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Saint Justin de Tchélié

FÊTE : 1er Juin

Tropaire t, 8

La douceur de l’Orthodoxie, * bouquet de nectar ; * ô Père Très-Ressemblant comme une richesse, * verse abondamment dans le cœur des croyants ! * Par ta vie et ta doctrine, * tu t’es révélé un livre venant de l’Esprit, * ô Justin, plein de la Sagesse de Dieu ! * Prie le Christ Dieu Logos *de former à Sa ressemblance * ceux qui te chantent !

Saint Justin le Philosophe

FÊTE : 1er Juin

v. 100-165. Né à Naplouse en Palestine, de parents païens, il se convertit vers l’âge de trente ans au christianisme, sous l’effet de la lecture des Écritures et du témoignage héroïque des martyrs. Ses ouvrages, Apologie de la religion chrétienne et Dialogues avec le juif Tryphon, figurent parmi les documents les plus instructifs qui nous restent du deuxième siècle. Justin fut décapité à Rome, avec d’autres chrétiens. La description de son supplice subsiste toujours.

Kondakion 

Le héraut véritable de la piété, * l’orateur illustre des mystères divins, * Justin le philosophe, acclamons-le * avec des éloges, car il a, * par la force de la sagesse et de la grâce, rendu plus clair * l’exposé de notre Foi ; * et pour tous il implore la divine rémission.

Dimanche des saints Pères du 1er Concile Œcuménique (325)

SEPTIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

Dimanche des saints Pères

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(17, 1-13)

56

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, pour que ton Fils te glorifie et que, par le pouvoir sur toute chair que tu lui as conféré, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et ton envoyé, Jésus Christ. Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’avais confiée. Et maintenant, Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût créé. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as tirés du monde pour me les donner. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi ; car les paroles que tu m’as données, je les leur ai données, et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, mais ils vont rester dans le monde, et moi, je vais auprès de toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, pour qu’ils soient un comme nous. Quand j’étais avec eux, je gardais en ton nom ceux que tu m’as donnés. J’ai veillé sur eux, et aucun d’entre eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, pour que l’Écriture fût accomplie. Mais maintenant je viens à toi, et je dis ces choses, encore présent dans le monde, afin qu’ils aient la plénitude de ma joie.

Sainte Jehanne d’Arc

FÊTE : 29 Mai

Sainte vierge martyre  (1412-1431),dite La pucelle d’Orléans, elle naquit à Domrémy en Lorraine, comme fille de paysans. À l’âge de dix-sept ans, pendant qu’elle gardait les brebis de son père, elle entendit des voix surnaturelles qui l’engagèrent à prendre les armes et à conduire les Français au combat contre les envahisseurs Anglais. Ayant obtenu de Charles VII le commandement d’une armée, Jeanne, par ses succès militaires expéditifs, conduisit le roi à Reims, où il fut couronné. Comme elle l’avait prédit, elle-même fut cependant capturée par les Bourguignons et livrée aux Anglais. Elle fut jugée par un tribunal ecclésiastique, sous la présidence de l’évêque de Beauvais, et condamnée à la mort au bûcher comme hérétique. Elle fut exécutée à Rouen, le 30 mai 1431.

Kondakion t, 8

Chantons la bonne lorraine par qui Dieu fut premier servi, * Jeanne la Pucelle, qui lui fit don de sa jeune vie ; * humble et courageuse, elle s’empressa d’obéir * aux voix que le Roi céleste lui fit entendre par ses anges et par ses saints ; * miraculeusement elle fit lever le siège d’Orléans * et conduisit à Reims pour le sacre son gentil dauphin; * c’est pourquoi nous lui disons ; Stratège digne de toute admiration, * réjouis-toi, dont l’étendard fut aux armes du Roi du ciel.

Saint Guilhèm de Gellone

FËTE : 28 Mai

Duc d’Aquitaine et membre de l’entourage de Charlemagne, il se montra un excellent chevalier chrétien pendant la campagne contre les Sarrasins dans le Midi de la France. Peu après, il construisit un monastère à Gellone, dans le diocèse de Lodève, non loin d’Aniane, où il demanda des moines pour peupler sa fondation. Lui-même rejoignit son abbaye comme simple frère. Après sa mort survenue en 812, l’abbaye reçut le nom de Saint-Guilhèm-du-Désert.

Tropaire, t, 1

Dédaignant ta noble naissance et ta princière dignité * ainsi que les trophées de tes luttes contre les ennemis de la Foi, * comme un ange, au monastère de Gellone, tu vécus dans l’humilité, l’obéissance, la conversion de tes mœurs, * et pour les moines tu t’es montré un modèle de vertus, * c’est pourquoi, saint Guilhèm, nous te chantons : * Gloire à Celui qui a fait des merveilles grâce à toi, * gloire à Celui qui t’a donné ce pouvoir * et qui de nos fautes nous accorde, par toi, la rémission.

Ascension de Notre Seigneur

JEUDI DE L’ASCENSION

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Luc

(24, 36-53)

114

En ce temps-là, Jésus, étant ressuscité des morts, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous ! Saisis de stupeur et d’effroi, ils s’imaginèrent voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi ces incertitudes en vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi et regardez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai ! Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds. Mais comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et s’étonnaient, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé et un rayon de miel, qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit pour leur faire comprendre les Écritures, et il leur dit : Ainsi est-il écrit et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, qu’il ressuscitât des morts, et qu’à toutes les nations, à commencer par Jérusalem, fussent prêchées en son nom la repentance et la rémission des péchés. De cela vous êtes témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous autres, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en haut. Puis il les conduisit vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’Il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel. Quant à eux, s’étant prosternés devant lui, ils revinrent à Jérusalem en grande joie. Et ils étaient constamment dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Amen.

Tropaire, t. 4

Dans la gloire Tu t’élèves, Ô Christ notre Dieu, * comblant tes Disciples de joie * par la promesse du saint Esprit, * leur donnant force et de tes mains les bénissant, * car Tu es le Fils de Dieu, le Rédempteur de nos âmes. 

Le père Antoine présente l’icône de la Fête à la vénération des fidèles en la Basilique Saint Gény

Kondakion, t. 6

(de Romain le Mélode)

Ayant accompli en notre faveur ton oeuvre de salut, * après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, * dans la gloire, ô Christ notre Dieu, Tu montas vers le ciel * sans pour autant nous délaisser, * mais restant toujours parmi nous * et disant à ceux qui conservent ton amour : * Je suis toujours avec vous * et personne à jamais ne peut rien contre vous.

Saint Augustin de Cantorbéry

FÊTE : 27 Mai

Saint évêque + 604. Il partage avec saint Grégoire le Grand le titre d’apôtre des Anglais. Il était prieur du monastère bénédictin de Saint-André à Rome, lorsque le pape Grégoire l’envoya avec quarante compagnons pour évangéliser l’Angleterre. En 597, les missionnaires mirent pied à terre à Ebbsfleet, près de Ramsgate. Augustin convertit bientôt le roi du Kent avec quelque milliers de ses sujets. En 597, il fut sacré évêque à Arles et établit le siège de Cantorbéry. Il eut moins de succès dans ses relations avec les missionnaires celtes. Il mourut peu après saint Grégoire le Grand.

Tropaire

Théophore Père Augustin, chef de file des ascètes, joyaux des moines saints, missionnaire infatigable, fierté de l’épiscopat en Grande-Bretagne, thaumaturge auxiliaire des malheureux, par tes peines devenu désormais ; prie le Dieu compatissant de nous accorder la paix et la grâce du salut.

Dimanche de l’Aveugle-né

SIXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES

Dimanche de l’Aveugle-né

À LA LITURGIE

Lecture de l’Évangile selon saint Jean

(9, 1-38)

34

En ce temps-là, Jésus vit en passant un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’aveugle il soit né ? Jésus répondit : Ni lui ni ses parents, mais c’est pour qu’en lui se manifestent les œuvres de Dieu. Tant qu’il fait jour, il me faut faire les oeuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient où nul ne peut travailler ; tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde ! Cela dit, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, en enduisit les yeux de l’aveugle et lui dit : Va te laver à la piscine de Siloé, c’est-à-dire à la piscine de l’Envoyé. L’aveugle s’en alla, se lava, et il revint, voyant clair. Les voisins et les gens habitués à le voir mendier auparavant dirent alors : N’est-ce pas celui qui se tenait toujours là à mendier ? Les uns disaient : C’est lui. Les autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Mais lui, il affirmait : C’est bien moi ! Ils lui dirent alors : Comment donc tes yeux se sont-ils ouverts ? Il répondit : Celui qu’on appelle Jésus a fait de la boue, m’en a enduit les yeux et m’a dit : Va te laver à Siloé ! Alors je suis parti, je me suis lavé et j’ai vu clair. Ils lui dirent : Où est-il ? Il répondit : Je ne sais !

On amène aux Pharisiens l’ancien aveugle. Or c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. Les Pharisiens lui demandèrent donc à leur tour comment il avait recouvré la vue. Il leur dit : Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. Certains des Pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat ; d’autres répliquaient : Comment un pécheur pourrait-il faire des miracles pareils ? Ils étaient divisés. Alors ils s’adressèrent encore une fois à l’aveugle : Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? L’homme répondit : C’est un prophète !

Cependant les Juifs ne voulurent pas croire que cet homme eût été aveugle et qu’il eût recouvré la vue, avant d’avoir convoqué ses parents ; ils leur demandèrent : Cet homme est-il bien votre fils, dont vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’il voit maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle ; mais comment il y voit maintenant et qui lui a ouvert les yeux, nous n’en savons rien ; interrogez-le: il est assez grand pour s’expliquer ! C’est par crainte des Juifs que ses parents parlèrent ainsi ; car les Juifs s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de la synagogue quiconque reconnaîtrait Jésus pour le Christ. C’est pour cette raison que ses parents avaient dit : Il est assez grand, interrogez-le !

Les Juifs le convoquèrent donc une seconde fois et lui dirent : Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. Il répondit : Si c’est un pécheur, je ne sais ; ce que je sais, c’est que j’étais aveugle et qu’à présent j’y vois ! Ils lui dirent alors : Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous ne m’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l’entendre une seconde fois ? Auriez-vous envie de devenir ses disciples, vous aussi ? Ils l’accablèrent d’injures, disant : Toi, tu es disciple de cet homme ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; mais lui, nous ne savons pas d’où il est. L’homme leur répondit : C’est là justement la chose étonnante, que vous ne sachiez pas d’où il est, alors qu’il m’a ouvert les yeux. Nous savons bien que Dieu n’exauce pas les pécheurs, mais que, si un homme l’honore et accomplit sa volonté, celui-là, il l’exauce. Jamais on n’a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire ! Ils lui répondirent : De naissance tu n’es que péché et tu nous fais la leçon ! Et ils le chassèrent au-dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé. Le rencontrant, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il lui répondit : Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? Jésus lui dit : Tu le vois, c’est lui qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui.

Gravure sur granit du Tarn offert par Mr René MICHEL , marbrier à Castres

Kondakion, t. 4

Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.

Saint Vincent de Lérins

FËTE : 24 Mai

+ v. 445 -Membre d’une illustre famille gauloise, il abandonna une carrière militaire pour prendre l’habit monastique à Lérins, où il fut ordonné prêtre. Il est surtout connu comme l’auteur du Commonitorium sur l’universalité des dogmes. Il considère l’Église comme seule interprète authentique des Saintes Écritures en tant que source de la doctrine orthodoxe.

Tropaire t,3 

Humble, ayant suivi pas à pas le Christ, * tu as proclamé comme vraie doctrine, saint Vincent de Lérins, *ce qui en tout lieu, en tout temps et par tous a été cru,* maxime d’or et pour l’Église sûreté de la foi ; * en elle nous gardant, procure à nos âmes le salut.

Mère de Dieu de Vladimir

FÊTE : 21 (8) Mai

La tradition attribue à Saint Luc l’icône de la Vierge dite de Vladimir, rapportée de Constantinople à Kiev, comme présent à la famille du Grand Prince. Vénérée au XIIIe siècle chez les Moniales de Vzshgorod, près de la capitale, portée en 1155 à la cathédrale de Vladimir construite à cette époque, puis en 1395 dans la cathédrale de la Dormition du Kremlin à Moscou.

Tropaire

En ce jour, lumineuse et belle, la cité accueille ton image miraculeuse comme l’aurore accueille le soleil, ô notre Souveraine·. Nous accourons vers toi, et nous t’invoquons en disant : Ô Reine merveilleuse, Mère de Dieu, demande au Christ, notre Dieu, qui s’est incarné dans ton sein, de garder cette cité, toutes les cités et tous les pays chrétiens, à l’abri des embûches ennemies, et de sauver nos âmes, par Jésus Miséricordieux.