Saint Césaire d’Arles

FÊTE : 27 Août

470-543. Né à Chalon-sur-Saône, il devint à vingt ans moine à Lérins et fut choisi en 500 comme évêque d’Arles. Il présida plusieurs conciles, entre autres celui d’Orange (529), qui condamna le semi pélagianisme. À Arles, il fonda le grand monastère féminin qui portera plus tard son nom et pour lequel il écrivit une règle. Il attacha beaucoup d’importance à la dignité liturgique et fut un prédicateur remarquable, dont les sermons gardent encore tout leur intérêt. Il se montra toujours digne de l’admiration de ses fidèles et de la confiance qu’ils lui témoignèrent. Lors du siège d’Arles, en 508, il vendit les trésors de son église pour venir en aide aux pauvres. Il aurait été le premier archevêque d’Europe à recevoir le pallium du pape.

Tropaire

Chantons le pontife du Christ qui a sanctifié la cité d’Arles par sa vie, Césaire, ce moine de Lérins, que ses humbles vertus ont porté sur le trône élevé ; les âmes, il les a de sa parole nourries, les souffrances des corps, il les a soignées et guéries ; par sa prestance et son authenticité, il en imposa même au plus terrible des rois ; par ses aumônes et sa charité, il a permis aux pauvres et aux captifs, amis ou ennemis, de louer le Seigneur dans la joie.

Saint Louis

FÊTE : 25 Août

Saint roi 1214-1270. Né à Poissy, près de Paris, il accéda au trône en 1226, sous la régence de sa mère, Blanche de Castille. II régna quarante-qua­tre ans. Dans sa vie privée, il était plus austère qu’un religieux et il priait davantage.
En tant que législateur, il se montra énergique mais plein de considération pour son peuple et spécialement pour les pauvres. Guerrier courageux, il conduisit ses armées vers la vic­toire contre le roi Henri III d’Angleterre, à Taillebourg en 1242. Il fonda plusieurs monastères et pour abriter sa large collection de reli­ques, il constuisit à Paris la Sainte Chapelle.Époux dévoué, il était père de onze enfants. Il dirigea deux croisades ; la première fois, il fut emprisonné en Égypte, la seconde il mourut de dysenterie devant Tunis.
En 1297, il fut canonisé avec l’approbation de toute la chrétienté occidentale. II est représenté comme roi, les vêtements souvent ornés de lys, tenant une croix, une couronne d’épines ou quel­que autre symbole de la passion du Christ.

Tropaire t, 8

Au royaume des lys ayant imité, * bienheureux Louis, l’insouciance des lis des champs, * qui ne filent ni ne tissent, mais surpassent pourtant * la magnificence du roi Salomon, * tu ne t’es pas mis en quête de vêtements somptueux, * mais ton âme fut pure comme un lis * et tu as resplendi par ton extraordinaire sainteté, * servant le Christ Jésus de royale façon.

Saint Privat de Mende

FÊTE ; 21 Août

Saint Privat évêque des Gabales, c’est-à-dire du Gévaudan, au début du Vème siècle. L’invasion des Alamans le contraignit à se réfugier dans une grotte. Pris par les barbares, il devait amener à se rendre les habitants assiégés de Grèze, sa cité épiscopale, mais il s’y refusa de même qu’il refusa de sacrifier aux idoles des païens. Pour ces deux raisons il fut longuement battu et torturé. Finalement les barbares retirèrent leur siège et les habitants, trouvant leur évêque à demi mort, le vénérèrent comme martyr. Ses reliques furent transférées de Mende à Saint Denis en 632 par Dagobert, puis en Lorraine en 777 et finalement elles firent retour à Mende. En conséquence, le nom de Privat illustre encore la toponymie de la Moselle et de la Lozère.

Kondakion t, 6

Les princes des peuples s’étaient ligués * contre le troupeau du Seigneur, * mais le Christ s’était choisi des pasteurs * capables de garder les brebis * des Loups ravisseurs qui désiraient les entraîner * dans l’idolâtrie ou l’hérésie. * C’est ainsi que Privat de Mende et Sidoine de Clermont, * n’étant pas des mercenaires, mais d’authentiques bergers, * ont défendu de toutes leurs forces la vraie foi * jusqu’à donner leur vie pour leurs frères ; * et nous, les fidèles sauvés par eux, nous célébrons, * dans l’action de grâces, leur mémoire sacrée.

La Sainte Face

FÊTE: 16 Août

Translation d’Édesse à Constantinople de l’Image non-peinte-de-main-d’homme, le saint Mandylion de notre Seigneur Jésus-Christ, Accueillie par une foule immense, la Sainte Image, prototype de toutes les icônes chrétiennes, fut d’abord déposée le 15 août 944, dans l’église des Blachernes, puis, le lendemain, à Sainte Sophie, et de là dans l’église de la Mère de Dieu du Phare, dans l’enceinte du palais, pour la protection de la Reine des villes et de tout le peuple. Lors de la prise de Constantinople par les Croisés en 1204, on perdit la trace du Mandylion. Il aurait été parmi les reliques achetées par Louis IX en 1247, qui déposées à la Ste Chapelle de Paris, furent détruites lors de la Révolution. Le Suaire de Turin, par la photographie en négatif, révèle une effigie ayant une ressemblance frappante avec le type iconographique de la Sainte Face. Icône russe offerte par les Fidèles de notre Pèlerinage en Terre Sainte et Sinaï, en juillet 1999, et vénérée dans le Sanctuaire de la Basilique St Gény de Lectoure, bénite par S.B. le Patriarche Diodore Ier de Jérusalem.

Tropaire t, 2

Devant ta sainte Icône nous nous prosternons, Dieu de bonté, * implorant le pardon de nos fautes, ô Christ notre Dieu, * car tu as bien voulu souffrir en montant sur la croix * pour sauver ta créature de la servitude de l’Ennemi ; * aussi dans l’action de grâce nous te crions : * tu as rempli de joie l’univers, * ô notre Sauveur, en venant porter au monde le salut.

Moine Pierre de Toulouse

Mémoire : 17 Août

Pierre Martial Emilien Léon DELORT, né le 01 juillet 1906 à Lézat dans l’Ariège, fut guéri miraculeusement le 10 mars 1931 par une relique du Père Marie-Antoine (1825-1907) “le saint de Toulouse” d’une maladie incurable et attestée par les médecins. Entre 1933 et 1938 il suivit l’enseignement du Père Lev GILLET (1893-1980), un moine d’Orient pour une Église Orthodoxe Locale. C’est dans cette mouvance qu’il est ordonné diacre à la Cathédrale Saint Alexandre Nevsky, rue Daru, puis prêtre, le 4 décembre 1939 dans l’église de la Présentation de la Vierge, rue Olivier de Serres, à Paris, par le Métropolite Euloge (1868-1946). Cette foi orthodoxe de l’Église indivise il sut la porter en Languedoc et la dispensa, sans compter, chaque jour auprès des malades, des pauvres et des humbles en cette période troublée de la guerre. Épuisé par son dévouement et son zèle missionnaire, lors des bombardements d’avril, mai, juin, avec de nombreux morts, il rendit pieusement son âme à Dieu le 17 août 1944. ll avait fondé la Paroisse Notre-Dame de Consolation et tous ses fidèles âgés étaient présents le 2/15 septembre 1985, lors de la consécration de l’église Saint Saturnin de Toulouse. Mémoire éternelle à celui qui sema, le temps d’un sourire, prémices d’une récolte, 40 ans après.

Tropaire

Dans la foi, l’espérance et l’amour, *dans la douceur et la pureté, * de même qu’en la sacerdotale dignité, * inoubliable Père Pierre, pieusement tu as vécu ; * aussi le Dieu d’avant les siècles que tu servis * placera lui-même ton esprit * dans le lieu de lumière et de beauté * où les justes jouissent du repos ; * tu trouveras au tribunal du Christ notre Dieu * le pardon de tes péchés et la grâce du salut.

Naissance au Ciel d’Alexis, pèlerin russe en terre d’Occitanie

« Ce ne sont pas les Hommes qui meurent, mais les mondes qui les contiennent. »

Eugène Evtouchenko, poète

Alexei Gavriline, Aliocha pour ceux qui l’ont connu, est né à Moscou le 15 Janvier dans ce qui était encore l’URSS en 1967, rassemblait en lui plusieurs mondes, plusieurs vies, comme si un seul monde, une seule vie, ne suffisait pas au géant qu’il était. Écartelé entre Orient et Occident, entre les Rolling Stones et Vladimir Vissotsky, entre Talking Heads et les chants liturgiques orthodoxes, Alexei naviguait depuis son adolescence moscovite entre rêves et réalités, à la recherche d’un Idéal qui réconcilierait Terre et Ciel et assouvirait son appétit de vie. Cet Idéal, il l’a trouvé dans la Foi et la prière, accueilli avec chaleur et amour inconditionnel comme l’Enfant Prodigue qu’il fut, par l’archimandrite Antoine du Monastère Saint-Gény de Lectoure et par le père Guilhèm de l’église Saint Saturnin à Toulouse.

Aliocha, comme l’ont décrit mes amis Bea et Philippe, qui l’ont connu en février 1989, et l’avaient aussi accueilli à la gare à Paris, avec sa mère, après deux jours et demi de train en provenance de Moscou en janvier 1990, c’était « un beau colosse au regard clair, soulevant Philippe dans ses bras comme un bébé, ou engloutissant vodkas et cornichons russes assis en tailleur dans notre studio, (…) cet Aliocha qui aimait la vie et la croquait à pleines dents…». Aliocha, pilier de rugby, joueur international dans l’équipe Dynamo de Moscou, était bien d’une force herculéenne, capable de renverser la solide porte d’un appartement moscovite pour aller à la rescousse d’une amie qu’on lui avait dit en danger. Capable aussi de supporter la blessure intense qu’il s’était infligée au genou, -en toute connaissance de cause car cela mettait fin à sa carrière de joueur international soviétique-, pour échapper aux trois ans de service militaire dans l’Armée Rouge qui l’aurait immanquablement envoyé se battre et mourir en Afghanistan.

Les photos ont été prises lors de la fête de Saint Saturnin à Toulouse en novembre 2019

L’Occident fantasmé, mirobolant pour le jeune Soviétique qu’il était, il l’avait découvert lors d’un championnat de rugby – jeunesse – en Belgique alors qu’il était encore au lycée. Ce court voyage dans un monde  nouveau était devenu son obsession : quitter l’URSS. Alors qu’on lui avait imposé l’apprentissage de l’allemand, il apprit l’anglais tout seul, dans la rue, en se mettant, -comme beaucoup de jeunes à qui le système ne convenait pas-, au marché noir. C’est comme cela que nous nous sommes connus, sur la Place Rouge, qui n’était donc pas vide. Il s’est approché de moi, il m’a demandé si je voulais lui acheter une montre Mickey Mouse, il a retroussé ses manches… Il avait trois montres sur chaque bras ! Son rêve, c’était les États-Unis… Sa réalité fut la France, un troisième monde, une troisième vie, une troisième langue qu’il apprit rapidement en lisant une édition bilingue franco-russe des nouvelles de Gogol et lors d’un aller-retour à Lamalou-les Bains, avec ma sœur Barbara… Au retour de cette journée, il connaissait tous les jurons possibles et inimaginables qu’un conducteur français puisse proférer, qu’elle ne m’en veuille pas de dire cela !

Mais quitter l’URSS n’a jamais signifié quitter la Russie pour Alexei. Comme beaucoup d’exilés russes, volontaires -comme lui- ou involontaires -comme Soljenitsyne-, la Russie c’est plus qu’un Etat au sens politique du terme. C’est un état émotionnel, psychologique, un attachement irrationnel, à la fois de chair et d’esprit, à cette terre russe (Ziémlia) vaste, sans limite d’horizons, de la steppe à la taïga ; à la nation russe (Narod), courageuse, qui se sacrifiera toujours ; aux traditions, à la langue russe, à la musique, à la poésie russe, et à la Foi orthodoxe (Viéra). La Russie, Alexei l’a portée passionnément jusque dans les prénoms choisis pour ses enfants : Ivan, son fils ; et Katia, sa fille ; dans son amour pour les chansons tourmentées de Vladimir Vissotsky comme pour les nombreux chants traditionnels ; dans sa lecture avide du livre de Mikhail Boulgakov, Le maître et Marguerite ; dans cette valse Numéro 2 de Shostakovitch. La Russie d’Aliocha n’était pas qu’un fil ténu, un souvenir nostalgique, il la portait en lui constamment jusque dans la reconnaissance qu’il m’a exprimée encore en juillet 2019, lors de notre ultime et émouvante rencontre, d’avoir éduqué autant que possible Ivan dans les contes russes, l’histoire russe, la musique russe et la foi orthodoxe, de lui avoir fait connaitre en 2002 Moscou et toute sa famille, son père, Victor Grigoriévitch, sa mère, Galina Vassilievna, son frère Sergei, et sa nièce Dacha.

La Russie, il l’a retrouvée intégralement, telle qu’il la vivait, quand il a été touché par la Foi, qu’il a accepté cette grâce qui lui était offerte, qui lui ouvrait encore un autre monde, une autre vie. Il a accepté la Grâce et en retour il a été accepté inconditionnellement, pleinement, «tel qu’il était, comme il était et pour qui il était», selon les paroles de l’archimandrite Antoine, combattant ses «démons» (c’est le terme qu’Alexei a utilisé quand nous nous sommes vus en juillet 2019) mais dans la connaissance qu’il était pleinement un enfant de Dieu. Il était devenu sous-diacre et co-célébrait la divine Liturgie avec une grande humilité ; sa piété était authentique et fervente, hors du Temps et en-dehors du monde que nous connaissons. Lors de notre dernière rencontre, il a parlé de ses enfants, Ivan, Katia, de ce qu’il n’avait pas su être pour eux mais de comment il les aimait et priait pour eux tous les jours. La connexion spirituelle ne s’interrompt jamais chez les Orthodoxes : Alexei continuera encore dans ce nouveau monde, et dans cette vie nouvelle sans démons et sans souffrance, à aimer ses enfants et à prier pour eux.

Éloge funèbre de Sarah Diligenti

Mémoire Éternelle !

Heureux celui que Tu as élu, celui que Tu as pris Seigneur avec toi, son souvenir demeure d’âge en âge !

Fête de l’icône de la Mère de Dieu, Reine de France à Tarbes

Dès le commencement, l’être humain a été préoccupé par la question de la vie après la mort. Que m’arrivera-t-il quand je serai mort ? En sera-t-il pour de bon ? Ne suis-je pas davantage qu’un être apparaissant un court instant à l’horizon du temps pour, tout de suite après, disparaître irrévocablement ? 

Ou bien comme le prétendent certaines religions asiatiques, l’homme est-il condamné à vivre ici-bas plusieurs vies, avant de se perdre et se fondre dans le grand tout divin ? Ou peut-être l’homme, après la mort, est-il libéré de toute corporéité pour continuer à vivre en tant que pur esprit ? 

Ce que la tradition séculaire de l’Église enseigne à propos de la mort de la Mère de Dieu, donne une idée très concrète de la destination ultime de l’être humain. Rien, dans la personnalité de Marie, ne s’est perdu après sa mort. Ella a été élevée au ciel avec tout son être. Tout ce qu’elle avait été ici-bas a continué d’exister : il n’y a pas eu destruction, mais bien transformation. Pour l’éternité, Marie est resté un être humain, mais un être humain glorifié.

Marie montre que tout homme qui s’endort dans le Christ aura un jour en partage. Quiconque meurt dans l’amitié de Dieu est élevé au ciel avec son âme et son corps. Cela se passe-t-il immédiatement après la mort ou après une période de purification, ou au dernier jour ? Nous ne le savons pas et n’avons pas non plus à le savoir. L’important est de savoir que nous serons élevés au ciel, non pas avec la moitié de notre être mais avec notre personnalité tout entière. 

L’amour de Dieu ne peut nous envahir si nous sommes remplis d’ambitions personnelles, de désirs propres, de soucis inutiles et de jugements critiques. Nous devons dégager pas mal de choses à l’intérieur de nous pour laisser la place à Dieu. Il n’exige pas que tout soit en ordre. Qu’il y ait seulement assez de place pour Lui permettre d’entrer et Il sera satisfait. Commençons à faire du rangement à l’intérieur de nous et nous pourrons le constater, chaque fois que nous nous débarrassons d’une chose en vue de Dieu, son amour vient nous remplir en retour. Alors nous ne voudrons plus nous arrêter d’ici que toute notre maison soit nettoyée.

Dieu ne se laisse pas si facilement trouver quand, à l’intérieur de nous, règnent désordre et bruit. Il est ami de l’ordre et du silence, sa propre vie est un océan de silencieux amour. Pour partager sa vie, nous devons garder le silence en tout. Ce n’est pas seulement de parler avec les autres qui trouble le silence, mais aussi et même davantage de parler avec nous-même, de prêter attention à toutes nos pensées et les images qui nous passent par la tête.

Et même, à trop parler avec Dieu, nous risquons de troubler le silence. Si nous ne faisons que discourir sur nos désirs et sur ce que nous voudrions bien qu’il fasse, comment pourra-t-il nous murmurer doucement à l’oreille : « Tu as du prix à mes yeux, d’un amour éternel je t’ai aimé » ? Prier, c’est s’entretenir avec Dieu. Tenant le premier rôle dans le dialogue, il nous parle le langage du silence. Notre rôle à nous, dans le dialogue, est avant tout d’écouter son silence. Et on ne peut écouter le silence qu’en étant soi-même calme et silencieux.

En ces temps difficiles pour le Monde et la France, dans un tourbillon de folie, où l’on a perdu toutes les valeurs morales et spirituelles, privilégiant le paraître, le bien-être égoïste à tous prix, l’immoralité et le dévergondage, le lucre… Disons avec ferveur cette Prière à la Mère de Dieu, qui, elle seule pour venir à notre aide et nous sauver dans les mois difficiles qui s’ouvrent à nous :

Ô Vierge très sainte, garde l’Église dans la fidélité à l’Évangile de ton Fils.

Fais de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étends ton saint Voile et ton manteau de tendresse sur chacun de nous.

Veille sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie.

Aide les jeunes à avancer sur le chemin de la foi, de l’espérance et de la charité.

Toi qui donne au monde le Christ Sauveur, ouvre nos cœurs à toute détresse, inspire nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

Ô notre Dame, Mère de Dieu,  Patronne de la France, toi qui veille sans trêve sur notre pays, tu as célébré les merveilles du Seigneur, tu as chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous te bénissons, car tu as cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge.

Amen !

Mère de Dieu de Jérusalem

FÊTE : 15 Août

Cette Icône miraculeuse vénérée, près de la Tombe de la Très sainte Mère de Dieu, dans l’église de la vallée du Cédron proche du Jardin des Oliviers, demeure comme une infinie source bénédiction pour tous les chrétiens. En 1870, la moniale Tatiana, du monastère Sainte Marie Madeleine, reçut en songe la Mère de Dieu, qui lui demanda de peindre une Icône. Elle informa sa mère abbesse de cette vision puis de retour dans sa cellule, elle y trouva une grande lumière qui la conduisit à retourner vers la supérieure qui semblait incrédule. En arrivant, elles virent au milieu de la pièce une Icône dont rayonnaient parfum et rayon aveuglant. La Mère de Dieu apparut à nouveau à sœur Tatiana lui demandant de porter cette icône à la maison de Gethsemani, lieu de son repos final.

En iconographie ce phénomène “acheiropoeito ” veut dire “image non peinte de main d’homme”, et puis elle est vénérée par tous les pèlerins qui viennent à Jérusalem. Ils déposent là leurs intentions et sollicitent des grâces.

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Secours infaillible des chrétiens, intercession perpétuelle auprès du créateur. Ne méprise pas la voix suppliante des pécheurs, mais presse-toi dans ta bonté de nous secourir. Nous qui avec confiance, te crions : Hâte-toi d’intercéder ; presse-toi de supplier, ô Mère de Dieu, Veille inlassablement sur tout ceux qui t’honorent.

Mère de Dieu Reine de France

FÊTE : 15 Août

Depuis le VIIème siècle, il est d’usage de faire une procession en l’honneur de la Mère de Dieu. En France, cette procession se déroule pour accomplir le vœu du roi Louis XIII qui, en 1638, consacra son royaume à Marie.

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Célébrant cette divine et sainte fête * de la Mère de Dieu, * venez, fidèles, battons des mains, * glorifiant le Dieu qu’elle a conçu. * Avec leurs armes guerrières les ennemis * sur ton héritage se sont précipités, * mais cela n’aboutit à rien, * car il était, divine Épouse, sous ta protection. * Le patriarche et la foule rassemblée, * s’étant mis à supplier * les signes de ton aspect * sur ton icône, ô Vierge immaculée * remportèrent la victoire sur l’ennemi. * Souveraine du monde entier, * la reine des cités, * malgré l’apparence * tirant de toi, sa Reine, * sa supériorité, * est demeurée saine et sauve devant l’ennemi.