Menaces sur les moniales du monastère orthodoxe de Korets
Situé dans la région de Rovno, le monastère orthodoxe ukrainien de Korets est l’un des plus ancien d’Ukraine et surtout un des rares qui n’a jamais été fermé, y compris sous l’URSS – en 1939, lorsque la ville appartenait à la Pologne, les catholiques ont tenté de le fermer, mais le chef d’escadron de la police montée qui devait évacuer l’abbaye a été foudroyé par une crise d’apoplexie et est mort. Ses dernières paroles étaient “ne touchez pas à l’abbaye“.
Korets a résisté aux soubresauts de l’histoire, aux polonais, aux nazis et à 50 ans d’URSS – résistera-t-il aux nationalistes ukrainiens ? Les moniales et l’abbesse du monastère ont été vivement invitées à quitter les lieux, sous prétexte de bombardements russes, alors que l’armée russe est encore très loin.
Elles s’inquiètent surtout d’une sanglante provocation des nationalistes ukrainiens, qui pourraient bombarder l’abbaye et tuer les moniales, tout en accusant les russes par la suite – ce type de provocation et d’accusation est récurrent à l’est de l’Ukraine.
Source : Interfax
Source : L’observatoire de la Christianophobie
Le travail de l’Église Orthodoxe d’Ukraine (Patriarcat de Moscou) bannit dans la région de Lvov
Le 28 février 2022, le chef du conseil municipal de Gorodok dans la région de Lvov, Vladimir Remenyak, a signé une instruction « Sur l’interdiction du travail de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou » sur le territoire de la communauté. Le document indique que les prêtres et les paroissiens mènent des activités anti-étatiques et anti-ukrainiennes, construisent « une confrontation artificielle entre des groupes particuliers du peuple ukrainien » et sont accusés de créer « un schisme de la société ukrainienne pour des motifs religieux ». Pour cette raison, Vladimir Remenyak, par son décret, a interdit le travail de l’Église orthodoxe ukrainienne comme “présentant un fil conducteur pour la sécurité nationale de l’Ukraine”.
Il est noté dans le texte que la décision a été prise après un appel des représentants de l’église catholique ukrainienne de rite byzantin du village de Rechichany.