FÊTE : 19 Novembre
Cette Icône miraculeuse, en provenance de Palestine est la plus ancienne vénérée à Rome depuis son arrivée en l’église sainte Marie l’Antique. En 590, sous le Pape Grégoire-le-Grand, elle fut menée en procession autour de Rome pour arrêter la peste et à la fin de la procession, elle fut vénérée par le peuple à l’actuel Château Saint-Ange et la peste cessa. Au temps de Serge 1er (687-701) on y ajouta un cadre en argent, sous Léon IV (847-855) un tremblement de terre détruisit l’église mais l’icône, elle, resta intacte. Elle fut transférée à Sainte Marie-la-Nouvelle, construite tout près par le même Pape où elle se trouve toujours, près du Forum romain et non loin du Colisée. Au début du XIIIème siècle, l’Icône fut miraculeusement sauvée d’un incendie qui détruisit l’église qui fut par la suite restaurée. Elle fut la Protectrice de la première paroisse orthodoxe francophone de Toulouse, en 1938, fondée par le Moine-Prêtre Pierre (Delort) 1906-1944.
Tropaire t, 5
Dissipe la peine de mon âme, * toi qui effaces toute larme de nos yeux, * toi qui chasses tous les maux du genre humain * et délivres de leur souillure les pécheurs ; * car en toi nous possédons * notre espérance et notre ferme soutien, * très sainte Mère du Christ notre Dieu.
Kondakion t, 6
À la seule protection des hommes * ne me livre pas, très-sainte Mère de Dieu, * mais de ton serviteur agrée la prière, * car les afflictions font cercle autour de moi : * Je ne puis supporter les flèches du démon, * je n’ai point d’abri ni de refuge, malheureux que je suis, * sans cesse vaincu, je n’ai d’autre consolation * que toi, Reine du monde, espoir et protection des croyants ; * ne méprise pas ma prière, * mais agis en vue de mon bien.