Joseph, qui fut assez saint et juste pour devenir le témoin et le serviteur du grand mystère de l’Incarnation, é tait de la tribu royale de Juda et de la maison de David. Fils de Jacob (Mat. I, 16) et gendre d’Élie, il exerçait la modeste profession de charpentier à Nazareth et avait obtenu d’un premier mariage quatre fils : Jacques, Joseph Barsabas, Jude et Simon (ou Syméon), et trois filles : Esther, Marthe et Salomée, femme de Zébédée et mère des apôtres Jacques et Jean. Devenu veuf et ayant atteint le seuil de la vieillesse, il fut choisi sur un signe divin par le grand prêtre pour devenir le protecteur et le gardien de la virginité de la Toute-Sainte, au sortir du temple où elle avait demeuré jusqu’à l’âge de douze ans, et parut ainsi aux yeux de tous comme son époux légitime.
En sa vieillesse, Joseph, * l’époux de de la Vierge, a pu voir * clairement accomplies * les paroles des Prophètes de jadis, * quand lui échurent ces accordailles sans précédent * et qu’il reçut les divines révélations * des Anges s’écriant : * Gloire à Dieu qui sur terre nous accorde la paix.
Annonce, Joseph, la bonne nouvelle à David, * à l’ancêtre de Dieu les merveilles dont tu fus le témoin : * sous tes yeux une Vierge a enfanté, * avec les Mages tu t’es prosterné, * avec les Pâtres tu as rendu gloire au Seigneur * et par l’Ange tu fus averti. * Prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.
Tu fus, Joseph, obéissant * aux divins oracles et serviteur * des œuvres étonnantes de Dieu ; * comme époux de la Vierge Marie * en toutes choses juste et vrai, * tu reposes dans les demeures des saints.
Tu méritas de voir le Christ enfant, * par sa forme semblable à nous, * et tu fus son père au moins de nom ; * grande est ta gloire en vérité, * plus que tous tu es considéré ; * c’est pourquoi nous te célébrons.