FÊTE : 1 Août
Jean-Marie-Baptiste Vianney est né à Dardilly, près de Lyon, en 1786. Fils de fermiers, il entama ses études sacerdotales à 19 ans. Malgré ses grands problèmes d’ordre intellectuel, il fut ordonné prêtre à Grenoble en 1815. Trois ans plus tard, il fut nommé curé du petit village d’Ars, dans les Dombes, où il passa le restant de sa vie. Se vouant principalement à l’administration du sacrement du pardon, il vit se rendre à son confessionnal une masse de pénitents de toute classe sociale et de toute origine, venus souvent de très loin. Pendant les dix dernières années de sa vie, il passa de six à dix heures par jour au confessionnal. Ayant les dons du discernement des esprits, de la prophétie et des connaissances cachées, il était souvent harcelé par de mauvais esprits. Il décéda le 4 août 1859 et fut canonisé en 1925. Ce prêtre rappelle aux orthodoxes, saint Séraphim de Sarov qui vécut au même siècle. Ce dernier, né à Kursk, en Russie, en 1759, entra à 19 ans au monastère de Sarov. Ordonné prêtre, il vécut, de 1794 à 1825, comme ermite dans la forêt à proximité du monastère puis emmuré. À partir de 1825, il eut une grande réputation comme starets. Paisible, joyeuse et humble, sa spiritualité s’enracinait dans l’ascèse et la prière. Comme Père spirituel il recevait une multitude de fidèles, de toute catégorie et venant de très loin. Il décéda le 2 janvier 1833 et fut canonisé en 1903.
KONDAK
Nos chants de louange sont incapables de détailler la multitude des vertus que tu as pratiquées, tout au long de ta vie, pour Dieu, admirable Jean-Marie d’Ars. Par tes prières tu as guéri les infirmités des possédés, tu as chassé les démons, tu as écouté et aidé les pécheurs qui se confessaient, tu as soigné les âmes dans la peine, tu as fait d’abondantes aumônes aux pauvres et aux indigents, tu as fondé des écoles pour les enfants oubliés et un orphelinat pour les abandonnés, tu as aidé de tes bienfaits chacun selon ses besoins, trouvant ta force dans la prière et les offices liturgiques. Aussi dans l’action de grâces à ton sujet, nous chantons pour Dieu : Alleluia !