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Le point de vue de Pascal

Bonjour ,
J’ai souvent chanté dans mon église ce chant de Pat Berning :
“Nous sommes unis dans la famille / Car Dieu nous lie à toujours / Par une chaîne d’amour / Et chacun des maillons / Dans l’épreuve tiendra bon / Unis à toujours / Par une chaîne d’amour”.
A quoi reconnaît-on une chaîne forte ?
A la qualité du métal qui la compose ?
A l’épaisseur de ses maillons ?
Oui, en partie à cela, bien sûr.
Mais la force première d’une chaîne tient essentiellement à une chose:
la force de son maillon le plus faible.
Tu peux avoir une chaîne en acier trempé, dont chaque maillon est capable de porter dix tonnes.
Mais si un seul maillon n’est capable que de porter 10 kilos, alors toute la chaîne est limitée à 10 kilos.
Maintenant, si tu affectes à un maillon faible un maillon fort, si tu le doubles avec un soutien capable de supporter ce que lui ne peut pas supporter seul, alors, la chaîne n’est plus en danger.
Le maillon faible fait partie de la chaîne et participe même à renforcer le maillon déjà fort.
Les sociétés fortes ne sont pas celles qui écrasent leurs membres les plus faibles.
Tôt ou tard, elles craqueront et c’est l’ensemble de la chaîne qui est en péril.
Une société est forte lorsqu’elle arrive à se pencher sur ses membres les plus faibles, à les inclure dans sa chaîne, et à les rendre participants de la force de l’ensemble.
La solidarité n’est pas un affaiblisseur de sociétés qui nous tirerait vers le bas !
Au contraire !
Elle est l’apanage de ceux qui favorisent la croissance, le progrès, l’ambition.
Elle est un moyen essentiel de nous amener tous plus haut, les faibles comme les forts, conscients que, la roue tournant, le maillon fort d’aujourd’hui peut être le faible de demain.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz

Quatre piliers de la Fraternité Orthodoxe Saint Benoît de Lectoure

ont rejoint le Seigneur et intercèdent auprès de la Mère de Dieu en notre faveur :

+Guy Stuppa, Fondateur et Président de la Fraternité pendant 25 ans

+S.E Mgr Luka Kovacevic, Évêque orthodoxe Serbe pour l’Europe occidentale, soutien et protecteur de la Fraternité Saint Benoît pendant 23 ans.

+ Prêtre Jovan Georgievski

+ Président Kosta Kristitch

Le seul survivant de cette première rencontre en l’église Saint Saturnin de Toulouse en 1985 est le Père Antoine qui a photographié ce moment historique.

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Chrismation de Arnaud

Le 4 mai 2024, le Père Michel, recteur de la paroisse Saint Aventin de Tarbes, a reçu dans l’Orthodoxie, par la chrismation, Arnaud, futur mari de Pélagie.

Pélagie est la fille de Marina, fidèle Russe de nos paroisses de Tarbes et Lectoure.

Arnaud, soutenu par sa future épouse, a été très sérieux dans sa préparation, suivant un grand Carême dans le respect de la tradition monastique.

Il a embrassé l’Orthodoxie, avec une grande sincérité et émotion, le jour de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, et a pu s’approcher du Calice pour sa première communion ce même jour, pour goûter à la Communion des Communions.

Ad multos annos !

Vendredi Saint (2024)

L’assemblée des Juifs se réunit * pour livrer à Pilate le Créateur de l’univers, * et les impies font passer en jugement * celui qui vient juger les vivants et les morts ; * ils préparent la Passion * de celui qui guérit nos passions et nos maladies. * Seigneur longanime, grande est ta miséricorde, gloire à toi.

Toute la création * trembla d’effroi en te voyant, * ô Christ, suspendu sur la croix, * le
soleil s’obscurcit et les fondements de la terre furent ébranlés ; * dans la souffrance l’univers * s’unit au Créateur. * Toi qui as voulu souffrir pour nous, Seigneur, gloire à toi.

En ce jour, la Vierge immaculée, * te voyant, ô Verbe, sur la croix, * souffre en son cœur maternel, * pleurant amèrement * et du fond de l’âme gémissant* et, dans sa douleur, te criant : * Hélas, ô divin Fils, * ô Lumière de l’univers, * comment as-tu quitté mes yeux, Agneau de Dieu ? * Et les Anges dans le ciel * tremblèrent d’effroi en disant : * Seigneur que l’univers ne peut comprendre, gloire à toi.

Dimanche des Rameaux à Tarbes (2024)

Tropaire de la fête, t. 1

Affirmant la résurrection universelle, avant ta Passion, ô Christ Dieu, * Tu réveilles Lazare des morts. * Et nous, comme des adolescents, portant l’insigne de la victoire, * nous t’acclamons, ô Vainqueur de la mort : * « Hosanna au plus haut des lieux ! * Béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur ! »

Dimanche des Rameaux (2024)

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Seigneur est Dieu, il nous est apparu.  Sauve-nous, ô Fils de Dieu, monté sur le petit d’une ânesse ; nous te chantons : Alléluia.

Seigneur notre Dieu, toi qui sièges sur les Chérubins, tu as réveillé ta puissance et tu as envoyé ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, pour sauver le monde par sa croix, sa mise au tombeau et sa résurrection. Tandis qu’il s’approchait de Jérusalem, pour y subir de plein gré sa Passion, le peuple qui était assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, prenant comme symboles de victoire les rameaux des arbres et les branches des palmiers, annonçait par avance la Résurrection.

Et nous qui, à leur exemple, en ce jour d’avant-fête, portons en main des palmes et des rameaux et te crions «hosanna» comme jadis la foule et les enfants, garde- nous, Seigneur, sous ta protection ; afin que, par des hymnes et des cantiques spirituels, nous parvenions aussi à la vivifiante résurrection, le troisième jour, dans le Christ Jésus notre Seigneur, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Que celui qui, pour notre salut, a daigné monter sur le petit d’une ânesse, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, par l’intercession du saint prophète et précurseur Jean, des saints et justes aïeux du Seigneur Joachim et Anne et de tous les saints, aie pitié de nous et nous sauve Lui qui est bon et ami de l’homme.