480 v. 543.
Sœur de saint Benoît, elle se fit religieuse aux alentours du Mont-Cassin, sous la direction de son frère. Elle est considérée comme première moniale bénédictine. Dans ses Dialogues, saint Grégoire le Grand raconte que, lors de sa dernière rencontre avec son frère, elle obtint par sa prière qu’une tempête violente éclata, qui empêcha Benoît de rentrer dans son monastère et lui permit de prolonger leur conversation toute la nuit. Trois jours plus tard, Benoît vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe. La Tradition, qui veut que Scholastique était moniale, date du Xlème siècle. Auparavant, on la considéra comme femme pieuse, vivant dans le voisinage du Mont-Cassin. Ses reliques, comme celles de son frère, reposent sous l’autel de l’abbaye du Mont-Cassin. En art, elle est représentée comme moniale, avec une crosse et un crucifix, ou avec une colombe qui sort de sa bouche.
Tropaire t, 5
Moniale adonnée au saint loisir * de la divine contemplation, * tu nous enseignes l’efficacité de l’oraison ; * c’est pourquoi nous te vénérons en ce jour, * Scholastique, et te demandons * de nous inspirer la même foi en la puissance de Dieu ; * pour notre salut intercède auprès de lui.
Kondakion t, 8
Ton frère, Scholastique, ayant rédigé * une Règle pour les moines d’Occident, * tu nous montres que la stricte observance de la Loi * peut être tempérée par un sens de l’exception * s’inspirant de la divine économie du Sauveur * dont la miséricorde veut nous conduire au salut * par les voies connues de lui seul.