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Icône Notre Dame des Ibères

Les Ibères dont il s’agit ici ne sont pas Espagnols, mais des Géorgiens établis dans le monastère d’Iviron au Mont-Athos.

L’icône de Notre-Dame des Ibères remonte au moins au IXe siècle. Elle fut cachée par une pieuse veuve de la ville de Nicée, durant la persécution iconoclaste qui eut lieu sous le règne de l’empereur Théophile (829-842). L’un des iconoclastes, ayant découvert la sainte icône, la transperça de sa lance. L’icône se mit à saigner (depuis lors, on représente toujours cette icône avec une petite marque noire sur la joue de la Vierge).

La veuve obtint des soldats que l’image sainte ne fût pas détruite avant le lendemain. Durant la nuit, elle mit l’icône à la mer et celle-ci navigua, dressée sur les flots, jusqu’au Mont-Athos. Les moines, ayant aperçu une colonne de feu allant de la mer jusqu’au ciel, descendirent sur la plage et trouvèrent l’icône, dressée sur l’eau. Ils la placèrent immédiatement dans l’église, mais l’icône, chaque matin, se retrouvait à la porte du monastère. La Mère de Dieu révéla au Frère Ibère qui l’avait recueillie qu’elle entendait assurer la garde du monastère et son icône est, depuis, à l’entrée du monastère des Ibères et surnommée « portaitissa », ce qui signifie « portière ».

Une copie de cette icône fut transportée à Moscou le 13 octobre 1648. Cette copie, elle-même miraculeuse (de nombreux miracles se manifestèrent dès son arrivée au monastère Novodiévitchi de Moscou), est l’une des icônes les plus vénérées de Russie. La fête de sa translation est fixée, dans l’Église russe, au 13 octobre. L’icône est proposée à la vénération des fidèles au monastère durant les jours de fête.

Source: Schola Sainte Cécile

In memoriam, père Barsanuphe

Décès du père archimandrite Barsanuphe (Ferrier)

Décès du père archimandrite Barsanuphe (Ferrier)

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Décès du père archimandrite Barsanuphe (Ferrier)
Le père archimandrite Barsanuphe (Ferrier)

Le père archimandrite Barsanuphe (Ferrier), higoumène de l’ermitage (skitSaint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis dans les Yvelines et membre du clergé de la paroisse orthodoxe de Vanves est décédé ce matin à l’âge de 83 ans. Il repose actuellement dans l’église du Skit du Saint-Esprit durant 3 jours où chacun pourra venir s’y recueillir (appeler auparavant svp au ‪06 13 23 35 62‬). Une pannikhide aura lieu à la fin de la liturgie en l’église de la Sainte Trinité à Vanves (‪16 rue Michel Ange).‬ Ses obsèques seront célébrés le mercredi  24 octobre à partir de 9h00 en la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris. Ensuite, son corps sera transporté à Grassac (Doumerac, 16380), au monastère de Korssoun où aura lieu l’enterrement.

Source: Orthodoxie.com

 

Avec le père Jovan & le père Antoine, abbé du monastère

 

Lors d’une visite en Gascogne

 

Le skit du Saint-Esprit, à Le-Mesnil-Saint Denis, inscrit au « Patrimoine du XXe siècle » par le ministère de la Culture

Le skit du Saint-Esprit, à Le-Mesnil-Saint Denis, inscrit au « Patrimoine du XXe siècle » par le ministère de la Culture
Skit du Saint-Esprit où il vécut

Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, présidait la célébration, entouré de l’archimandrite Barsanuphe, responsable du skit, de l’archiprêtre Michel Rousseau, du père Maxime Politov et du diacre Georges Shisko. Le chant était assuré par le chœur des étudiants du séminaire russe d’Épinay-sur-Sénart.
À l’issue de la célébration, au cours d’un cérémonie officielle à laquelle participaient des représentants de la municipalité et du département, le skit a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle », attribué par le ministère de la Culture.
Le skit du Saint-Esprit, situé dans un espace boisé, se caractériste par une église dont l’architecture est typiquement russe, et dont l’intérieur, en pierre de taille, a été recouvert de magnifiques fresques par le célèbre iconographe Grégoire Kroug, qui a passé à cet endroit toute sa vie monastique.
C’est l’archiprêtre André Sergueienko (1902-1973), recteur de la paroisse de Meudon, qui avait acheté en 1934 le terrain sur lequel se trouve le skit et, avec l’aide de ses fidèles, avait, dans les années suivantes, construit l’église et une maison attenante.
C’est en 1948 que le skit devint un lieu monastique, dont le père Serge Chévitch fut l’higoumène depuis cette date jusqu’à son décès en 1987. Par ailleurs recteur de l’église de Vanves, le Père Serge venait y célébrer la liturgie une fois par semaine. Autour de l’église et du bâtiment principal où se trouvait la cellule et l’atelier du père Grégoire Kroug, des cabanes en bois furent construites, ainsi que, plus tard, à l’initiative du père Barsanuphe, un exonarthex, un clocher et un baptistère (achevé en 1988).
L’église du skit abrite, en dehors de ses célèbres fesques, une collection d’icônes du père Grégoire Kroug et de Léonide Ouspensky. Derrrière l’église se trouve la tombe du père Grégoire Kroug.
Le skit est ouvert, sur rendez-vous, aux visites (renseignements auprès du Syndicat d’initaitive de Le-Mesnil-Saint-Denis, tel. 01 34 61 49 79).

Source: Orthodoxie.com

Pere Grégoire Krug: portrait d'un peintre ermite

Pere Grégoire Krug: portrait d'un peintre ermite

MONASTÈRE ORTHODOXE DE LA MÈRE DE DIEU DE KORSSOUN 

Le monastère de la Mère de Dieu de Korssoun, sous la juridiction du patriarcat de Moscou, a été fondé en 1987 dans le petit hameau de Doumérac, en plein milieu de la forêt d’Horte.

Blanche, bâtie en pierre de taille du pays, l’église de la Dormition de la Mère de Dieu, construite selon l’architecture de l’âge d’or des églises russes, présente d’ouest en est un narthex, une nef cruciforme et un sanctuaire. Elle a été consacrée en 1996. La liturgie est célébrée tous les mois.

À l’intérieur, ses mur haut proportionnellement à ses dimensions réduites sont couverts d’icônes de taille monumentale dont la contemplation permet au visiteur de découvrir d’une façon saisissante la représentation de scènes de l’Évangile.

L’iconostase, ©JM. NOSSANT/Pays Horte et Tardoire
Icône de la Mère de Dieu de Korssoun

Le nom de Korssoun dont le monastère se revendique fait expressément référence à l’icône miraculeuse de la mère de Dieu trouvée à Korssoun, ville ruinée sur les bords de la mer Noire en Crimée. L’icône de la Mère de Dieu de Korssoun, fut peinte, d’après la tradition, par le saint Apôtre Luc. Cette icône miraculeuse fut transférée, en 988, de Korssoun à Kiev, puis à Novgorod, et enfin, à Moscou, où elle se trouvait au début du XXe siècle dans la cathédrale de la Dormition. II ne reste aujourd’hui plus que des ruines de cette ancienne ville de Korssoun.

 

 

Le métropolite du Monténégro Amphiloque : « La décision du Patriarcat œcuménique est non canonique »

Le métropolite du Monténégro Amphiloque : « La décision du Patriarcat œcuménique est non canonique »

Le métropolite du Monténégro Amphiloque : « La décision du Patriarcat œcuménique est non canonique »

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Dans son interview à la première chaîne de la TV russe, le métropolite Amphiloque a d’abord expliqué que le patriarche de Constantinople « dans cette décision, se réfère, comme le font ces derniers temps d’autres évêques du Patriarcat de Constantinople, au droit d’appel des Églises locales au patriarche de Constantinople. C’est « l’enkliton ».

Lorsque dans une quelconque Église locale surgit un problème avec quelques évêques, ceux-ci auraient soi-disant la possibilité d’appel au Patriarcat de Constantinople, et celui-ci pourrait alors prendre sa décision sur une telle question. Cependant, ont-ils réellement ce droit d’appel ? D’autant plus dans l’esprit où Denisenko l’a appliqué maintenant. Le patriarche œcuménique le fonde sur certains faits historiques, certains canons. Par exemple, les canons 9, 17 et 28 du IVème Concile œcuménique, qui ont été rédigés dans les temps anciens et qui se rapportent à l’état et au rôle du Patriarcat de Constantinople, précisément à cette époque. Sur quelle base lui a été donné ce droit ?

Avant tout, ce droit concerne les diocèses métropolitains se trouvant sous la direction canonique du patriarche de Constantinople. Ce droit ne se rapportait pas à toute l’Église. Deuxièmement, ce droit est fondé sur les canons d’un Concile œcuménique conformément auquel le patriarche œcuménique a reçu ce statut en tant qu’évêque de la ville de Byzance, Constantinople, puisque cette ville était la ville impériale, la résidence de l’empereur et de son conseil. Or, actuellement, la capitale impériale n’existe plus. Constantinople a cessé d’être la capitale impériale depuis 1453. Aussi, ce droit, auquel se réfère le patriarche de Constantinople est remis en question. L’Église orthodoxe ne met pas en doute son statut comme premier d’honneur au sein de l’Église orthodoxe, mais cela ne lui donne pas le droit de s’immiscer de cette façon dans la vie de quelque autre Église locale, dont l’Église orthodoxe russe. Ici, le patriarche se réfère à une certaine décision de 1686, donnant soi-disant par économie au métropolite de Moscou le droit d’ordination du métropolite de Kiev, sous condition que ce métropolite commémore en premier lieu le patriarche de Constantinople. Or, la Rus de Kiev, celles de Vladimir et de Moscou étaient une seule et même Rus à cette époque. Aussi, il est impossible de séparer la Rus de Kiev de celle de Moscou ou de Vladimir. 300 années se sont écoulées, et Constantinople n’a jamais posé la question du pouvoir ecclésiastique en Ukraine, lequel lui appartiendrait. Il l’a fait pour la première fois aujourd’hui. Et il est impossible de l’accepter. Je suis étonné que Constantinople n’a pas été arrêté en cela par la réaction négative de toutes les Églises locales, dont les patriarcats anciens d’Orient, tels que Jérusalem, Alexandrie, Antioche. Le patriarche d’Alexandrie était justement chez nous récemment. Je suis certain qu’il donnera son évaluation de tout cela. Il a séjourné récemment à Odessa et s’est prononcé là-bas, avec le métropolite de l’Église orthodoxe de Pologne, qui a également exprimé son point de vue très clairement. En général, toutes les Églises locales ont réagi, dont la nôtre, qui a adopté en Synode une lettre très documentée à ce sujet. Constantinople n’y a pas répondu. Notre patriarche vient de rencontrer le patriarche œcuménique à Thessalonique et lui a fait part de la position de notre Église. Malheureusement, ils ont répondu comme ils ont répondu. Cela ne résout pas la question ukrainienne, mais ne fait que la compliquer. Quoi qu’il en soit, cette décision, comme je l’ai déjà dit, est catastrophique. Notamment, pour la résolution de cette question importante pour l’Église orthodoxe en Ukraine. Cette décision créée le problème radical de l’immixtion dans la vie d’une autre Église locale, et non seulement de l’Église russe, mais aussi de n’importe laquelle. En même temps, cela remet en question l’unité de l’Orthodoxie. Et cela s’est déjà répercuté sur celle-ci, particulièrement sur la diaspora orthodoxe, sur les assemblées des évêques orthodoxes. Selon ce que je sais, les évêques en Amérique latine refusent de participer aux assemblées panorthodoxes, et c’est la même chose en Europe. Je suis sûr qu’il en sera ainsi également aux États-Unis. Cela a commencé déjà en partie. Or, le rôle du premier des patriarches ne consiste pas à diviser les autres, mais à les réunir. Par ses actions, le patriarche de Constantinople, précisément, divise. Il ne résout pas cette question, mais fait pénétrer plus profondément le problème dans l’Église orthodoxe.

– Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de l’immixtion des grandes puissances dans les affaires internes de l’Église orthodoxe. Pouvez-vous dire concrètement de quels États il s’agit, et ce qu’ils s’efforcent de réaliser ?

– Cela est manifeste en Ukraine même. C’est précisément le pouvoir ukrainien qui est le principal « acteur » dans la question de l’octroi de l’autocéphalie à l’Église d’Ukraine. Il ne faut pas perdre de vue que naguère l’État intervenait dans les affaires ecclésiales, ou en d’autres termes, il y avait une coopération, la « symphonie » entre l’État et l’Église dans l’Orthodoxie. Mais c’étaient alors des États chrétiens, des gouvernants chrétiens. Alors, l’État même défendait la foi chrétienne orthodoxe. Les gouvernants, depuis l’empereur byzantin jusqu’au tsar moscovite, jusqu’à nos rois, étaient des chrétiens orthodoxes. La constitution du Monténégro prescrivait même que le successeur du roi Nicolas Ier devait être chrétien orthodoxe. Il en est tout autrement maintenant. Ce sont tous des États séculiers, particulièrement après l’effondrement de l’Union soviétique. Cette dernière a fait naître des contradictions au sein du peuple russe, des peuples slaves sur le territoire de l’ancien Empire russe. La question de la soi-disant Église orthodoxe ukrainienne n’est pas apparue aujourd’hui. Elle a surgi précisément avec la création de l’Ukraine par le pouvoir soviétique dans les années 1920. C’est alors que sont apparus les « auto-consacrés » qui se sont déclarés eux-mêmes métropolites de Kiev. Or, le métropolite de Kiev était alors le métropolite Antoine (Khrapovitzky), candidat au trône patriarcal de Moscou, et enterré à Belgrade. Il décéda en 1936. Avec plus de trente évêques, il avait été contraint de quitter la Russie. Notre Église locale l’a aidé à créer le Synode de l’Église orthodoxe russe hors-frontières qui existe jusqu’à nos jours, à la seule différence qu’il est réuni maintenant au Patriarcat de Moscou. Donc une chose sont les États contemporains, les pouvoir actuels, et tout à fait autre chose, le temps où Constantinople était la capitale de l’Empire romain d’Orient et Moscou, la capitale de l’Empire russe comme héritier de l’Empire byzantin. Mais cette époque, celle de la symbiose de l’Église et de l’État, « l’époque constantinienne », commença avec l’empereur Constantin le Grand et est terminée. Elle s’est terminée – c’est là mon avis, et non seulement le mien – avec l’assassinat de la famille impériale en 1918. En Occident, cette période impériale du christianisme a été promulguée dogmatiquement en la personne de l’évêque de Rome, le pontifex maximus. En Orient, cela a été et est resté une tentation. Cependant, après la chute de Constantinople en 1453, il n’y avait plus d’empereur byzantin assurant comme précédemment à l’évêque de Constantinople le statut dont il disposait depuis les temps de l’empereur Constantin. Ensuite, ce rôle de l’Empire byzantin est passé, par Kiev et Vladimir à Moscou. C’est-à-dire aux tsars russes. Mais le tsar russe et sa famille ont été tués en 1918. Et cela a mis fin à l’époque constantinienne dans l’histoire de l’Église. Elle est terminée. Et maintenant, l’Église doit retourner à sa structure pré-impériale, sans imiter ce qui s’est passé dans les siècles passés, lorsqu’il y avait symbiose de l’État, de l’Église et du peuple. Elle doit revenir à la structure qui existait avant l’empereur Constantin. En ayant une attitude de respect envers ce qui s’est passé après, mais en ne se limitant pas seulement à l’expérience historique. Ce que l’Église a vécu lors de la période impériale doit être laissé au passé. Ainsi, la première Rome a abandonné la [vraie] foi, la seconde Rome est tombée et a disparu en 1453. Après l’assassinat de la famille impériale, la troisième Rome a déjà perdu, dans la vie de l’Église, la place qu’elle occupait durant les siècles précédents. Aussi, la façon de vivre de l’Église et son mode de fonctionnement pendant la période impériale, doit être laissé au passé. De ce point de vue, Constantinople a fait ce qu’elle n’avait pas le droit de faire. Avant tout, cet État, l’Ukraine, est le fruit du sécularisme lénino-stalinien, du sécularisme communiste. Et cette situation pénible pour le peuple d’Ukraine, le peuple chrétien, est également le résultat de la conversion à l’uniatisme des Ukrainiens du XVIème siècle, et de ce qui s’est passé avec ce peuple en 1920. Il faut avoir en vue aussi le sens de l’appellation même « d’Ukraine ». Il est semblable à notre mot serbe « Krajina » [« confins », désignant les zones tampons de l’Empire autrichien créées en Slavonie et autres régions]. On se pose question : « confins » de quoi ? Et par ailleurs, Kiev était dans le passé l’Église-Mère de l’Église russe. Ensuite son centre a été déplacé à Vladimir (période de la Rus de Vladimir), puis à Moscou. Cette continuité de l’Église orthodoxe en Russie commence à Kiev, passe par Vladimir et se termine à Moscou. C’est une succession ininterrompue. Alors quel est le sens de faire appel pour une chose qui s’est produite au XVème, au XVIème siècle ? Sur cette base, on ne peut résoudre la question ukrainienne. En fait, il faut le résoudre sur la base de la structure de cet État, qui est laïc, à l’instar de tous les États laïcs contemporains en Occident. Ce sont des relations fondamentalement différentes des États, des nations, des nations non chrétiennes. Le même problème s’est fait jour maintenant en Macédoine. Là, les autorités civiles, les communistes, ont créé la soi-disant Église orthodoxe de Macédoine. De la même façon qu’ici, au Monténégro, les communistes, héritiers du régime titiste, tentent de créer la soi-disant Église orthodoxe du Monténégro. Les autorités monténégrines, du temps des communistes, ont tué ici 129 prêtres. Le pouvoir communiste a tué le métropolite du Monténégro Joannice. Et c’est ce pouvoir qui, pour la première fois a posé la question de la soi-disant Église orthodoxe du Monténégro. Le pouvoir athée, le pouvoir séculier dans un État séculier, où l’Église est séparée de l’État, s’immisce dans les affaires internes de l’Église. La même chose se produit en Ukraine et dans les autres États qui ont surgi après la révolution bolchevique. L’Église doit s’efforcer d’unir la société et de résoudre comme il est possible la question douloureuse de l’Église orthodoxe en Ukraine. Là-bas en tant qu’Église d’Ukraine, il existe les « uniates » ou « gréco-catholiques », ensuite la soi-disant Église autocéphale orthodoxe ukrainienne, et l’Église auto-proclamée du Patriarcat de Kiev. Constantinople, pour la première fois, sur la base soi-disant de l’ekkliton, le droit d’appel, s’immisce ainsi dans la vie d’une autre Église locale, et ce encore 300 ans après que se soit terminée sa juridiction ecclésiastique sur l’Ukraine. Ainsi, il est question d’un phénomène absolument incompréhensible. Jusqu’à maintenant, j’espère qu’il sera encore possible de ne pas produire ce tomos, et qu’il ne puisse être octroyé sans l’accord de l’Église canonique. Constantinople ne reconnaissait, comme Église canonique en Ukraine que l’Église du Patriarcat de Moscou. Mais maintenant, Constantinople a reconnu des évêques défroqués et excommuniés par l’une des Églises orthodoxes locales. Il est simplement inimaginable que le Patriarche œcuménique ait pu faire cela. Ces immixtions sont dirigées contre la Russie et en fait contre l’Orthodoxie. En ce qui concerne les immixtions, je voudrais dire, qu’elles ne sont pas seulement le fait du pouvoir ukrainien. Il est clair que celles-ci sont dirigées contre la Russie et en fait contre l’Orthodoxie. Elles ont pu diviser tout le monde dans ces contrées. Seule l’Église orthodoxe est restée une. Maintenant, ces forces, ces forces démoniaques de ce monde, s’appliquent à diviser aussi l’Église orthodoxe. Pour ce faire, elles ont réussi à utiliser l’ancienne Église de Constantinople, afin qu’elle applique le droit qui lui appartenait du temps de l’empire. Dans la bataille pour l’Ukraine, c’est-à-dire pour saper le fondement de la Russie, la main de l’Amérique est visible. On parle de l’immixtion de la Russie, mais comment peut-elle s’immiscer, alors qu’elle est née là ? La Rus de Kiev est née là, et s’est développée sans interruption pendant 1030 années. Le fait que les États occidentaux, l’Union européenne et, avant tout l’Amérique, attisent et soutiennent les guerres fratricides, comme ils l’ont fait chez nous au Kosovo, démontre que ce qui se produit en Ukraine est le deuxième acte de la tragédie du Kosovo : ils ont fait d’un groupe de malfaiteurs et de criminels, qui font honte au digne peuple albanais, les dirigeants du Kosovo et ont reconnu le soi-disant Kosovo indépendant, tandis que l’Église orthodoxe de Dieu, notre culture séculaire et le peuple serbe en sont expulsés. Ce qu’ont commencé les communistes a été poursuivi par le bloc de l’OTAN par ses bombardements de la Serbie et du Monténégro. Ce qui a commencé en Russie avec l’arrivée au pouvoir des bolcheviques et l’assassinat de la famille impériale donne maintenant de tels fruits amers. Je regrette que le patriarche de Constantinople n’ait pas compris à quel point ces problèmes sont profonds et sérieux. Il est parti d’une bonne intention : réunifier, mais la voie choisie n’est pas celle de la réunification, mais seulement de l’aggravation des difficultés qui se sont emparées de l’Ukraine, de la même façon que la création dans l’Église orthodoxe d’un schisme profond qui, indubitablement, n’apportera aucun bon fruit, si de telles tentatives sont poursuivies. Et non seulement chez les Russes et les Ukrainiens, mais chez nous aussi. En effet, ce Denisenko est le seul à avoir reconnu notre Miraš Dedeić [chef de la pseudo-Église du Monténégro, ndt] que le Patriarcat de Constantinople a destitué de la prêtrise et anathématisé. Nous avons communiqué à ce sujet avec le patriarche de Constantinople, mais il n’a pas répondu jusqu’à présent. Bien sûr, il ne reconnaît pas Dedeić. Mais par cet acte, en recevant celui [Denisenko] qui soutient tous les schismes dans les autres endroits comme structures canoniques, il renforce contre sa volonté les schismes qui minent l’unité de l’Église orthodoxe. Et ce sur le fondement de l’ethno-phylétisme condamné antérieurement par l’Église. Même le Concile de Crète (il est dommage que le Patriarcat de Moscou n’y ait pas participé, mais malgré cela, ses décisions restent en vigueur) a confirmé les décisions du concile de 1872 condamnant l’ethno-phylétisme comme une hérésie et comme un venin qui détruit l’unité de l’Église. Constantinople a confirmé et signé cette décision du grand concile et c’est maintenant précisément sur la base de l’ethno-phylétisme – ukrainien à caractère séculier – et sur la base des demandes de personnes formées sous l’influence du bolchevisme, et encore des admirateurs de Bandera, des fascistes ukrainiens et anciens nazis – qu’il crée une Église. Cela est-il normal ? Non. Sans parler du fait que Denisenko prétendait, en tant que métropolite d’Ukraine, au poste de patriarche de Moscou et, lorsqu’il ne fut pas élu, s’est déclaré lui-même patriarche. Telle est sa folie. Comment déclarer normal tout cela, sans accord de l’Église-mère ? Or, l’Église-mère de l’Ukraine n’est pas le Patriarcat de Constantinople, mais depuis plus de 300 ans, lPatriarcat de Moscou.

– Récemment Milo Đukanović, le président du Monténégro, a déclaré que l’Église russe est la force d’intervention des intérêts impériaux russes. Que voulait-il dire ?

– Il faut le lui demander. Probablement, il supposait que la métropole du Monténégro qui existe ici 800 ans, maintient sa relation envers l’Église russe et la Russie, maintenant tout comme dans le passé, et particulièrement à l’époque du métropolite Danilo. S’il n’y avait pas eu, comme il l’exprime « la Russie impériale », il n’y aurait pas non plus de Monténégro. Ni en 1878, ni plus tard. Le tsar Nicolas II a sauvé la Serbie et le Monténégro en 1915 et 1916, lorsque le Monténégro était contraint de capituler, et alors que le roi Pierre, avec toute l’armée serbe, se retirait par le Kosovo jusqu’à la côte albanaise. Alors le tsar russe a émis un ultimatum menaçant, suivant lequel, si les alliés n’aidaient pas l’armée serbe à se sauver (l’armée austro-hongroise poursuivait de près les Serbes), la Russie signerait une paix séparée avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. C’est ainsi que les alliés envoyèrent des bateaux pour sauver les Serbes. Si Nicolas II avait signé une paix séparée, il n’aurait pas été tué et sa famille n’aurait pas été anéantie. Le kaiser envoya Lénine et a accompli la révolution à Petrograd en 1916-1917. Le tsar et sa famille ont été tués par les bolcheviques, en fait par les Allemands. C’est lui, sa famille, et la Russie impériale qui ont payé de leur vie le salut de leurs alliés, la Serbie et le Monténégro.

– De quoi s’agit-il ? De quelle « Russie impérialiste » s’agit-il ?

– Le Monténégro, depuis 1700 et jusqu’à maintenant, a été créé par les efforts de la Russie. Tant son éducation que son organisation jusqu’au roi Nicolas en 1918. Le diocèse métropolitain [du Monténégro] ne fait que continuer la tradition. Et aucune Russie impérialiste ne s’en mêle. Des évêques russes viennent chez nous, avec lesquels, récemment, au monastère de Duklevo, avons érigé un monument aux saints martyrs impériaux, sur lequel sont sculptés leurs visages. C’est peut-être le plus beau monument à la famille impériale. Si c’est cela l’impérialisme… Je dis parfois que ce sont « les sanctions du diocèse métropolitain contre la Russie »… M. Đukanović, dans sa lutte avec « l’impérialisme russe », est devenu un jouet dans les mains de l’empire d’Europe occidentale, d’Amérique et du bloc de l’OTAN. Ceux qui ont bombardé le Monténégro, la Serbie et le Kosovo, qui faisait partie du Monténégro lorsque celui-ci était un royaume indépendant. Maintenant, le Kosovo est reconnu par Đukanović, tandis que les Russes ont tenté de sauver l’unité de notre peuple et de notre État. Malheureusement, la Russie n’était pas dirigée alors par son président actuel, mais par son prédécesseur, qui ne comprenait pas cela. Aussi, je ne comprends pas ce que Đukanović sous-entend par « impérialisme ». Si c’est ce dont j’ai parlé, alors oui. Pour revenir à la décision de Constantinople, j’ajouterais que cette décision provoque la catastrophe pour le Patriarcat de Constantinople et l’unité de l’Église orthodoxe. Aussi, nous espérons que très prochainement, comme l’a demandé le Patriarcat de Moscou et les autres Églises locales, qui en ont pleinement le droit, cette question sera résolue au niveau panorthodoxe. La question de l’Ukraine ne peut être réglée par une seule Église locale, car cette question est si large qu’elle demande la participation de toutes les Églises orthodoxes. Cette question est plus importante que toutes celles qui ont été discutées en Crète. Aussi, la position de Constantinople étonne. En effet, elle s’est toujours adressée aux autres Églises locales (par exemple, pendant le schisme dans l’Église bulgare en 1994, Constantinople a invité les représentants de toutes les Églises locales à régler le problème du schisme de façon canonique), tandis que maintenant, des discussions ont commencé, sur la base du précédent ukrainien, au sujet de la question de l’Église orthodoxe de Macédoine, laquelle serait réglée par l’intervention sur son territoire d’une autre Église locale. Le patriarche œcuménique n’en est empêché que par le fait que son exigence quant à la renonciation à l’appellation « Église orthodoxe de Macédoine » (en Ukraine, l’appellation « Église orthodoxe d’Ukraine » ne le gêne pas) n’a pas été remplie. La question est qu’il y avait la Macédoine, remontant à Alexandre de Macédoine et au roi Philippe, et là nous revenons à la question des mythes communistes. Comme au Monténégro, les néo-communistes continuent à les développer. Ils ont exigé que la métropole du Monténégro, c’est-à-dire l’Église orthodoxe serbe, soit enregistrée à nouveau, comme si elle est été née hier. La loi de 1987 prévoit l’enregistrement des seules communautés religieuses nouvelles, et non des Églises et des communautés religieuses traditionnelles. Et maintenant, nos néo-communistes ont commencé à exiger cela et c’est à peine s’ils n’organisent pas de persécutions. Chez nous vivent des moines et des moniales russes, des prêtres de République de Serbie (Bosnie) et de Serbie. On ne leur donne pas le permis de séjour parce qu’ils ne sont pas citoyens du Monténégro. Cette même approche est réalisée en Macédoine. Le soi-disant métropolite du Monténégro, une création des néo-communistes, Dedeić, destitué par le patriarche de Constantinople, a été reconnu seulement par Philarète. Depuis des années, il concélèbre avec lui. Et comment agira maintenant Constantinople, s’il reconnaît Philarète qui est destitué, transgressant ainsi les décisions du Patriarcat de Moscou ? Alors il lui faudra reconnaître aussi ceux qui concélèbrent avec Philarète et celui qui a été lui-même destitué par Constantinople ! Aussi, nos frères de Constantinople on mal raisonné. Je prie le Seigneur pour qu’Il les aide. Et aussi pour que le Patriarcat de Moscou et nos frères en Ukraine, avec humilité et patience, surmontent un schisme malsain, qui n’est rien d’autre que le fruit de tout ce qui s’est passé, particulièrement dans les années 1920. L’Église est la seule force qui réunit les peuples. Or, maintenant, les forces démoniaques de ce monde et les forces destructrices à l’intérieur de l’Église ainsi que les dirigeants de ce monde réalisent de véritables desseins impérialistes. La guerre en Ukraine continue, et maintenant Constantinople confirme [par sa conduite] que cette guerre est dirigée contre l’Église et l’unité du peuple de Dieu et contre la Russie comme le plus grand pays orthodoxe. Ce n’est pas bon et il n’y a rien de bon pour Constantinople non plus. Elle n’avait pas le droit d’accomplir un tel pas. Il y a encore un espoir que les gens reviendront malgré tout à la raison et au véritable ordre canonique. Comme je l’ai déjà dit, de telles actions de Constantinople remettent en question sa primauté. Je le répète, elle fonde ses actions sur le fait qu’elle est capitale impériale, or elle n’existe plus depuis le XVème siècle. Elle n’existe plus ni en Russie, ni à Constantinople. Aussi, même s’il n’y a plus d’empire, russe ou romain d’Orient, l’Église est restée et elle doit fonctionner sur des bases évangéliques saines. C’est ainsi qu’elle fonctionnait jusqu’à l’empereur Constantin.

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Source: Orthodoxie.com

Le patriarche de Serbie Irénée : « Ce que fait le patriarche œcuménique est inouï ! »

Le patriarche de Serbie Irénée : « Ce que fait le patriarche œcuménique est inouï ! »

Le patriarche de Serbie Irénée : « Ce que fait le patriarche œcuménique est inouï ! »

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Le patriarche de Serbie s’est exprimé sur la chaîne télévisée de l’Église orthodoxe serbe « HRAM » (voir ci-dessous) au sujet des événements en Ukraine : « Actuellement, l’Église se trouve dans une grande épreuve. Une épreuve, une tentation, qui incite le premier hiérarque de notre Église, le patriarche de Constantinople, à prendre une décision qui peut être catastrophique pour l’Église, à faire ce qu’il n’a aucun droit à faire : c’est de reconnaître une Église schismatique, et voire même de lui accorder l’autocéphalie, c’est inouï ! Nous – je pense toutes les Églises – ferons tout,  pour montrer à quel point cette décision est catastrophique, afin que nous n’en arrivions pas à la division dans l’Église même, qui est encore plus catastrophique. Nous espérons que le Seigneur nous préservera de cette épreuve.

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Source: Orthodoxie.com

Une moniale orthodoxe parmi les victimes des inondations dans l’Aude

Une moniale orthodoxe parmi les victimes des inondations dans l’Aude
Une moniale orthodoxe parmi les victimes des inondations dans l’Aude

 

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Le monastère du Buisson Ardent, situé à Villardonnel, dans l’Aude a été durement frappé par les très fortes pluies qui ont provoqué des inondations dans la région.
La communauté monastique de la Résurrection se trouve dans la juridiction de la  métropole orthodoxe antiochienne d’Europe occidentale et centrale.
Sœur Elisabeth, une moniale de 88 ans a été retrouvée morte sous les cyprès qui bordent le monastère hier lundi en début de matinée.
Ces inondations sans précédent ont causé de très importants dégâts. Au milieu de la nuit, la véranda du rez-de chaussée a explosé, et lorsque les sœurs sont descendues le matin, elles ont constaté que tout était inondé. Elles ont expliqué avoir eu de l’eau jusqu’aux épaules. Des volontaires sont venus du voisinage afin d’aider la communauté à remettre les meubles et les objets à leur place.
La chapelle a été l’une des pièces les plus touchées. Les livres liturgiques ont été détruits par l’eau et la boue, les stalles ont été déplacées, brisées, mais, grâce à Dieu, les fresques qui ornent le cloître sont presque intactes.
Face à cette situation exceptionnelle, la solidarité des voisins et amis s’est immédiatement manifestée. Pour aider le monastère, vous pouvez faire un don par virement bancaire.

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Source: Orthodoxie.com

Vidéo ci-dessous : un reportage de France 3 Occitanie sur le nettoyage au monastère.

Fête de la paroisse St Michel & Ste Foy à Nérac

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Nos devoirs envers Saint Michel

 comme Chrétien et comme Français

Mes Frères, La dévotion aux Saints Anges est une de celles qui se recommandent le plus à tous les chrétiens, en raison de la mission qu’ils remplissent auprès de nous. Parmi eux, il en est un qui se désigne très spécialement à notre culte ; c’est le Prince de la milice céleste, Saint Michel. Comme Chrétien, comme Français nous avons à lui faire une part de notre piété.

 

I – Comme Chrétien

Nous devons l’honorer en tant que chrétien. Vous savez le rôle qu’il a joué à l’origine des temps. A la tête des cohortes angéliques, il a vengé les droits de Dieu outragés par la révolte de Lucifer et de ses partisans.

 

Depuis lors, la lutte commencée au ciel s’est continuée sur la terre. C’est là que les démons se réfugient pour y dévorer leur honte et assouvir contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise, leur implacable haine. Dans leur effroyable infortune, ils ne goûtent plus d’autre volupté que celle de faire des révoltés, de pervertir toute intelligence, tout cœur, toute volonté, de s’assurer des complices pour la destruction de cette « Femme » immortelle dont parle Saint Jean dans son Apocalypse, et qui se nomme l’Epouse du Christ.

Et la lutte n’a pas cessé au long des âges, elle se poursuit toujours plus acharnée, plus savante. Tandis qu’à la suite des persécutions des premiers siècles elle s’était localisée sur quelques points du globe, de nos jours, c’est de toutes parts qu’elle se déchaîne, ici ouverte, là hypocrite et sournoise, partout avec fureur telle que nous pouvons nous demander si ce n’est pas l’heure dont parle la liturgie : Venit tempus quale non fuit, ou celle dénoncée par la Sainte Ecriture : Hoec est hora… et protestas tenebrarum (Luc, XXII, 53).

Afin de la soutenir dans cette terrible guerre, Dieu a confié son Eglise à la protection de Saint Michel. Dès le VIIème siècle, Saint Grégoire le Grand disait : « Chaque fois que, dans l’Eglise, un acte de vaillance s’accomplit, c’est, d’après la tradition, à Saint Michel qu’on l’attribue. »

 

Il n’y a donc pas à s’étonner de la place d’honneur qui lui est faite dans la liturgie. Deux fêtes lui sont consacrées : celle de son Apparition au Mont-Gargan en Italie, le 8 mai 610, et celle que nous célébrons aujourd’hui.

II – Comme Français

Nous, fils de France, nous avons en outre une raison nationale d’honorer et de prier Saint Michel : c’est qu’il est le défenseur attitré de notre patrie.

Chaque nation a son ange tutélaire. Or, depuis longtemps, nos pères ont choisi Saint Michel comme patron de la France. En 709, entre les côtes de Bretagne et de Normandie, il apparaissait sur un rocher aride, qui surgit, tel un géant, au milieu des flots. Il demandait qu’une chapelle lui fût bâtie. Des prodiges s’y accomplirent. A la fin de ce même VIIIème siècle, Charlemagne y vint en pèlerinage ; peu après il fit proclamer l’Archange « Patronus et Princeps imperii Galliarum. Patron et Prince de l’empire des Gaules », et il voulut que son image fût peinte sur ses étendards. A partir de ce moment, Saint Michel devint et se montra le soldat de la France, contre les incursions des Anglais en particulier.

L’intervention la plus signalée du Prince des Anges a été la vocation de notre Jeanne d’Arc et la préparation de l’humble bergère à sa sublime mission. C’est lui qui, pendant deux ans, l’initia aux malheurs du royaume et la pressa, « de par Dieu », de se porter à sa délivrance, puisque tels étaient les desseins du Très-Haut. C’est lui qui se fit son éducateur et l’encouragea à surmonter les oppositions qui lui venaient de sa famille et du sire de Baudricourt : c’est lui qui lui répétait : « Va, fille de Dieu, va ! » jusqu’à ce qu’elle se fût mise en route. Qui ne voit que dans les circonstances présentes, le recours à Saint-Michel s’impose à tous les chrétiens français ? Si notre territoire n’est plus envahi comme au XVème siècle et comme il l’était encore il y a quelque cinquante ans par les armées étrangères, il reste toujours fortement menacé par l’athéisme.

Mais c’est surtout à l’intérieur, comme au temps de Jeanne d’Arc, que des factions se disputent le pays et mettent en péril son existence même. Satan met la division dans tous les rangs de la société, affaiblit par tous les moyens le sens religieux, le sens moral et jusqu’au patriotisme lui-même.

La dévotion à Saint Michel est donc, pour les chrétiens de France, plus opportune que jamais, puisque notre patrie est plus particulièrement le point stratégique des assauts de l’enfer.

Aussi bien, tournons-nous vers le Prince de la milice céleste ; redisons-lui avec toute notre confiance la prière quotidienne : « Defende nos in praelio, contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium ». Qu’il daigne refouler le démon des discordes, des divisions, des haines, le démon de l’impiété et de l’immortalité ; qu’il daigne nous aider à regagner les hauteurs dans la paix, pour la grandeur de la France et pour le triomphe de la Sainte Eglise

 

Il nous sera permis alors de répéter, avec espérance, la parole de l’Apocalypse : « Michel et ses anges combattaient contre le Dragon ; le Dragon et ses anges combattaient aussi à leur côté ; mais ceux-ci ne pouvaient prévaloir (XII, 7).

 

Continuons de l’invoquer pour notre pays et redisons-lui souvent cette prière :

« Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon ; que Dieu exerce sur lui son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes. »

Amen.

 

Le patriarche Irénée visite le Mont Athos

Le patriarche de Serbie Irénée visite le Mont Athos

Le patriarche de Serbie Irénée visite le Mont Athos

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Dès son arrivée sur le Mont Athos, le 1er octobre, le patriarche Irénée s’est rendu à Karyès, où il a été reçu solennellement par les membres de la Sainte Épistasie et le gouverneur civil de la Sainte Montagne, Konstantinos Dimtsas. Après la doxologie en l’église du Protaton, une réception officielle a eu lieu dans le bâtiment de la Sainte Épistasie. De Karyès, le patriarche s’est rendu au monastère de Chilandar, où il a été accueilli par l’higoumène, l’archimandrite Méthode, et sa communauté. Le 2 octobre, le patriarche Irénée a célébré la sainte Liturgie en l’église du monastère, dédiée l’Entrée au Temple de la Très sainte Mère de Dieu. Un grand nombre de fidèles, venus vénérer l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu dite « Tricheroussa » (« aux trois mains »), ont assisté à la Liturgie patriarcale.

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Source: Orthodoxie.com

Le pape et patriarche d’Alexandrie Théodore II a appelé les Ukrainiens à demeurer dans l’Église canonique

Le pape et patriarche d’Alexandrie Théodore II a appelé les Ukrainiens à demeurer dans l’Église canonique

Le pape et patriarche d’Alexandrie Théodore II a appelé les Ukrainiens à demeurer dans l’Église canonique

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Lors de sa visite amicale au diocèse d’Odessa de l’Église orthodoxe d’Ukraine, le patriarche d’Alexandrie Théodore II a appelé les Ukrainiens à demeurer les fidèles enfants de l’Église canonique présidée par le métropolite de Kiev Onuphre. Après un office d’intercession pour l’unité de l’Église du Christ, la cessation des schismes et la paix en Ukraine, célébré en la cathédrale de la Transfiguration du Sauveur à Odessa, le 27 septembre 2018, le patriarche a dit : « Je suis venu ici afin de vous dire : demeurez dans la foi orthodoxe, dans l’Église canonique. L’apôtre Pierre, au premier siècle a vu la Tunique du Christ déchirée. Cette Tunique a été ensanglantée tant d’années. Et il faut tenir cette Tunique dans nos cœurs ». Comme l’a fait remarquer le primat de l’Église orthodoxe d’Alexandrie, « il y a en Ukraine une Église canonique qui est présidée par S.B. le métropolite Onuphre, un homme béni de Dieu et un véritable moine. La semaine dernière, j’ai rendu visite à l’Église orthodoxe de Pologne et j’ai signé avec le métropolite Sava un document selon lequel nous nous trouvons aux côtés de l’Église canonique d’Ukraine. Nous sommes avec ceux qui veulent une Orthodoxie en paix, parce que mon amour est toujours avec vous », a souligné le hiérarque. S’adressant à celui-ci, le métropolite d’Odessa et Izmaïl Agathange a exprimé le souhait que, à l’aide de S.B. le patriarche Théodore II, la situation ecclésiale en Ukraine soit portée à la discussion des Primats des Églises locales orthodoxes. « Nous demandons à Votre Béatitude, d’avoir le discernement spirituel, de ne pas délaisser le peuple de Dieu qui s’adresse au Seigneur et à vous, parce que vous avez exercé votre ministère dans ce pays. Vous connaissez le peuple fidèle d’Ukraine, vous connaissez leur foi, leur espoir. Et nous croyons que le début de votre séjour sur la terre d’Odessa peut résoudre cette question, parce que ce le temps n’est pas venu de diviser, mais de préserver notre unité ecclésiale et rechercher ce qui sert à la paix, à l’unité et à l’édification réciproque », a déclaré le métropolite Agathange. À la fin de l’office, le patriarche d’Alexandrie a béni les nombreux fidèles et s’est exclamé « Le Christ est ressuscité », le peuple répondant « En vérité, Il est ressuscité ! » On peut visionner ci-dessous une vidéo de l’office et des allocutions. Le 28 septembre, le patriarche Théodore II a présidé la divine Liturgie en l’église grecque de la Sainte-Trinité à Odessa, où il a célébré de nombreuses années en tant que représentant du patriarcat d’Alexandrie.

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Source: Orthodoxie.com

Le métropolite Hilarion a rencontré le patriarche Irénée et les membres du Saint-Synode de l’Église orthodoxe serbe

Le métropolite Hilarion a rencontré le primat et les membres du Saint-Synode de l’Eglsie orthodoxe serbe

Le métropolite Hilarion a rencontré le primat et les membres du Saint-Synode de l’Église orthodoxe serbe

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Le 25 septembre 2018, avec la bénédiction de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, est arrivé dans la capitale serbe. Le 26 septembre, le métropolite Hilarion a rencontré Sa Sainteté le patriarche Irénée de Serbie et les membres du Saint-Synode de l’Eglise orthodoxe serbe : le métropolite Porphyre de Zagreb et de Ljubljana, l’évêque Irénée de Bačka, l’évêque Jean de Sumadija et l’évêque Milutin de Valjevo. L’entretien, qui s’est déroulé dans un climat de fraternité et de concorde, a porté sur la coopération entre les Eglises orthodoxes russe et serbe, ainsi que sur les rapports inter-orthodoxes. L’évêque Antoine de Moravici, recteur du métochion de l’Eglise orthodoxe serbe à Moscpou, et l’évêque Stéphane de Remesiana, vicaire de l’archevêché de Belgrade, prenaient part à la rencontre.

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Source: Orthodoxie.com