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Funérailles de Jeanne DUCOS de la paroisse de Tarbes

Notre fidèle JEANNE de la Paroisse de Tarbes, nous a quittés à 98 ans.

JEANNE Capbern est née le 16 novembre 1921 à Aire-sur-l’Adour (Landes) épouse DUCOS, décédée le 11 décembre 2019 à Pau (Béarn).

Les funérailles ont été célébrées par les Pères du Monastère St Gény de Lectoure, en l’église Sainte Quitterie d’Aire-sur-l’Adour, ce mardi 17 décembre, puis a rejoint son époux au cimetière de la ville où les Pères l’ont accompagnée et où elle attend la résurrection.

QUI EST SAINTE QUITTERIE :

Selon la plupart des récits, la jeune Quitterie descendante de Julien l’Apostat et fille du roi Catilius, ayant voué sa virginité au Christ, repoussait les avances d’un prince wisigoth du nom de Germain, que ses parents voulaient lui faire épouser. Pour échapper à une insistance de plus en plus pressante, elle résolut de s’enfuir, et elle alla se refugier auprès d’une fontaine, sur le mont Colombien. Une série de prodiges plus merveilleux les uns que les autres lui ayant bientôt permis de convertir Leutimanus, le roi de la contrée, elle obtint de lui de nombreux bienfaits en faveur de l’Église. Mais Germain retrouva sa trace et comme il essuyait un nouveau refus, il l’a fit condamner à mort. Au pied de la colline du Mas dans l’actuelle rue Sainte-Quitterie, elle fut décapitée. Des anges lui apparurent alors et demandèrent à la martyre de prendre sa tête dans les bras, et de la porter jusqu’au sarcophage de marbre qui lui avait été préparé, dans la crypte, sur le mont Colombien. Elle fut canonisée en 585 au Concile de Tolède.

Vers le Xe siècle, se crée le culte de SAINTE-QUITTERIE, et l’on vient de loin prier la sainte pour la guérison des malades, mais également des déments, que l’on met en sûreté dans le petit cachot situé dans la chapelle SAINT-PHILIBERT comme en témoignent les bracelets scellés au mur.

L’ÉGLISE SAINTE QUITTERIE

Les légions romaines conduites par CRASSUS occupent notre région 56 ans avant la naissance du Christ. Aire sera une place forte “l’oppidum”. Les Romains édifient, sur la colline du Mas, un temple dédié au dieu de la guerre “MARS”. En 410, saccage de Rome par les Wisigoths, les légions repartent sur Rome et les Wisigoths occupent à leur tour notre contrée. Le temple abandonné deviendra l’église SAINT-PIERRE au Ve siècle.

Cette première église souffrira beaucoup lors du passage des Sarrazins et ensuite en grande partie détruite par les Vikings en 850.

C’est en 1090 que commence la construction de l’église actuelle, ainsi que la construction d’une abbaye. Le temple deviendra la CRYPTE.

Au XIe siècle la partie avant est construite avec chœur et absidioles romanes. Au XIIe siècle la nef est édifiée et sera gothique. Au XIIIe siècle le porche également gothique, sera très endommagé par le feu aux guerres de religions.

LA CRYPTE ET LE SARCOPHAGE

À l’origine, temple romain dédié au dieu MARS. Dans l’arcosolium, le sarcophage de SAINTE-QUITTERIE en marbre blanc de SAINT-BÉAT (Haute-Garonne) daté récemment par les spécialistes du C.N.R.S. fin IIIe siècle et viendrait d’après Charles SORBETS de SAINT-BERTRAND-de-COMMINGES.

Sur la cuve de droite à gauche :

1 – Création de l’homme

2 – Adam et Ève

3 – Le bon pasteur

4 – Daniel dans la fosse aux lions

5 – Résurrection de Lazare

Aux extrémités, sur les faces latérales sculptées tardivement :

Jonas se reposant – à droite

Jonas jeté à l’eau – à gauche

– sur la dalle de fermeture :

aux angles : Têtes des Dioscures

à droite en façade :

1 – Tobie

2 – Jonas sortant du monstre marin

3 – Le paralytique guéri portant son lit

4 – Sacrifice d’Abraham

La Basilique St Gény de Lectoure possède une relique de Ste Quitterie et la Salle du Chapitre du Monastère est placée sous sa protection où est vénérée son Icône.

TROPAIRE :

Noble vierge QUITTERIE, tu es sortie victorieuse de ton martyre en Gascogne. La gloire de ton renom se répand comme un parfum de spirituelle odeur. Toi l’ardente défenseur de l’héritage de notre tradition, au mépris des païens et incultes. Dans les Sept parties de notre Langue d’Oc, nous célébrons en ce jour ta mémoire, pour transmettre la foi à notre Terre maternelle. Garde nous honorable QUITTERIE de la mort et de la maladie. Par tes prières fais de nous des fidèles de l’enseignement des Pères, et la grâce de sauver nos âmes.

FÊTE : 22 MAI

Recension, le Monastère de Hilandar au Mont Athos par Ljubomir Mihailović

Brouillon auto

Ljubomir Mihailović, « Le monastère de Chilandar (Hilandar) sur la Sainte Montagne », Éditions Metokhia, Paris, 2019, 151 p.
Continuant sa série d’ouvrages consacrés à la présentation des monastères et églises orthodoxes de Serbie, Ljubomir Mihailović nous propose ici un volume sur le plus prestigieux des monastères serbes, celui de Chilandar au Mont-Athos. Fondé et richement doté, au XIIIe siècle, par saint Sava et son père saint Syméon le Myroblite (roi de Serbie devenu moine à l’Athos), il est aussi l’un des plus beaux de la Sainte Montagne.
L’ouvrage porte principalement sur l’évolution historique du monastère au cours des siècles, fortement soutenu par les successeurs des fondateurs: le roi Milutin, le puissant roi Dušan, grand bienfaiteur des Balkans, de la Grèce et du Mont-Athos, le prince Lazare, la famille Brancović, avant que, la Serbie étant sous occupation ottomane, la Russie ne prenne le relai. Comme tous les monastères de l’Athos, Chilandar a connu au XXe siècle une baisse du nombre de ses moines, puis une renaissance dans les années 70 où il a connu un rétablissement de la vie cénobitique. L’incendie du monastère en mars 2004 fut une terrible épreuve dont s’émut le monde entier; les bâtiments ont cependant retrouvé aujourd’hui leur aspect d’origine grâce à un remarquable travail de reconstruction et de restauration.
L’auteur ne se contente pas de suivre l’évolution historique du monastère et de ses dépendances (dont certaines sont très importantes). Il présente aussi le Typikon du monastère, ses icônes prestigieuses (outre plusieurs icônes miraculeuses connues – dont la Mère de Dieu « aux trois mains », ayant appartenu à saint Jean Damascène – le monastère possède l’une des plus belles collections d’icônes anciennes de l’Athos), et plusieurs figures spirituelles anciennes et contemporaines qui ont contribué à son rayonnement spirituel (le moine Mitrophane, le prohigoumène Nikanor, le moine Jovan, le hiéromoine Kirilo, et le charismatique higoumène actuel, l’archimandrite Métodije).
Le livre peut être acquis à l’église Saint-Sava, rue du Simplon, Paris  XVIIIe.

Jean-Claude Larchet.

Communiqué de presse du Conseil épiscopal de l’Église orthodoxe serbe au Monténégro

Communiqué de presse du Conseil épiscopal de l’Église orthodoxe serbe au Monténégro

Suite à la promulgation de la loi spoliant les églises et biens ecclésiastiques de l’Église orthodoxe au Monténégro, les membres du Conseil épiscopal de celle-ci ont publié le communiqué de presse suivant 

« Podgorica, le 29 décembre 2019

Le Conseil épiscopal de l’Église orthodoxe serbe au Monténégro qui, par décision de la sainte Assemblée des hiérarques de l’Église orthodoxe serbe du mois de mai 2006, est constitué des évêques du diocèse métropolitain du Monténégro et du Littoral, du diocèse de Budimlje-Nikšić, du diocèse de Mileševo et de l’évêché de Zahumlje-Herzégovine et du Littoral, s’est réuni à Podgorica les 28 et 29 décembre de l’année du Seigneur 2019. L’évêque de Dioclée Méthode, vicaire du métropolite du Monténégro et du Littoral n’y a pas participé, en raison des violences physiques exercées à son égard par la police sur le pont de Djurdjevića Tara le 26 décembre et à cause desquelles il est retenu à l’hôpital de l’académie militaire de médecine à Belgrade. Les hiérarques réunis lui souhaitent un prompt rétablissement et un retour prochain. À l’issue de l’office d’intercession à la Très sainte Mère de Dieu – célébré lors des malheurs et des épreuves – et qui a eu lieu le samedi 28 décembre en la cathédrale de la Résurrection du Christ à Podgorica, s’est tenue la session du Conseil épiscopal au cours de laquelle les hiérarques ont évoqué la situation nouvellement créée, dans laquelle s’est trouvée la sainte Église orthodoxe de Dieu après l’adoption par le Parlement du Monténégro de la loi anticonstitutionnelle, ouvertement anti-ecclésiale et discriminatoire sur « la liberté religieuse ou confessionnelle et la situation juridique des confessions religieuses ». Les évêques sont convenus que la promulgation d’une telle loi et ce sans dialogue préalable, avec de nombreuses violations procédurales et des incompatibilités avec les normes internationales, est indubitablement dirigée contre l’Église orthodoxe, concrètement contre le Patriarcat de Serbie, étant donnée que les autres Églises et confessions religieuses traditionnelles ont déjà réglé au moyen d’accords les questions litigieuses avec l’État monténégrin, ce qui n’a pas été accordé à l’Église orthodoxe serbe. Cela est confirmé tant par les déclarations des plus hauts fonctionnaires de l’État et des membres du parti au pouvoir, que par les discussions des députés de ce parti au Parlement monténégrin, et particulièrement par le refus des autorités du Monténégro d’accepter toute solution proposée par l’Église. Depuis des jours déjà, nous sommes témoins de la jubilation de tous ceux qui haïssent l’Église orthodoxe et des nationalistes néo-monténégrins acharnés, pour la plupart des athées militants, qui fêtent la victoire sur l’Église du Christ. Ceux-ci oublient l’ancienne vérité de la Sainte Écriture selon laquelle « les portes de l’enfer ne prévaudront pas » contre l’Église de Dieu. Beaucoup de puissants sont venus et sont partis, mais l’Église de Dieu est restée et a survécu. Les hiérarques du Monténégro rejettent toutes les accusations selon lesquelles l’Église de Dieu au Monténégro est un représentant ou un vestige de quelque idéologie impérialiste ou politique. C’est exactement le contraire, car l’adoption de cette loi et la spoliation des biens ecclésiastiques doit servir en quelque sorte à discipliner l’Église afin qu’elle ne soit pas la servante de la matrice idéologico-politique de l’actuel régime monténégrin. La seule « idéologie » de l’Église et son seul ministère à travers les siècles a été et restera l’Évangile de Dieu et le service du Christ notre Dieu, crucifié et ressuscité. Les évêques ont confirmé les conclusions de leur conférence téléphonique du 26 décembre 2019 et ont exprimé leur détermination à s’opposer à cette injustice à laquelle l’Église fait face, par tous les mécanismes juridiques nationaux, mais aussi en s’adressant aux institutions internationales compétentes pour la défense des droits et des libertés de l’homme. Le Conseil épiscopal informe le public qu’il sait que des dispositions très similaires à celles visant la spoliation des biens ecclésiastiques au Monténégro, se trouvent également en instance de procédure devant les organes des autorités de Priština, dont l’intention est d’ôter au diocèse de Ras et Prizren du Patriarcat de Serbie ses droits de propriété sur nos anciens lieux saints et églises au Kosovo et en Métochie. Le Conseil épiscopal et tous les évêques expriment individuellement l’attachement à notre tradition huit fois séculaire et restent jusqu’au bout fidèles à la structure canonique du Patriarcat de Peć / Serbie, rappelant que chacun des diocèses de celui-ci est l’héritier des anciens évêchés qui ont été fondés au XIIIème siècle par S. Sava, le premier archevêques des terres serbes et du littoral. Les évêques appellent le peuple orthodoxe fidèles du Monténégro à ne pas désespérer et à mettre sa confiance en Dieu et Sa puissance. En ces jours précédant Noël, nous devons nous rassembler dans les églises pour prier avec notre dignité et notre détermination chrétiennes, sans céder aux provocations de ceux dont le but est la séparation entre frères, et nous montrons ainsi que le régime monténégrin ne nous a nullement ébranlés ou effrayés dans notre effort déterminé de défendre nos lieux saints et nos droits et libertés religieuses. « Dure est la noix, fruit singulier, tu as cherché à la casser mais tu t’es cassé les dents » [Niegoch]. Toutes les communautés ecclésiales de nos diocèses sont libres d’exprimer dans un esprit de prière, dans un esprit de paix chrétien et de concorde fraternelle, de façon appropriée, leur position contre la menace pesant sur les droits et libertés fondamentales des croyants. Nous exhortons toutes les forces de la police et leurs chefs, tous jusqu’au Président au Premier ministre, à ne pas recourir à la force, utilisée même contre les évêques, qui se rassemblent pacifiquement pour défendre et réaliser leurs droits religieux. Nous leur rappelons qu’à maintes reprises nous leur avons dit publiquement que le mépris envers l’Église orthodoxe, qui se manifeste depuis presque les deux dernières décennies, et qui a été démontré dans le processus de la préparation et de la promulgation de cet acte législatif honteux, peut entraîner de graves conséquences pour la société monténégrine, et aussi qu’elle détruit la paix et l’harmonie fraternelle qui sont le trésor inestimable de toute société contemporaine. La promulgation d’une telle loi ne sert pas l’honneur et n’attire pas la bénédiction, ni sur ceux qui l’ont proposés, ni sur ceux qui l’ont voté et promulgué. Ce faisant, tous ceux qui sont orthodoxes, nous le constatons avec tristesse, se sont eux-mêmes exclus de l’Église orthodoxe, et par voie de conséquence sont excommuniés. Aussi, nous ordonnons à notre pieux clergé, de ne leur administrer « aucun rite ecclésial » selon l’expression de S. Pierre de Cetinje, jusqu’à leur repentir, pour lequel nous prions. Nous appelons les détenteurs du pouvoir de rassembler leurs forces et, dans les plus brefs délais, d’ouvrir un véritable dialogue afin de rectifier ce qui peut l’être, avant que l’application éventuelle de cette loi ne devienne la source de graves divisions de la société avec des conséquences imprévisibles. Seul un accord pourrait être une véritable victoire du Monténégro et de tous les citoyens monténégrins.

AMPHILOQUE, archevêque de Cetinje, métropolite du Monténégro et du Littoral, ATHANASE, évêque de Mileševo, JOANNICE, évêque de Budimlja-Nikšić, DIMITRI, évêque de Zahumlje-Herzégovine et du Littoral, ATHANASE, évêque émérite de Zahumlje-Herzégovine ».

Source

Traduction: Orthodoxie.com

Baptême d’Éléné à Lectoure

Le samedi 7 décembre 2019 en l’abbatiale St Gény à Lectoure, le Rév. Père ANTOINE a baptisé Éléné ANIASHVILI, née à Albi le 28.08.2019, en présence des Parents Taorniké et Natia, née KAZARASHVILI, du parrain Lekso KAVLASHVILI et de quelques membres de la Famille.

Évangile baptismal

En ce temps-là, les onze Disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui; quelques-uns cependant hésitaient encore. Et Jésus, s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du saint Esprit, leur appre­nant à observer tout ce que je vous ai prescrit ; et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen.

Credo

JE CROIS EN UN SEUL DIEU, LE PÈRE TOUT PUISSANT, CRÉATEUR DU CIEL ET DE LA TERRE ET DE TOUTES LES CHOSES VISIBLES ET INVISIBLES.
ET EN UN SEUL SEIGNEUR, JÉSUS CHRIST, FILS SEUL EN­GENDRÉ DE DIEU, NÉ DU PÈRE AVANT TOUS LE SIÈCLES, LUMIÈRE DE LUMIÈRE, VRAI DIEU DE VRAI DIEU, ENGEN­DRÉ NON-CRÉÉ, CONSUBSTANTIEL AU PÈRE, PAR QUI TOUT A ÉTÉ FAIT.
QUI, POUR NOUS, HOMMES, ET POUR NOTRE SALUT, EST DESCENDU DES CIEUX, S’EST INCARNÉ DU SAINT ESPRIT ET DE MARIE LA VIERGE ET S’EST FAIT HOMME.
IL A ÉTÉ CRUCIFIÉ POUR NOUS SOUS PONCE PILATE, A SOUFFERT ET A ÉTÉ ENSEVELI ET IL EST RESSUSCITÉ LE TROISIÈME JOUR SELON LES ÉCRITURES.
ET IL EST MONTÉ AU CIEL ET SIÈGE À LA DROITE DU PÈRE D’OÙ IL REVIENDRA AVEC GLOIRE JUGER LES VI­VANTS ET LES MORTS ET SON RÈGNE N ‘AURA POINT DE FIN.
ET EN L’ESPRIT SAINT, SEIGNEUR QUI DONNE LA VIE, QUI PROCÈDE DU PÈRE, QUI EST ADORÉ ET GLORIFIÉ AVEC LE PÈRE ET LE FILS, QUI A PARLÉ PAR LES PROPHÈTES.
EN L’ÉGLISE UNE, SAINTE, CATHOLIQUE ET APOSTOLI­QUE. JE CONFESSE UN SEUL BAPTÊME POUR LA RÉMIS­SION DES PÉCHÉS. J’ATTENDS LA RÉSURRECTION DES MORTS ET LA VIE DU SIÈCLE À VENIR. AMEN.

Un Noël solidaire en préparation avec Solidarité Kosovo

Jeudi 12/12/2019 :: Communiqué

Le départ au Kosovo approche pour les huit bénévoles de Solidarité Kosovo qui feront partie de la nouvelle édition du convoi d’hiver. Pour la 15e année consécutive, Solidarité Kosovo distribuera des colis cadeaux aux familles des enclaves du Kosovo-Métochie, du 26 décembre au 2 janvier, pour que la joie de Noël se partage cette année encore.

Les petites mains de Noël, à l’œuvre depuis septembre

Chez Solidarité Kosovo, les Pères et les Mères Noël se lèvent à 5 heures du matin, portent des chaussures de sécurité et savent manier un transpalette.
Tous les week-ends depuis le mois de septembre, une dizaine de bénévoles de l’association s’est donnée rendez-vous dans l’entrepôt logistique en Isère pour préparer les colis cadeaux de Noël.

Ils ont trié, inventorié et reconditionné des centaines de jouets, vêtements, matériels scolaires donnés gracieusement par des entreprises françaises.
Une grande partie a été achevée. Reste encore quelques palettes avant le départ du convoi de Noël. Pour les terminer, la valeureuse équipe est aujourd’hui encore sur le pont !

Et si vos vœux de fin d’année devenaient solidaires eux aussi ?

Solidarité Kosovo a besoin de vous pour l’aider à financer les frais de transport inhérents au convoi des 30m3 de cadeaux minutieusement préparés. L’association française vous invite à contribuer par votre générosité au Noël des enfants serbes du Kosovo en envoyant un don dès aujourd’hui à l’adresse suivante : Solidarité Kosovo, BP 1777, 38220 VIZILLE (chèque à l’ordre de «Solidarité Kosovo») ou directement via Paypal en cliquant ici.

Nous rappelons aux bienfaiteurs de Solidarité Kosovo que les dons versés avant le 31 décembre 2019 ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66 % de leur montant. À titre d’exemple, un don de 100 euros ne vous coûte en réalité que 34 euros après déduction fiscale.

Pour tous ces foyers chrétiens que vous aiderez, Solidarité Kosovo vous remercie du fond du cœur et vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël !

fête paroissiale de l’église de Toulouse

Bien Chers Frères,

     Le 15 septembre 1985, l’Archevêque Andréas d’Attique, en Grèce, consacrait cette première église orthodoxe en la Ville rose de Toulouse.

     Quel est le nom qui occupe aujourd’hui le cœur de chacun de nous, qui sommes réunis ici ? C’est sans aucun doute celui du saint hiérarque de la terre d’Occitanie, de notre cher et grand SATURNIN.

Fils d’Égée, roi d’Achaïe, notre saint naquit sur le sol de la Grèce qui nous transmet la grâce et le salut. Selon une tradition, il fut disciple de Saint Jean Baptiste, puis de Jésus-Christ, auquel il vint s’offrir, avec saint André, lorsqu’il eut ouï de lui par ce bienheureux Précurseur : « Voilà l’Agneau de Dieu, voilà Celui qui efface les péchés du monde ». Saint Grégoire de Tours pense qu’il arriva avec Saint Denys  et toute cette illustre troupe de missionnaires qui ont été les fondateurs de nos Églises pour aller conquérir à Jésus Christ ce grand royaume, alors morcelé, qui devait être le bouclier de la Foi et l’école de la piété en Occident.

     Certains esprits chagrins ou rationalistes verront dans ces souvenirs du passé une tradition que la légende a pu embellir, mais la légende ne crée par un fait, elle le suppose. « C’est, comme dirait Victor Hugo, c’est de l’Histoire écoutée aux portes de la légende. » Et puis, comme s’exprimait aussi Edmond Rostand : « Ce n’est pas toujours la légende qui ment. Un rêve est moins trompeur, parfois, qu’un document. »

Ce qui est vrai c’est qu’il prêche la vérité de l’Évangile et il tâche d’en bannir la superstition de l’idolâtrie; on le chargea d’injures, on le fouetta ignominieusement; on le jeta dans une espèce de fosse sale et obscure, chargé de chaînes et destitué de tout secours humain à Carcassonne. Sa patience triomphe de tant de maux et Dieu l’en délivra enfin pour continuer ses fonctions apostoliques.

« Oh ! Le beau jour où Toulouse  reçu dans ses murs l’émule et le cohéritier des apôtres, le pontife élu d’en haut, dont les vénérables pieds apportaient la paix réelle et durable, pour le faire succéder aux troubles et à la discorde » devait s’exclamer un historien ancien. À son arrivée dans notre ville, Saturnin y rencontra son ami Saint Martial, premier évêque de Limoges. Comme lui, il était envoyé dans les Gaules pour porter la bonne nouvelle à nos ancêtres, Martial évangélisait alors l’Aquitaine. La rencontre des deux saints fut pour eux une grande consolation, et Dieu voulut manifester  l’union de ces deux frères dans l’apostolat par un éclatant prodige qu’ils opérèrent ensemble.

Austris, fille du gouverneur de Toulouse, atteinte d’une maladie cancéreuse, qu’aucun remède humain ne pouvait guérir, fit appeler deux étrangers dont en vantait la puissance surnaturelle : « Puisque le Dieu crucifié que vous prêchez est si puissant, priez-le pour qu’il daigne me guérir » Ils lui répondirent : « Vous serez exaucée si vous l’adorez, si vous embrassez son culte et sa morale. » Elle acquiesça à cette exhortation, on lui conféra le Saint Baptême et au sortir des fonts sacrés elle se trouva délivrée de tout mal.

     Saint Saturnin était dispensateur et source intarissable. C’est au nom de ce Saint Amour qu’il avait parcouru à pied, un bâton à la main, un grand nombre de villes afin de faire connaître le grand Message, qu’il construisit des églises, qu’il ordonna des prêtres et des diacres. Apprenant le martyr de saint Papoul, il se rendit en hâte dans notre ville et ne tarda pas à y être arrêté, enchaîné, trainé au Capitole. On le somma de sacrifier aux idoles, et au nom de ce même amour, il refusa, fut dépouillé de ses vêtements, flagellé, conspué, couvert de crachats comme son Divin Maître. Alors, les idoles s’écroulèrent et vinrent rouler à ses pieds. Pleins de confusion et de rage, les prêtres païens l’attachèrent par les pieds, avec une corde, au taureau destiné au sacrifice, qu’ils lâchent en l’aiguillonnant : le taureau furieux se précipite sur la pente du Capitole, entrainant dans sa course furieuse la sainte victime, dont la tête se brise et le corps est mis en pièce.

     Par sa mort, il scella sa vie, par sa mort, il nous transmet un héritage ; par sa mort, il nous donne un exemple, car Saint Saturnin incarna dans sa personne les meilleures qualités de l’âme occitane, cette intrépidité que rien n’arrêtait ; il fut un modèle parfait des vertus chrétiennes au milieu d’un monde païen. En tant que Saint, Il appartient à l’Église Orthodoxe Universelle, mais c’est un saint de notre pays, notre ascète national, et nous sommes fiers de lui, nous le regardons avec admiration. C’est lui notre gloire, c’est lui notre fierté ! Par sa vie, par sa beauté lumineuse qui ravit les cœurs, il nous exhorte tous à le prier. Il nous porte à accomplir de grands actes au nom du Seigneur et au nom du salut de notre âme.

     Et pour terminer je voudrais rappeler une autre page de notre histoire. Le grand archevêque de Vienne, saint Avit, a gagné le jeune roi Sigismond de Bourgogne, à la foi orthodoxe, et par son zèle apostolique, il négocie sous les influences de la grâce, et à l’aide de la douce sainte Burgonde, Clotilde, ici présente par une fresque, la conversion du roi des Francs. Et il écrira à Clovis ce mot sublime, qui sera mon bouquet spirituel : « Votre Foi, c’est notre victoire ».

     Oui, que notre Foi intègre, orthodoxe, vivante… soit la victoire de Saint Saturnin et notre victoire, à nous humbles missionnaires du Christ. La Sainte Église le priant constamment dans ses tropaires :

          « Fidèles, honorons le protecteur de l’Occitanie, * le saint martyr et grand hiérarque SATURNIN * lui qui délivra nos ancêtres du paganisme. Qu’il protège en ce jour ceux qui l’acclament ainsi : * Gloire au Christ qui t’a glorifié, * gloire à Celui qui t’accorda la couronne du martyre, * gloire à Celui qui fit de toi une colonne de l’Orthodoxie. »

Amen !


29 NOVEMBRE

Mémoire du saint hiéromartyr
SATURNIN ou SERNIN
premier évêque de Toulouse
Œuvre de l’archidiacre Denis, 1997, complétée en avril 2000

VÊPRES

Lucernaire, t. 4

Toulouse fête en ce jour * le martyre de Saturnin, * cet apôtre envoyé par le pontife des Romains * pour évangéliser, dans la Narbonnaise, l’Aquitaine, le nord de l’Ibérie, * le futur peuple des Navarrais et des Castillans, * les habitants de la Gascogne, du Languedoc ; * et l’entière Occitanie * pour la prédication de sa parole rend grâces au Christ notre Dieu.

Orateur sacré, * illuminateur des païens, * baptiste de ceux qui renaissent par l’eau et l’Esprit, * les confirmant par l’onction, * successeur des Apôtres en l’épiscopat, * ordonnant les anciens dans le sacerdoce du Christ, * apôtre lui-même et saint martyr, * tel est Saturnin, dont nous vénérons la mémoire en ce jour.

Un apôtre déjà, * ayant reçu son appel * non des Disciples, mais du Christ directement, * Paul de Tarse, envoyé pour prêcher * la résurrection du Seigneur Jésus * non pas aux brebis d’Israël, mais à toutes les nations, * était passé par la Narbonnaise et l’Ibérie, * mais l’évangélisation de Toulouse fut l’œuvre de Saturnin.

t. 8

Louange au luminaire brillant * qui s’est levé dans la Grèce romanisée * où des parents, dévots de Saturne, lui donnèrent un nom * qui le vouait à un dieu mort, * mais dont la grâce du Christ * a fait le serviteur fidèle du Dieu vivant * et que la puissance de l’Esprit * du Levant fit passer en Occident * pour rendre témoignage au Soleil sans couchant.

Oubliant l’hellénique patrie * et la Rome de son baptême, Saturnin * se fit tout à tous au milieu des Toulousains ; * afin qu’ils puissent s’affranchir * du culte des dieux ténébreux, * il fit descendre sur eux la lumière du Christ ; * là où l’on sacrifiait des taureaux sur l’autel des démons, * il offrit le sacrifice non sanglant * en mémoire de celui qui ôte le péché du monde, Jésus, l’Agneau de Dieu.

Unissons à la louange du Trois-fois-Saint * l’éloge du saint évêque
martyr Saturnin, * rendant grâces à Dieu pour l’efficace apostolat * qui a permis à Toulouse d’exorciser les démons, * de hâter la perte des faux dieux * et de planter sur son capitole l’étendard de la foi, * la croix du Christ, qui depuis mille ans se laisse voir * évidée, cléchée, pommetée * sur la rouge bannière flottant dans le ciel azuré.

Gloire au Père

Sanctifiée par le sang du Martyr, * la capitale du royaume d’Aquitaine, puis du Languedoc et du Comté, * a drainé vers saint Jacques des flots de pèlerins ; * comme le prophète l’avait prédit * et comme le répète la populaire chanson, * les montagnes se sont abaissées pour aplanir le chemin * entre les reliques de l’apôtre Saturnin * et celles du Disciple du Christ, * qui rendent ensemble témoignage à l’amour du Seigneur.

Maintenant… Théotokion

Espérance de tous les chrétiens * et trésor de la Vie nouvelle, réjouis-toi, * purification de nos fautes et renouveau du monde entier ; * réjouis-toi, montagne ombragée par la forêt, * réjouis-toi, colonne de feu * et nuée de la suprême Clarté ; * par ton enfantement tu as éteint * la fournaise des faux dieux, * ô Vierge toute-pure et Mère du vrai Dieu.

Entrée. Prokimenon du jour. Lectures du commun des saints Hiéromartyrs : voir Parémies, pages 137-138.

Apostiches, t. 3

Seigneur, ton évêque martyr * a donné sa vie pour ton troupeau ; * par sa mort il a répandu son propre sang, * au lieu de celui des taureaux, * et il a éteint les holocaustes des faux dieux * pour faire briller ta lumière au triple feu.

Tes prêtres se revêtent de justice
et tes fidèles jubilent de joie.

Les idoles des païens * ont une bouche, mais ne peuvent s’en servir ; * à quoi bon leur offrir la chair et le sang des taureaux, * puisqu’ils ne peuvent boire ni manger ; * et, s’ils n’ont pas d’oreille pour écouter, * il est vain de les invoquer et les prier.

Exultent les saints dans la gloire,
qu’ils jubilent au lieu de leur repos !

Mais le Dieu des dieux, le Seigneur, a parlé, * il ne garde pas le silence, notre Dieu ; * il dit que tout gibier lui appartient, * comme le bétail qui pâture dans les champs ; * à la terre, du levant à l’occident, * c’est un sacrifice de louange qu’il demande uniquement.

Gloire au Père…

Par des cantiques louons le Seigneur, * par des hymnes de louange exaltons-le ; * cela plaît à Dieu plus qu’un jeune taureau ayant cornes et sabots ; * le sacrifice de louange lui rend gloire, et lui seul : * telle est la voie par laquelle il nous accorde son salut.

Maintenant… Théotokion

Réjouis-toi, Vierge pure qui fis poindre le Soleil * sur ceux qui dans les ténèbres gisaient, * réjouis-toi, rempart et protection * de ceux qui accourent vers toi de tout cœur ; * divine splendeur des vierges, réjouis-toi, * et protectrice de tous les chrétiens.

Tropaire, t. 4

Par les premiers Apôtres tu fus envoyé * comme premier évêque de Toulouse, Saturnin ; * dans les ténèbres des païens * tu as porté la lumière du Christ : * intercède auprès de lui pour que nos âmes soient sauvées.

MATINES

Cathisme I, t. 4

Bienheureux l’évêque Saturnin * que le Seigneur a trouvé * les reins ceints et la lampe allumée, * comme un serviteur attendant son retour ; * il l’a fait mettre à table, en vérité, * et s’est avancé pour lui servir * les délices éternelles au royaume des cieux.

Gloire… Maintenant… Théotokion

À celle qui dans le Temple fut nourrie, * dans le Saint des saints, parée de sagesse et de foi * et d’irréprochable virginité, l’archange Gabriel apporta le message des cieux : * Réjouis-toi, Vierge bénie * et de gloire comblée, * le Seigneur est avec toi.

Cathisme II, t. 7

Nous aussi, tenons-nous prêts, * car le Fils de l’homme viendra *
à l’heure où nous n’y pensons pas : * bienheureux serons-nous,
s’il trouve nos esprits éveillés, * prêts à lui ouvrir, en serviteurs
vigilants, * la porte de notre âme, quand il viendra et frappera.

Gloire… Maintenant… Théotokion

Seigneur, nous sommes ton peuple, les brebis de ton bercail : * vers toi ramène tes enfants dispersés ; * sous ta houlette rassemble
les brebis égarées, * de ton troupeau aie pitié, bon Pasteur, * par les prières de la Mère de Dieu, * seul Ami des hommes et Seigneur compatissant.

Après le Polyéléos :

Cathisme, t. 8

Impavide, l’évêque Saturnin * ne s’est pas enfui à l’approche du danger, * il n’a pas abandonné son troupeau à la vue de la Bête cornue, * mais à l’image du bon Pasteur il s’est sacrifié pour ses brebis, * afin qu’en abondance elles trouvent la vie.

Gloire… Maintenant… Théotokion

Mystique porte de notre vie, * Mère de Dieu et Vierge immaculée * délivre de tout danger les fidèles qui accourent vers toi, * afin que nous puissions glorifier ton enfantement * pour le salut de nos âmes.

Prokimenon, t. 7 : Exultent les saints dans la gloire, * qu’ils jubilent au lieu de leur repos ! Verset : Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez sa louange en l’assemblée des saints.

Évangile selon saint Luc : dans l’ Évangéliaire, page 88, n. 67.

Stichère, t. 6

Soyez sans crainte, dit le Seigneur * aux brebis de son troupeau, * imitez en cela votre évêque Saturnin, * que les faux dieux n’ont pas effrayé, * ces dieux imaginaires, qu’il savait inexistants * et qui, selon leurs prêtres, avaient crainte de lui, * comme les démons redoutent le pouvoir du bon Pasteur.

Le canon a pour acrostiche : Sernin, je te décerne un poème. Denis. Autres acrostiches, au Lucernaire : Toulouse, aux laudes : Sernin.

Ode 1, t. 2

Sur lui-même se repliant, * l’élément liquide s’est figé, * laissant en la mer Rouge comme un chemin * pour qu’à pied sec puisse y passer * Israël, chantant la louange du Sauveur * en des cantiques divins.

Gloire : Écoute nos supplications * et demande au Verbe et Sagesse de Dieu * de nous inspirer du haut du ciel * pour que malgré notre indignité * nous puissions en ton honneur, Saturnin, chanter des cantiques divins.

Théotokion : Réjouis-toi, urne du Parfum venu du ciel, * réjouis-toi, ô Vierge ayant reçu * comme toison la divine Rosée ; * fortifie tes serviteurs pour qu’ils puissent te chanter : * Réjouis-toi divine Génitrice qui, pour ceux des ténèbres, as fait briller, * par ton enfantement, l’inaccessible Clarté.

Ode 3

Nous tous qui sommes libres des antiques rets, * puisque sont brisées les dents des fauves dévorants,* ouvrons la bouche pour des chants de joie, * tressant une guirlande de nos hymnes pour louer * le Verbe qui se plaît à nous combler de ses dons.

Gloire : Ils se sont tus, les oracles des faux dieux * et le sang des taureaux cessa de dire l’avenir * à la venue de Saturnin, * qui adorait Dieu le Père, et non le père de Zeus, * et qui fêtait non le samedi, mais le jour du Seigneur.

Théotokion : Notre Dame, tu es l’encensoir d’or * dans lequel la cédule condamnant * notre premier père fut brûlée * au contact du feu divin * de la Braise ardente contenue dans ton sein.

Cathisme, t. 8

Jupiter, de même que Saturne ou Cronos, * dès sa mythique naissance était un faux Vivant : * dans le néant il est retourné grâce à la révélation de la sainte Trinité.

Gloire… Maintenant… Théotokion

Réjouis-toi, qui par la voix de l’Ange as reçu le Joie de l’univers, * réjouis-toi, qui as enfanté ton Créateur et Seigneur, * réjouis-toi, qui fus digne de devenir la Mère du Christ notre Dieu.

Ode 4

Je te chante, Seigneur, car j’ai ouï ta voix * et suis rempli d’effroi, * car jusqu’à moi tu es venu, * vers la brebis perdue «que tu cherchais, * et c’est pourquoi je glorifie * ta condescendance envers moi.

Envoyé par le pontife des Romains * avec six autres porteurs de la lumière du Christ, * en Arles Saturnin reçut la mission * d’évangéliser la Narbonnaise, l’Aquitaine et les nord de l’Ibérie * pour les conduire des ténèbres à la clarté * du Soleil sans couchant.

Gloire : Toulouse eut l’honneur de devenir * le siège épiscopal de
l’apôtre Saturnin * et le saint évêque amena, parmi les païens, *
les meilleurs à confesser le vrai Dieu, * à se détourner des fausses
divinités * et, par le baptême, à renaître dans le Christ.

Théotokion : En ton sein, divine Mère, tu as abrité * le Fils qu’avant les siècles le Père engendre éternellement : * il est devenu un homme parfait * et comme source de grâce t’a montrée * à nous les fidèles qui nous prosternons * devant ton ineffable enfantement.

Ode 5

Dans ma détresse, je me souviens de toi : * Seigneur mon Dieu, * rachète-moi, protège-moi, * car je m’en vais, tout affligé, * tandis que me harcèle l’ennemi ; envoie ta lumière et par miséricorde sauve-moi, * faisant descendre sur moi ton amour.

Gloire : Exhortant, proclamant la parole et insistant, * le saint Évêque augmenta * son troupeau parmi les Toulousains, * tandis que les prêtres des faux dieux * virent diminuer le nombre des païens, * qui abandonnèrent les idoles et les sacrifices de taureaux * pour célébrer les noces de l’Église et de l’Agneau.

Théotokion : Comme on le chante dans le psaume de David, * c’est en reine que tu te tiens * à la droite du grand Roi * qui de ton sein a resplendi : * Vierge immaculée, implore-le * pour qu’à sa droite au jour du jugement * il me place, moi aussi.

Ode 6

Encerclé par l’abîme de mes péchés, * j’invoque l’abîme insondable de ta compassion ! * de la fosse, mon Dieu, relève-moi.

Rejetant toute crainte, Saturnin * faisait fi des menaces des païens, * les démons ne pouvant lui ravir son âme avec sa vie.

Gloire : Ne pouvant supporter la défaite de leurs dieux, * les prêtres se saisirent de Sernin * qui, devant les menaces de mort, confessa le Christ, notre Vie.

Théotokion : En toi, Vierge pure, nous reconnaissons * la source
dont s’est écoulée la Vie * pour que nous y puisions le flot de l’immortalité.

Kondakion, t. 6

Tu n’as pas craint les faux dieux des païens, * effrayés plutôt par ta lumière, Sernin ; * ceux qui sacrifiaient à ces démons, * pour la mort de leur âme, des taureaux * te firent traîner par l’un de ces animaux * jusqu’aux marches du Capitole, où ton chef, se brisant, * fit éclater la puissance de Satan * et, comme tête des fidèles édifia pour toujours, * à la gloire du Père, sous la mouvance de l’Esprit, * l’Église toulousaine du Christ notre Dieu.

Ikos

Moi qui adore le seul Dieu véritable, dit Saturnin * aux prêtres des fausses divinités, * comment voulez-vous que je sacrifie * à des idoles faites de pierre, de métal et de bois ? * Car ils ont des yeux et ne voient pas, * ils ont des oreilles et n’entendent pas ; * leur bouche ne leur permet pas de parler * ni leurs pieds de se déplacer. * Comment pourrais-je les craindre, alors que ces démons * sont effrayés par la lumière de la sainte Trinité ? * Détruisez le temple de mon corps * et vous verrez éclater la puissance de Satan, * brisez ma tête et sur le roc de la foi * à la gloire du Père s’affermira pour toujours, * et sous la mouvance de l’Esprit, * l’Église toulousaine du Christ notre Dieu.

Synaxaire

Le 29 novembre, mémoire du saint hiéromartyr Saturnin ou Sernin, illuminateur de la Narbonnaise et premier évêque de Toulouse.

Comme apôtre martyr et pontife, Sernin auprès des grands n’est pas ce qu’on appelle un nain.
Le vingt-neuvième jour de novembre, Toulouse vénère en Saturnin le treizième des Douze.

Saint Saturnin est mort à Toulouse en 250, lors de la persécution de Dèce. Il fut lié par les prêtres païens à la queue d’un taureau destiné au sacrifice et traîné par lui hors du temple. Sa tête se brisa sur les marches du Capitole.

Par ses prières, ô Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve- nous.
Amen.

Ode 7

Une brise porteuse de rosée * humecta la fournaise ardente et incita * les Jeunes Gens à louer Dieu en chantant: * Dieu de nos Pères, sois béni.

Nous les chrétiens, disait à ses disciples Saturnin, * nous ne pouvons aimer le prince de ce monde et le Seigneur : * puisque du Tout-autre est ennemi le premier, * choisissons le meilleur.

Gloire : Pénétrés des mêmes sentiments * qui furent ceux du Christ Jésus, * poursuivait Sernin, prions pour ceux * qui nous calomnient, nous dépouillent et nous tuent.

Théotokion : Ô Vierge, le buisson du Sinaï * préfigure la merveille de ton enfantement, * car tu n’as pas brûlé, toi qui reçus avec foi * dans ton sein le feu de la Divinité.

Ode 8

Elle te chante, Verbe Créateur ; * comme servante, l’entière création, * et t’exalte par-dessus tout * dans les siècles des siècles.

Mieux vaut ne pas s’attacher aux choses d’ici-bas, * qui sont corruptibles et de peu de durée, * et rechercher les biens à venir * qui sont vrais, solides et non sujets à corruption.

Bénissons le Seigneur, Père, Fils et saint Esprit.

Enviable nous paraît la condition * des martyrs livrés à la rage des tyrans * et aux affres de la corporelle mort, * si nous l’examinons avec les yeux de la foi.

Théotokion : Demeurant vierge, Toute-pure, tu as enfanté * en une seule personne et deux natures le Christ * que nous célébrons en psalmodiant : * Bénissez Dieu, exaltez-le dans tous les siècles.

Louons, bénissons le Seigneur, prosternons-nous devant lui, le chantant et l’exaltant dans tous les siècles.

Ode 9

En esprit, grâce au buisson du Sinaï * Moïse a préfiguré, * Toute-pure, ta divine maternité ; * devant elle nous prosternant, * c’est toi-même que nous magnifions.

Noblement deux femmes ont recueilli,* au mépris du danger, * les restes du Martyr * qui réduisit au silence les faux dieux * en proclamant la parole du Verbe divin.

Gloire : Immortelle demeure à tout jamais * la mémoire du saint apôtre Saturnin : * les dieux sont morts, et lui, faisant des miracles depuis le ciel, * il nous montre qu’il vit dans le Christ.

Théotokion : Seule en toute la lignée d’Adam, tu as mérité de concevoir * celui que ne peut contenir l’entière création ; * aussi, te vénérant avec foi, * c’est ta maternité divine que nous magnifions.

Exapostilaire, t. 3

La victoire de Saturnin sur les faux dieux * a fait luire sur les habitants de Toulouse la clarté * que le Christ, par sa résurrection,
a fait lever * sur ceux qui gisaient dans les ténèbres de la mort ; * désormais ils ont pu chanter l’unique et triple splendeur * du Dieu véritable, qui est Un dans la divine Trinité.

Gloire… Maintenant… Théotokion

À juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu, * nous qui sommes sauvés grâce à toi ; * car ineffablement tu as conçu * le Dieu qui par sa croix nous délivre de la mort, * entraînant à sa suite le cortège des Saints, * avec lesquels nous célébrons ta gloire, ô Vierge immaculée.

Laudes, t. 5

Saint évêque de Toulouse et martyr Saturnin, * tu nous combles de joie, nous qui glorifions ta mémoire sacrée.

En ce jour où nous célébrons ton lumineux souvenir, * nous rendons grâces à Dieu pour ta venue parmi nous.

Relisant, Sernin, le récit de tes combats, * nous sommes remplis
d’admiration, victorieux martyr, pour tes exploits.

Gloire au Père…

N‘éprouvant nulle crainte envers les imaginaires divinités, * dans le Dieu véritable tu as gardé ta confiance, Saturnin.

Imitateur de la passion de ton Dieu, * courageux pontife, donne-nous d’avoir part à sa sainte résurrection.

Maintenant… Théotokion

Nous t’implorons, Vierge bénie, comme la Mère de Dieu : * intercède auprès de lui pour que nos âmes soient sauvées.

À la Liturgie, commun d’un saint Hiéromartyr : voir dans l’Apôtre, à la page 20. Évangile selon saint Jean : dans l’Évangéliaire, page 151, n. 36.

Saturnin, fils d’Égée, roi d’Achaïe, naquit à Patras. Il fut le disciple de saint Jean-Baptiste et de Jésus-Christ. Le prince des apôtres l’associa d’abord à ses travaux, puis le sacra évêque, et l’envoya dans les Gaules avec saint Papoul. Partout où il passa, notamment à Arles, à Nîmes, à Carcassonne, à Toulouse, Saturnin convertit un grand nombre de païens, construisit des églises, ordonna des prêtres et des diacres. La moitié de la population de Toulouse embrassa le christianisme. Confiant cette Église naissante à ses disciples Papoul et Honneste, l’apôtre se rendit à Villa-Clara (Auch), où il fit bâtir, sur les bords du Gers, une petite église en l’honneur de saint Pierre.

Il évangélisa ensuite Eauze, en nomma évêque saint Paterne, et revint à Toulouse. Il passa en Espagne, convertit Pampelune, baptisa quarante
mille infidèles, et alla jusqu’à Tolède. Ayant
laissé Honneste pour gouverner cette chrétienté, il repassa les Pyrénées, annonça la foi aux Vascons et aux Convènes (Comminges), érigea un autel à la Vierge Marie à Lugdunum (Saint-Bertrand) et bâtit une église en l’honneur de saint Pierre, dans un lieu appelé le Mas (le Mas-Saint-
Pierre, Saint-Gaudens). Ayant appris que saint Papoul venait d’être martyrisé à Toulouse, il se rendit dans cette ville où il ne tarda pas d’être arrêté, enchaîné, trainé au Capitole. On le somma de sacrifier aux idoles. Sur son refus, il fut dépouillé de ses vêtements, flagellé, conspué, couvert de crachats comme son divin Maître. Alors les idoles s’écroulèrent et vinrent rouler à ses pieds.

Pleins de confusion et de rage, les prêtres païens l’attachent par les pieds, avec une corde, au taureau destiné au sacrifice, qu’ils lâchent
en l’aiguillonnant : le taureau se précipite sur la pente du Capitole, entraînant dans sa course furieuse la sainte victime, dont la tête se brise
et le corps est mis en pièces.

Visite des élèves du Collège Sainte Marthe

Église Saints Martial & Eutrope 35, rue Peyronnet 33800 BORDEAUX

Le 14 novembre, en début d’après-midi, les élèves du collège très renommé Sainte Marthe de Périgueux, sous la direction de Sophie LEFEBRE, ont visité notre église Sts Martial & Eutrope de Bordeaux, accueillis par le Recteur de la paroisse, Père Alain qui a répondu aux questions que posaient ces jeunes chrétiens.

Je pense que tout ce qui est vivant, tout ce qui est vrai dans ce monde dépend de la Lumière Divine, de la Lumière de l’Amour Divin. Les Saints Pères disaient que si la Grâce Divine abandonnait le Monde, celui-ci disparaîtrait aussitôt. Puisque le monde continue à vivre cela veut dire que la Lumière existe et il y a donc l’espoir du salut pour les âmes qui vont vers Dieu. Lorsque l’homme se consacre entièrement à son Créateur, au moment où Dieu le touche en particulier, cette lumière se manifeste dans toute sa vigueur et donne aux autres la force de vivre.

Archiprêtre André Léméchonok

Coup de cœur pour la B.D. « Bienvenue au Kosovo »

 Coup de cœur pour la B.D. « Bienvenue au Kosovo »

Vendredi 22/11/2019  Après « Le martyre du Kosovo », paru en 2013, Nikola Mirkovic revient sur la scène littéraire et signe son second livre. Intitulé « Bienvenue au Kosovo », ce nouvel ouvrage est un récit contemporain en bande dessinée dans lequel l’auteur croise l’histoire familiale d’un jeune serbe immigré en Italie avec l’histoire de sa région d’origine, celle du Kosovo-Métochie. Une B.D. qui s’inscrit dans une veine autobiographique, mais dont les récits sont bornés par de grandes dates de l’histoire contemporaine. Un type de récit qui n’est pas sans rappeler le célèbre Persepolis de Marjane Satrapi. 

« Bienvenue au Kosovo » présente un éclairage original et très pointu sur l’histoire du Kosovo contemporain, des années 1970 à 2004. On y retrouve le personnage principal, Dimitri, qui a quitté la Yougoslavie et s’est installé à Milan. Il doit retourner au Kosovo pour l’enterrement de son père, mais se trouve plongé dans les émeutes et les pogroms de 2004. Au fil de son voyage, en train et en voiture, lui reviennent en mémoire les souvenirs de son enfance, de la guerre et de ses amis d’alors, qu’il retrouve de façon fortuite dans une ville déchirée entre Albanais et Serbes. 

Disponible depuis le 23 octobre, la B.D. remporte un beau succès la classant directement parmi les premières ventes du genre en ligne. Les critiques littéraires qui lui sont dédiées ne tarissent pas d’éloges comme celle de l’Opinion Indépendante pour qui, « Bienvenue au Kosovo » est une BD « à rebours des idées reçues » qui « fait entendre la voix des oubliés de l’histoire. »
Cette B.D. est un nouveau coup de maitre littéraire pour Nikola Mirkovic, membre de longue date du bureau de Solidarité Kosovo, dont la volonté demeure, comme pour le premier opuscule, de faire connaitre le sort d’un peuple martyr, celui des Serbes du Kosovo.
Bienvenue au Kosovo, de Nikola Mirkovic (Auteur), Simona Mogavino (Auteur), Giuseppe Quattrocchi (Illustrations). Aux éditions du Rocher, 2019, 14.90€
Les Editions du Rocher – 28, rue Comte Félix Gastaldi – BP 521 MC 98015 Monaco
www.editionsdurocher.fr –  Tél. : 00 377 99 99 67 17 

Source : Solidarité Kosovo

OFFICE À TOUS LES SAINTS ORTHODOXES GLORIFIÉS EN TERRE DE FRANCE

Saints Colomban, Martin, Rémy et Irénée

GRANDES VÊPRES

Au lucernaire, six stichères.

Ton I

Venez, multitudes orthodoxes, chantons nos Pères dans la foi, martyrs, hiérarques, hiéromartyrs, rois et prêtres, moines et moniales, saintes femmes et pieux fidèles, connus et inconnus qui ont fait fructifier le don de Dieu. Glorifiés par son amour et exemples lumineux pour nous pécheurs, ils intercèdent pour notre patrie.

Venus d’Orient, de l’Hellade et de Rome ou natifs de ce sol, vous avez baptisé de votre sang la terre de nos ancêtres, saints martyrs. Les cieux exultent et notre peuple vous acclame, au souvenir de votre sacrifice. Votre semence de lumière a germé dans l’ascèse et les vertus des saints moines, des vierges et des recluses, des pieux princes et des pénitents qui entonnent avec les anges des cantiques de louange.

De quelles hymnes honorerons-nous les saints évêques des Gaules ? Parures éclatantes de l’Épouse du Christ, couronnes sacrées et miroirs de la piété, source de guérisons divines et dispensateurs des biens spirituels, ils sont le gage de notre salut.

Ton II

Le vénérable Pothin allume à Lyon le flambeau de l’Église de Smyrne. Son éclat brûle du feu divin révélé au Thabor, puis a Cénacle et à Patmos à Jean le Théologien. Ainsi que Denys à Paris, Crescent, le compagnon de Paul, apporte à Vienne le message apostolique. À leur image, de myriades de pèlerins depuis le fond des âges, parcourent nos terres et peuplent nos sanctuaires. Ils se rendent au tombeau du saint apôtre Jacques le Majeur. Héraut du salut, affermissez notre foi !

Ton VIII

Réjouis-toi, chœur des hiérarques blanchis dans les luttes sacrées. Face aux gnostiques, Irénée montre la vérité, Hilaire contre Arius défend la Trinité, Martin joint la douceur à la persuasion, Germain d’Auxerre combat Pélage et rétablit la paix. Ambroise de Milan écrit à Phébade d’Agen, la gloire des conciles et l’ami de Delphin, qui réfute Priscillien et à Bordeaux baptise Paulin. En chacun d’eux, aux confins de l’Occident, resplendit la même foi qu’en Orient.

Athanase d’Alexandrie traverse nos contrées, admirant leur orthodoxie et y prêchant l’ascèse. Les saints de Lérins illuminent la Provence de vertus de Scété. Cassien le Romain enseigne la voie royale du salut et le bienheureux Salvien édifie Marseille. Just de Lyon, avant d’illustrer sa cathèdre, vit près du Nil comme Antoine au désert. Saints ermites et moines du Couchant, faites luire la lumière du Christ en nos coeurs enténébrés.

Gloire, Ton V

Réjouis-toi, nouvelle Sion, peuple baptisé gardé du Très-Haut, domaine sacré de l’Archange Michel. Réjouis-toi, terre splendide et multiple, reflet du céleste royaume, don de la munificence divine. Réjouis-toi, héritage du Christ, acquis par Irénée et Denys, Martin et Paulin le Miséricordieux, Hilaire et Rémi, qui t’ont enseigné l’orthodoxie de la foi et des moeurs. Réjouis-toi, refuge de Marie-Madeleine, patrie de Blandine et Geneviève, royaume de Clotilde et Radegonde. Que leur intercession ne manque jamais aux pieux orthodoxes qui les invoquent.

Et maintenant, dogmatique du ton occurrent

Entrée, suivie de trois lectures :

Isaïe, XLIII : 9·14
Sagesse de Salomon, ID : 1·9
Sagesse de Salomon, V : 15· VI : 3

Litie

Ton III

Louez, peuples, les hauts faits et la patience des témoins du Christ qui, dans les supplices, ont reçu la couronne d’immortalité. Avec Sébastien de Narbonne, les martyrs de Lyon et de Valence ouvrent l’étonnant cortège. Bénigne de Dijon, Fuscien d’Amiens, Valérien de Tournus et Marcel de Chalon brandissent la palme myscique. À l’image de Blandine, Colombe de Sens et Foi d’Agen accueillent dans les tourments l’Époux de leurs âmes. Les reliques sacrées de Vincent de Saragosse, la gloire des Espagnes, sont portées en triomphe. Anne de Russie devenue notre reine leur offre à Senlis un moutier pour écrin et apporte à Reims l’évangéliaire du sacre. Clair sanctifie sur l’Epte la terre des Normands Que l’intercession de tes martyrs, Seigneur, consume nos passions et pacifie nos âmes !

Ton VI

La moisson a levé en d’innombrables hiérarques. Irénée, Hilaire, Martin et Germain l’Auxerrois en sont les coryphées. Quelle cité n’a pas son ange céleste ? Gatien et Brice de Tours sont évangéliques, Maximin d’Aix et Victrice de Rouen illuminent leurs peuples, Trophime d’Arles, Front de Périgueux et Sabinien de Sens baptisent les païens. Privat et Baudile scellent de leur sang la confession de la foi. Vivien de Saintes, Orens d’Auch, Vallie du Couserans, Eutrope d’Orange et Marcellin d’Embrun sont des icônes du Bon Pasteur. Face au fléau de Dieu, Aignan imite à Orléans Geneviève de Paris. Aux pères de la patrie, revêtus de la force du Christ, vont nos louanges.

Gloire, et maintenant. Ton VIII

De nouveaux mélodes apparaissent parmi nous. De leurs hymnes, Paulin l’Aumônier, Prudence accouru d’Espagne et Fortunat épris de la Croix, célèbrent le triomphe des martyrs. Sous la voûte de nos cieux, les maîtres de Byzance et d’Arménie élèvent des coupoles sacrées. L’Église s’accroît comme un nouvel arbre de Jessé dont la Génitrice de Dieu est l’arche immaculée.

Apostiches du ton occurrent

Gloire. Ton IV

Fêtons avec ferveur la mémoire de nos Pères saints, dignes de nos éloges et accueillants à nos vœux. Qu’une liesse spirituelle anime nos lèvres et convertisse nos cœurs. Que le peuple très chrétien se souvienne des promesses de son baptême. Orant et Pénitent, réconcilié avec le Christ qui aime les Francs, qu’il emprunte aux béatitudes sa règle de vie et demeure cher à la Mère de Dieu qui souvent l’a visité.

Et maintenant. Ton V

Réjouis-toi, terre élue entre toutes par la Source de la Lumière qui y vient avec prédilection. Exulte, royaume de la Toute-Sainte, champ de Lys où lèvent les vierges consacrées, Blandine, Geneviève et Odile, jaillies de ta pureté et épouses du roi des cieux, ton Fils notre Dieu.

Tropaire (apolytikion). Ton VIII

Tel un présent de grand prix, la Terre des Francs t’offre,
Seigneur, tous les saints qui l’ont embellie. Icône du royaume à
venir, riche en intercesseurs, elle en appelle à Ta Mère Très Pure,
à saint Michel Archange et au levain des martyrs pour te
demeurer fidèle à jamais.

MATINES

(Après avoir chanté le “Seigneur Dieu” le tropaire dominical par deux fois, on dit “Gloire” puis on chante celui des saints de France qui a clos le service de vêpres. On le fait suivre de ”Et maintenant” et du théotokion du ton de l’octoèque dominical).

Polyéléos

Mégalynaire :
Nous vous magnifions, saints orthodoxes glorifiés en France, et nous honorons votre sainte mémoire, en vous suppliant d’intercéder pour nous auprès du Christ qui aime les Francs.

Hypakoï
Vous nous avez ouvert le paradis spirituel, saints de Dieu qui demeurez l’âme et le fondement de notre patrie. Vos labeurs, vos souffrances et vos miracles ont acquis au Christ un nouveau peuple théophore. Par les prières de nos saints aïeux, Seigneur, fais-nous participer aux joies de ton royaume.

Ode I

Réjouis-toi, Gaule, Galilée du couchant, jardin de la Mère du Sauveur, sceptre de son Fils, le Christ notre Dieu.

Merveille étonnante, le compagnon de Paul, l’Aréopagite inspiré, le chantre des hiérarchies célestes, accourt d’Athènes à la Lutèce des Parisiens. Pour le Christ roi, il se fait esclave et succombe martyr, avec Rustique le prêtre et le diacre Éleuthère.

C’est le sang du calice qui s’épanche du corps des martyrs théophores. L’évêque Pothin, plein de grâce et d’ans, le diacre Sanctus, la vierge Blandine, les courageux Maturus, Attale et Alexandre s’élancent de l’arène lyonnaise vers la cité des cieux.

Mère de Dieu, familière de nos terres, accueille la prière de notre peuple.

Ode III

L’enfant de l’Évangile vient en nos forêts renverser les idoles et proclamer le message de son Maître divin. Le front portant l’empreinte de la main du Sauveur, Martial arrache l’Aquitaine à la fureur de Mars.

Zachée s’élance vers les terres d’Occident. Dans nos solitudes, il vient annoncer la Bonne Nouvelle du salut. La Mère de Dieu est magnifiée au lieu où s’arrêtèrent ses pas.

Marie-Madeleine, la myrophore égale aux apôtres, Lazare, l’ami du Maître ressuscité des morts, Marie Jacobé, Marie Salomé, Marthe et Sarah embaument la Provence de leur séjour et laissent à l’église du martyr Victor leurs reliques sacrées.

La Toute-Pure est la plus sûre de nos gardiennes, le refuge des pécheurs et la protection invincible de la patrie.

Kondakion, ton III

Autour de la Mère de Dieu et de Michel Archange se
rassemblent en ce jour tous les saints de notre terre, prompts à
intercéder et implorant le Très-Haut de nous sauver.

lkos

Les chœurs célestes se réjouissent. Depuis vingt siècles, nos contrées en augmentent le nombre. Aux martyrs se sont joints les hiérarques et les moines, les princes et les vierges, qui entonnent en l’honneur du Christ éternel le même péan de gloire. La terre des Francs exulte, riche du sacrifice, de l’amour et de la force de ses saints, icônes très ressemblantes de l’Ancien des jours. Que leur grâce s’épanche en nos âmes.

Ode IV

Chantons l’astre brillant de l’Orthodoxie, la lyre de la théologie, le chantre de la Trinité, Hilaire, le nouvel Athanase, dont l’intercession accorda la victoire à Clovis et nous affermit dans la vraie foi.

De la lointaine Pannonie s’achemine auprès d’Hilaire Martin, égal aux apôtres. Miséricordieux aumônier, il devient à Amiens, où brilleront les saints évêques Flore et Honoré, le bienfaiteur du Christ.

Réjouissez-vous, Touraine et pays de Loire aux larges horizons, Martin pontife et moine veille de son tombeau retrouvé sur vos baptisés.

Avant les saines Benoît et Serge, Martin voit la lumière incréée auréoler les saints mystères. Puissant thaumaturge, il détruit les idoles, repousse les invasions et triomphe d’Arius et de Priscillien.

C’est toi, Mère de Dieu, qui inspires tes serviteurs dans la
lutte implacable contre l’hérésie. Guide invincible, sois louée à
jamais !

Ode V

Quels cantiques entonner à la mémoire immortelle de Geneviève, la vierge consacrée donc les prières sauvèrent la cité ?

Dès que la nuit descend sur la patrie, commence la veille ardente de Geneviève, bénie par Germain l’Auxerrois et entrevue par Syméon le Stylite.

Avec Maurice et la légion thébaine, les cohortes des martyrs accourent au même appel. Saluons d’hymnes inspirées Donatien et Rogatien de Nantes, Crépin et Crépinien de Soissons, Ferjeux et Ferréol de Besançon, Symphorien, Yrieix et Julien, athlètes de la foi et émules de leurs devanciers romains.

Combien de fois, Mère de Dieu, es-tu venue réconforter au seuil de l’éternité tes enfants marqués du signe de la Croix ? Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Ode VI

Bienheureux disciples de Denys, hiérarques sanctifiés, Saintin à Verdun, Rieul à Arles et Senlis, Taurin à Evreux, Nicaise à Rouen, Eutrope en Saintonge, Antoine et Jonas à Chartres, intercédez avec le hiéromartyr Lucien de Beauvais et Quentin son compagnon, pour le peuple qui vous est toujours confié.

Thébaïde provençale, Attique d’Occident, gardienne de la voie du salut enseignée par les saints Pères, exulte en ce jour ! Cassien le Romain, Vincent de Lérins, Hilaire et Honorat d’Arles, Maxime et Fauste de Riez, précèdent les choeurs de tes ascètes et nous convient à les suivre.

Hommes de silence er de paix, vases de charité et flambeaux de prière demeurent Maur, disciple de Benoît du Mont-Cassin, Calmine de Tulle, Colomban, Valery et Wandrille, Odon de Cluny et Bernard de Menthon, Théobald et Israël. Que leurs mortifications et leurs labeurs nous soient un recours permanent.

Très pure souveraine, tu t’es plue à te désigner toi-même reine des moines et des âmes consacrées. Règne encore parmi nous.

Kondakion et ikos de l’Octoèque dominical

Ode VII

C’est la clémence de ton ciel que l’on retrouve dans la douceur de tes saints, paisible Aquitaine. Paulin le Misécordieux t’a illustrée du renom de ses écrits dédiés au Christ, à son Précurseur et au bienheureux Félix. Avec sainte Thérèse, son épouse bénie, et Nicétas de Remesiana, l’apôtre des Roumains son ami, qu’il console nos âmes !

Delphin et Amand de Bordeaux, Saturnin et Exupère de Toulouse, Clair d’Albi, et Rodolphe de Bourges, le père de la patrie, enseignent à leur peuple la foi des apôtres.

D’une hymne splendide, Venance Fortunat acclame la Vraie Croix dont l’empereur orthodoxe de la Seconde Rome offre à sainte Radegonde une relique précieuse.

Comment la Mère de Dieu resterait-elle indifférente à une terre où l’on vénère la Croix de son Fils bien-aimé ? Brandissons le bois sacré, nous obtiendrons son intercession.

Ode VIII

Terre des Francs, acquise par la foi orthodoxe de Clotilde et de Rémi à Clovis l’ardent puis à Louis le Pieux, exulte en tes saints partout présents.

En des siècles cruels germent des lys de douceur et de pureté, tels Clodoald, de la race du fier Sicambre catéchisé par Waast, Gontran, le roi pacificateur, Radegonde, aimée des évêques Médard de Noyon et Germain de Paris, Bathilde, la pieuse reine protégée par Eloi, ministre, hiérarque et thaumaturge.

Irénée avait triomphé des hérésies dans une langue mélodieuse. Eucher de Lyon et Grégoire de Tours poursuivent son œuvre en nous contant la geste des saints.

L’austère Auvergne est devenue la cité de Dieu avec ses évêques Austremoine, Allyre, Sidoine Apollinaire et Hubert, ou ses ascètes généreux tels que Géraud et Bonet.

Que d’âmes diaphanes reflètent ton intercession, Mère toute-sainte et vigilante ! Viens-nous en aide.

Ode IX

Vers l’Orient se lèvent Odile en Alsace, Aimé dans les Vosges, Lupicin et Romain au cœur du Jura, Gérard de Toul, Clément de Metz, Claude de Besançon, Didier de Langres et Loup de Troyes. Leurs prières tissent une protection à la patrie.

À peine nos regards se tournent-ils vers le couchant qu’apparaissent saint Michel au péril de la mer, Philibert à Noirmoutier et le chœur épiscopal que forment Malo, Nicaise, Paterne, Brieuc, Julien, Bertrand, René, Maurille et Lô.

À vous aussi, martyrs de Sébaste et saints d’Orient dont les restes sacrés sont parmi nous, s’adressent nos prières : Nicolas de Myre en Lorraine, et Antoine le Grand en Dauphiné, Côme et Damien à Luzarches, Pantaléon de Nicomédie et Germain de Constantinople, en Limousin, Hilarion, Piammon et Agathon en Quercy, cimes de l’ascèse et puissants thaumaturges.

Dans la cité reine qu’avaient illustrée les Égaux-aux-Apôtres Hélène et Constantin, leur successeur Manuel Paléologue témoigna de la foi orthodoxe avant de devenir le moine Matthieu. Le tsar Alexandre, dont la grâce de Dieu fit le Juste Théodore, y rendit justice au Très~Chrétien supplicié. Réjouis-toi, glorieux Paris, symbole de résurrection ! Alexandre le Second t’embellit d’un temple magnifique où célébra Wladimir le Théologue, vainqueur de l’hérésie, et où pria notre fidèle allié, le grand martyr Nicolas, victime des impies. Que leur prière nous affermisse dans l’Orthodoxie !

Quels flambeaux célestes admirerons-nous encore ? Des myriades nous en demeurent cachées. C’est à toi, Mère souveraine et Vierge, reine de tous les saints, revêtus de la tunique sans couture de ton Fils, vénérée à Argenteuil, que nous offrons la couronne de ce chant.

Exapostilaire

La douce France a été la bonne terre de la parabole, mais nos péchés l’ont rendue inculte et stérile. Par les prières de nos Pères saints, Christ ami de l’homme, fais fructifier ton bien.

Laudes. ton IV

Pourpre des flammes du Saint-Esprit et du sang des martyrs, qui a teint la bannière de saint Denys, notre patrie céleste appelle notre conversion et attend nos labeurs. Venez, multitudes orthodoxes, œuvrer dans la vigne du Seigneur.

Colonne et affermissement de notre peuple sont nos Pères dans la foi, triomphants des démons, des erreurs et des passions. Avec tous les saints, implorons-les pour notre salut.

En maint lieu de notre pays, la Mère de Dieu a élu un havre de grâce et d’espérance. Dans les flots de sa miséricorde, puisons les guérisons que dispense le Seigneur aux âmes et aux corps.

Avec l’Archange qui brandir le glaive du Très-Haut et saint Martin l’Aumônier, ange dans la chair et homme céleste, chantons la divine Trinité dont la grâce a suscité martyrs et vierges, pasteurs et ascètes, héros et princes fidèles au Christ qui aime les Francs.

LAUS TIBI, BEATA TRINITAS !

Toutes les icônes présentées sont vénérées dans la chapelle du baptistère annexe de la Basilique Saint Gény

Les Saints de l’Agenais

De gauche à droite (en haut) : Saint Antoine, Saint Prime, Saint Félicien et Saint Maurin
De gauche à droite (en bas) : Saint Phébade, Saint Vincent, Saint Caprais, Sainte Foy et Saint Dulcide

Les Saints de l’Albigeois

De gauche à droite : Sainte Sigolène, Saint Eugène, Saint Alain, Saint Clair, Sainte Carissime, Saint Amaranthe, Saint Salvy et Sainte Marcienne

Les Saints de l’Angoumois et Saintonge

De gauche à droite (en haut) : Saint Aptone, Saint Trojean, Saint Léonce, Sainte Gemme, Saint Vaize, Saint Dizans, Sainte Estelle, Saint Ambroise, Saint Amand, Saint Léger, Saint Maclou, Saint Martin et Saint Liène

De gauche à droite (en bas) : Saint Cybard, Saint Supère, Saint Ausone, Saint Césaire, Saint Martial, Saint Fortunat, Saint Eutrope, Saint Hilaire, Saint Sauve, Saint Vivien, Saint Pallais et Saint Sidoine

Les Saint d’Aquitaine

De gauche à droite (en haut) : Saint Amand, Saint Léonce II, Saint Seurin, Saint Émilion, Saint Delphin et Saint Romain

De gauche à droite (en bas) : Saint Abbon, Saint Macaire, Saint Martial, Saint Fort, Saint Paulin et Saint Mommolin

Saints du Béarn et du Pays Basque

De gauche à droite : Saint Julien, Saint Galactoire, Saint Léon, Saint Grat

Saints de Bigorre

De gauche à droite (en haut) : Saint Girin, Sainte Livrade et Saint Misselin

De gauche à droite (en bas) : Saint Faust, Saint Justin et Saint Savin

Les Saints de Gascogne

De gauche à droite (en haut) : Saint Gény, Saint Giron, Saint Aspace, Saint Aventin, Saint Vincent, Sainte Dode, Saint Montin et Saint Sever

De gauche à droite (en bas) : Saint Fritz, Sainte Quitterie, Saint Léothade, Saint Cérase, Saint Taurin, Saint Lupercule, Saint Orens et Sainte Fauste

De gauche à droite : Sainte Énimie, Saint Firmin, Saint Privat et Saint Frézal

Les Saints du Haut Languedoc

De gauche à droite (en haut) : Saint Gilles, Saint Firmin, Saint Flour, Saint Etienne, Saint Georges, Saint Tipère, Sainte Florence et Saint Modeste

De gauche à droite (en bas) : Saint Benoît, Sainte Eulalie, Saint Fulcran, Saint Venuste, Saint Pons, Saint Guilhèm, Saint Maixent et Saint Aphrodise

Les Saints du Languedoc

De gauche à droite (en haut) : Saint Sylve, Saint Théodard, Saint Érembert, Saint Germier, Saint Hilaire, Saint Lézer, Saint Honorat et Saint Gimer

De gauche à droite (au milieu) : Saint Exupère, Saint Sébastien, Saint Martory, Saint Paterne, Sainte Camelle, Saint Gauderic, Saint Rustique, Saint Alpinien et Saint Antonin

De gauche à droite (en bas) : Les Saintes Puelles, Saint Paul-Serge, Saint Papoul, Saint Saturnin, Saint Gaudens, Saint Honeste, Saint Vidian, Saint Valère et Saint Valier

Les Saints du Périgord

De gauche à droite (en haut) : Saint Cyprien, Saint Sèverin, Saint Léonard, Saint Sacerdos, Sainte Alvère, Saint Frontaise et Sainte Mondane

De gauche à droite (en bas) : Saint Silain, Saint Juste, Saint Georges, Saint Front, Saint Sévérien et Saint Sour

Les Saints du Quercy

De gauche à droite (en haut) : Saint Florent, Saint Maurillon

De gauche à droite (au milieu) : Saint Alitre, Sainte Spérie, Saint Genoulph, Saint Amadour et Saint Ambroise

De gauche à droite (en bas) : Saint Rustique, Saint Nomphase, Saint Didier, Saint Gaubert, Saint Urcice et Saint Capuan

Les Saints du Rouergue

Colonne gauche (de haut en bas) : Sainte Triaise, Saint Grat et Saint Ansute

Au milieu en haut de gauche à droite : Saint Florez, Sainte Alvère, Saint Ilarien et Sainte Tarsice

Au milieu en bas de gauche à droite : Saint Affrique, Saint Amans et Saint Naamace

Colonne droite (de haut en bas) : Sainte Procule, Saint Quintien et Saint Dalmace

De gauche à droite: Saint Maximin, Sainte Marcelle, Sainte Marie Jacobé, Sainte Marthe, Saint Lazare, Sainte Marie Madeleine, Saint Sidoine, Sainte Marie Salomé et Sainte Sarah

En haut de gauche à droite : Marguerite de Lorraine, Isabelle de France, Louis IX, Jeanne d’Arc, Louis XVI, Élisabeth de France, Jeanne de Valois
En bas de gauche à droite : Saint Dagobert II, Sainte Radegonde, Saint Sigebert, Sainte Aurélie, Saint Rémy de Reims, Sainte Clotilde, Saint Gontran, Saint Carloman

En haut de gauche à droite : Saint Vère III, Saint Caldéole, Saint Blidramme, Saint Évance, Saint Ours, Saint Paschase, Saint Ayralde, Saint Isice, Saint Landalène, Saint Bobolin Ier, Saint Pantagathe.

En bas de gauche à droite : Saint Clarent, Saint Julien, Saint Défendant, Saint Maxime, Saint Avit, Saint Antoine, Saint Florent Ier, Saint Clair, Saint Paracode, Saint Barnard, Saint Simplice, Saint Simplide.

En haut de gauche à droite : Saint Eoalde, Saint Claude, Saint Austrebert, Saint Wilicaire, Saint Ethère, Saint Bobolin Ier, Saint Domnole, Saint Denis, Saint Wolfère, Saint Thibaud Ier, Saint Bobolin II, Saint Philippe.

En bas de gauche à droite : Saint Just, Saint Martin, Saint Nizier, Sainte Clothilde, Saint Didier, Saint Zacharie, Saint Crescent, Sainte Blandine, Saint Sanctus, Saint Mamère, Saint Just Ier, Saint Sigismond, Saint Florent II.

En haut de gauche à droite : Saint Burchard, Saint Agrat, Saint Déodat, Saint Édicte, Saint Vère II, Saint Georges, Saint Domnin, Saint Isice, Saint Naamat, Saint Aignan, Saint Dulphe.

En bas de gauche à droite : Saint Sévère, Saint Nectaire, Saint Vère Ier, Saint Theudère, Saint Ferréol, Saint Julien, Saint Léonien, Saint Adon, Saint Lupicin, Saint Séverin, Saint Exupère, Saint Félicien.

En haut de gauche à droite : Sainte Julienne de Pavilly, Sainte Bertoaire de Bourges, Sainte Rusticula d’Arles, Sainte Mafflée de Remiremont, Sainte Gertrude de Remiremont, Sainte Théodechilde de Jouarre.

Au milieu de gauche à droite : Sainte Hildemarque de Fecamp, Sainte Vitalina de Rion, Sainte Monegonde de Tours, Sainte Aurée de Paris, Sainte Opportune de Monteuil, Sainte Césarie d’Arles.

En bas de gauche à droite : Sainte Sigolène de Trollar, Sainte Fare de Brie, Sainte Odile d’Alsace, Sainte Radegonde de Poitiers, Sainte Geneviève de Paris.

En haut de gauche à droite : Saint Gildas de Rhuys, Saint Yrieix du Limousin, Saint Wandrille de Caux, Saint Philibert de Jumièges, Saint Gilles de Camargue, Saint Fiacre de Breuil.

Au milieu de gauche à droite : Saint Colomban de Luxeuil, Saint Guilhèm du Languedoc, Saint Guénolé de Bretagne, Saint Aigulphe de Provence, Saint Odon de Cluny, Saint Léonard de Noblat.

En bas de gauche à droite : Saint Léonien de Vienne, Saint Jean de Réomé, Saint Clair de Vienne, Saint Benoît d’Aniane, Saint Jean Cassien.

Solidarité Kosovo, Rénovation des écoles : programme 2019

Jeudi 14/11/2019 :: Communiqué

Maintenir les écoles serbes debout malgré la tempête 

Le premier trimestre de la rentrée 2019 est déjà bien entamé. À quelques jours de l’hiver, il est venu le temps pour Solidarité Kosovo d’amorcer sa traditionnelle opération de rénovation des écoles. Pour la huitième année consécutive, l’ONG française opérera de grands travaux pour réhabiliter des établissements scolaires. Cette année, trois écoles situées au sud du Kosovo bénéficieront d’une nouvelle tranche d’envergure en raison de leurs états de délabrement avancé. 

Préserver sa culture et instruire la jeunesse

Comme chaque année depuis 2012, Solidarité Kosovo engage une opération majeure au bénéfice des plus jeunes. Père Serdjan s’attelle depuis la rentrée à sélectionner les établissements les plus endommagés. La tâche est rude pour le prêtre, tant les écoles serbes sont en mauvais état au Kosovo!
 Il faut pourtant comprendre que dans le contexte du Kosovo, les écoles ne sont pas uniquement le lieu de l’instruction. C’est également là où les jeunes Serbes se sociabilisent lorsqu’ils ne sont pas dans leurs foyers dispersés dans de petites enclaves isolées en rase campagne. Pour les petits chrétiens du Kosovo, l’école est un véritable lieu de vie où ils peuvent se retrouver, se former intellectuellement et humainement, faire du sport, apprendre leur culture… Depuis 1999, les écoles serbes sont laissées à l’abandon. Alarmée par la vétusté et l’insalubrité du patrimoine scolaire chrétien, Solidarité Kosovo a décidé de venir à la jeunesse et d’en faire son action pilier.
Depuis huit ans, Solidarité Kosovo déploit toute son énergie à rénover les écoles des jeunes chrétiens lesquelles sont totalement abandonnées par les autorités. Aussi ce sont les parents d’élèves et les professeurs qui, les week-ends, viennent couper du bois pour alimenter les poêles à bois durant la semaine, ou passer un coup de peinture ici ou là. Mais la seule bonne volonté ne suffit pas pour protéger les enfants du froid et de l’insalubrité. 

Un puits, un chauffage, une isolation,…

Cette année, trois écoles situées au sud du Kosovo vont bénéficier grâce au soutien de Solidarité Kosovo de travaux de grande ampleur. Dans l’une d’elles par exemple, nous allons creuser un puits pour la rendre autonome dans son approvisionnement en eau. Dans les deux autres établissements, nous allons renforcer l’isolation actuellement quasi nulle des murs et installer le chauffage central. De quoi mieux vivre le long et rude hiver des Balkans ! 


Tous ces travaux ont un coût et, au total, nous avons besoin de 100 000 €.

Chaque année, notre opération de rénovation d’écoles rencontre un vrai succès. Des centaines d’enfants bénéficient déjà de salles de classe et de sanitaires dignes de ce nom grâce à votre soutien. Cette année, aidez-nous à financer les travaux de trois nouvelles écoles situées dans la partie la plus pauvre du Kosovo.
Grâce à vous, les élèves suivront des cours au chaud cet hiver et auront accès à l’eau courante. En France, cela nous semble la moindre des choses. Là-bas, à deux heures de vol de Paris, ça ne l’est pas lorsque l’on est Serbe et chrétien. Pour tous ces enfants et leurs familles qui voient l’hiver approcher avec inquiétude, Solidarité Kosovo vous remercie par avance pour le soutien que vous apporterez au financement des travaux ! 
L’urgence est maintenant à la récolte de fonds, indispensables à la réalisation de ce vaste chantier.
Vous pouvez effectuer un don :
–    Par chèque : en libellant l’ordre à Solidarité Kosovo puis en l’envoyant à : Solidarité Kosovo – BP 1777 – 38220 Vizille – France
–    Par virement Paypal : rendez-vous sur notre site en cliquant ici et suivez les instructions « Dons en ligne».
–    Par virement bancaire, contactez-nous : contact@solidarite-kosovo.org