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Le Patriarche Irénée s’est endormi dans le Seigneur

L’archevêque de Pec, métropolite de Belgrade-Karlovci et patriarche serbe Irénée (Gavrilovic) s’est endormi dans le Seigneur à l’hôpital militaire Covid “Karaburma” de Belgrade, le vendredi 20 novembre 2020, à 7h07.

Mémoire éternelle et royaume des cieux !

Ses pieux parents Zdravko et Milijana Gavrilovic du village de Vidova près de Cacak – et avec eux toute la famille serbe – ont été bénis par le Seigneur, le 27 août 1930, avec la naissance d’un garçon dont le nom de baptême était Miroslav. Il a terminé l’école primaire dans son village natal et le lycée à Cacak et l’école théologique à Prizren, au Kosovo et  Metochie. Sur ce, il est diplômé de la Faculté de théologie de Belgrade.

Après avoir terminé son service militaire, il a été nommé professeur de l’école théologique de Prizren, mais avant d’accepter la nomination, il a reçu la tonsure monastique au monastère de Rakovica, par le patriarche serbe Germain, recevant le nom monastique Irinée, en octobre 1959. Le Saint et Grand Vendredi de la même année, il fut ordonné hiéromoine dans l’église de Ruzica à Belgrade. En tant que professeur à l’école de théologie de Prizren, il a passé quelques années à des études de troisième cycle à Athènes. Il a été nommé directeur de l’école monastique du monastère d’Ostrog en 1969, d’où il est revenu à Prizren au poste de directeur de cette célèbre école théologique.

C’est en 1974 qu’il est élu vicaire évêque du patriarche serbe avec le titre d’évêque de Moravica. Il a été élu évêque de Nis en 1975.

Intronisation du patriarche serbe Irinej

L’acte d’intronisation de Sa Sainteté Irinej, archevêque de Pec, métropolite de Belgrade-Karlovci et patriarche serbe, a été célébré le 23 janvier 2010, lors de la sainte liturgie pontificale dans l’église cathédrale de l’archange Michel de Belgrade. La liturgie solennelle a été célébrée par le patriarche serbe élu Irinej avec la concélébration de ses frères évêques, prêtres et diacres, ainsi que des représentants des Églises russe et grecque. Le patriarche Irinej a été officiellement intronisé sur l’ancien trône des patriarches serbes dans le patriarcat du monastère de Pec le 3 octobre 2010, avec la participation des représentants de toutes les Églises orthodoxes sœurs.

Dès le début de son ministère patriarcal, bien que dans des moments très difficiles, Sa Sainteté a préconisé la paix et la stabilité dans toute la région.

Le 10 novembre 2010, il a déclaré dans une interview que “la rivière Drina [entre la Serbie et la Bosnie-Herzégovine] n’est pas une frontière, mais un pont qui nous relie. Bien que, d’une certaine manière, nous soyons un même aujourd’hui, si Dieu le veut, nous en serons bientôt vraiment un”. Le patriarche Irinej a expliqué que pour le moment «il suffit que nous soyons un en tant que peuple, en tant qu’Église orthodoxe, et que nous soyons sur le même chemin de Saint Sava et du Christ». Il a félicité les Serbes de Banja Luka en déclarant qu’«[ils se battent] pour préserver le nom serbe. Bien que ce ne soit pas du tout une tâche facile, ils réussissent».

Le 15 décembre 2011, Sa Sainteté a été décorée par Son Altesse Royale le Prince Davit Bagration Mukhraneli Batonishvilli de Géorgie du Grand Collier de l’Ordre de l’Aigle de Géorgie et de la Sainte Tunique de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Sa Sainteté Irinej a été considérée, tant à l’étranger que dans le pays, comme un traditionaliste modéré, ouvert au dialogue inter-religieux mondial. Dans une interview, il a indiqué qu’il ne s’opposerait pas à la toute première visite du pape catholique en Serbie en 2013 dans le cadre des célébrations du 1700e anniversaire de l’édit de Milan, la loi en vertu de laquelle l’empereur romain Constantin, né à Niš, a mis fin à la persécution des chrétiens. Sa Sainteté a dit :”il y a le souhait du Pape” pour une rencontre à Niš et que ce serait une chance “non seulement pour une rencontre, mais pour un dialogue”.

Concernant l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne, le patriarche serbe a déclaré que : “La Serbie ne devrait pas regarder l’UE avec méfiance, si l’UE respecte l’identité, la culture et la religion des serbes. Nous pensons que nous sommes une partie historique de l’Europe, et nous voulons faire partie de cette famille de peuples. Lors de l’adhésion, nous accepterons tout ce qui n’est pas en contradiction avec notre identité culturelle et historique.”

En tant que chef de l’Église orthodoxe serbe, Sa Sainteté représente la plus haute autorité spirituelle parmi le peuple serbe en Serbie et à l’étranger.

Sous sa direction, le Patriarcat serbe a publié un nombre exceptionnel de livres universitaires, liturgiques, religieux et populaires pour l’éducation et l’élévation spirituelle des fidèles. Sa Sainteté est bien connue comme un grand prédicateur et profite de chaque occasion pour prêcher la Parole de Dieu à tous. Plus récemment, le diocèse de Nis a publié un recueil de ses sermons prononcés dans le diocèse de Nis, alors qu’il y était évêque.

Activités inter-orthodoxes et œcuméniques de Sa Sainteté le patriarche Irinée :

Sa Sainteté le patriarche serbe Irinej a rendu une visite irénique et canonique à Sa Toute-Sainteté le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée immédiatement après son intronisation.
Il a participé à la célébration du 1250e anniversaire du baptême de la Russie en 2013;
Il a effectué une visite irénique et canonique au Patriarcat d’Alexandrie et de toute l’Afrique en octobre 2012.
En 2013, il a rendu visite au mont Athos et au monastère Chilandar.
Il a dirigé une délégation inter-religieuse de Serbie qui a participé au deuxième dialogue inter-religieux à Jakarta en octobre 2013, au niveau de l’État entre la Serbie et l’Indonésie.
Il soutient activement le dialogue inter-chrétien entre les dénominations chrétiennes d’Orient et d’Occident et communique avec les chefs, les dirigeants et les dignitaires d’église d’autres confessions et religions au plus haut niveau.
En mai 2014, à l’invitation de Sa Béatitude Anastasios d’Albanie, Sa Sainteté le Patriarche Irinej a visité Tirana à l’occasion de la consécration de l’église cathédrale de la Sainte Résurrection.
En octobre 2014, Sa Sainteté le patriarche serbe Irinej a accueilli le 1700e anniversaire pan-orthodoxe de l’édit de Milan à Nis, en Serbie, lieu de naissance de l’empereur Constantin.
Le patriarche serbe Irinej a pris une part active au rassemblement panorthodoxe à Constantinople en mars 2014, lorsqu’il a été décidé de commencer par les préparatifs d’un grand et saint concile panorthodoxe qui se tiendra en 2016.
Récompenses et honneurs

Grand-Croix de l’Ordre de l’Étoile de Karađorđe, dynastie Karađorđević
Grand collier de l’ordre de l’aigle de Géorgie, dynastie Bagrationi
L’évêque de Nis Irinej élu pour un nouveau patriarche de Serbie
Intronisation du patriarche Irinej de Serbie
Le patriarche de Serbie rencontre le président de la Serbie
Thanksgiving servi au monastère de Hilandar à l’occasion de l’intronisation du nouveau patriarche de Serbie
Sa Sainteté le patriarche Irinej de Serbie s’adresse au public

Source : http://www.spc.rs/eng

Saint Philomène de Naplouse

L’ Archimandrite PHILOMÈNE Chazapis est à Chypre, en 1913, au village d’Ora, près de Lamax. En 1927, il entre comme novice dans son pays puis rejoint la Confrérie du St Sépulcre, à Jérusalem, où il fait sa profession monastique, est ordonné diacre en 1937 puis prêtre en 1944. Il exerce son ministère à Jérusalem, au Monastère St Sabbas, à Jaffa et Ramallah avant d’être nommé supérieur de l’église du Puits de Jacob où il fut assassiné sauvagement à coups de hache, pour avoir refusé d‘enlever les croix et les icônes, le 29 novembre 1979 alors qu’il y célébrait les vêpres, revêtu des ornements liturgiques.

Son corps fut transféré au cimetière de la Sainte Sion, à Jérusalem, et retrouvé incorrompu en 1983. À Noël 1984, son corps toujours inaltéré et exhalant un parfum leste fut dépodans une chasse. Il fut canonisé, le 29/11/2009, par le Patriarche Théophile Ill de Jérusalem, dans l’église même où il avait rendu son âme et qui sera achevée et consacrée en 2008.

Lors des 25 lerinages en Terre Sainte, organisés par l’Abbé Antoine, les groupes se rendirent chaque fois au Puits-de-Jacob, même aux pires moments. Notre Supérieur y célébrait la Liturgie, près du Puits où le saint fut martyrisé.

Aujourd’hui, la Basilique St Gény de Lectoure, possède l’ Hypogonation -que portait le nouveau martyr-, offert par l’Archimandrite Justin, son successeur.

Tropaire 

Puisqu’en ton âme demeuraient l’humilité, la douceur, la charité, avec empressement tu as servi les pèlerins qui venaient se ressourcer au Puits de jacob, saint Martyr Philomène, qui a vaincu le perfide ennemi et subi noblement les souffrances et la mort, auprès du Maître, Intercède en notre faveur pour que, vivant dans la foi, l’espérance et l’amour, nous puissions être glorifiés.

Saint Grégoire Palamas

FÊTE : 14 Novembre

Né à Constantinople en 1296. Après des études brillantes il se rendit vers la Sainte Montagne en 1316. Dans la prière et l’ascèse il réfuta les erreurs de Barlaam condamné au concile à Sainte Sophie en 1341. Excommunié, séquestré pendant quatre ans, il écrivit sa doctrine sur les énergies incréées et sur la nature de la Grâce qui fut reconnue comme règle de foi pour l’Église orthodoxe. Archevêque de Thessalonique en mars 1347, il remit son âme à Dieu le 14 novembre 1359 et fut canonisé en 1368. Thaumaturge, il est solennellement célébré le second dimanche de Carême.

Tropaire t, 8

Luminaire de l’Orthodoxie et joyau des hiérarques, * rempart invincible des théologiens, * saint Grégoire thaumaturge, gloire de Thessalonique, * prédicateur de la grâce, prie le Christ notre Dieu * pour qu’il sauve nos âmes.

Saint Martin de Tours, le Miséricordieux

FÊTE : 11 Novembre

Né vers 316, en Haute-Pannonie, l’actuelle Hongrie, comme fils d’un officier romain, il fut éduqué à Pavie. Le partage de son vêtement militaire avec un pauvre mendiant, ainsi que la vision céleste qui le mena au baptême, sont célèbres. Ayant quitté l’armée, il se mit sous la direction de Saint Hilaire de Poitiers. Après dix ans de vie comme ermite, il fonda la communauté de Ligugé. En 372, il devint évêque de Tours puis supérieur du monastère de Marmoutiers. Il s’opposa à l’Arianisme et fut l’un des principaux pionnier du monachisme occidental avant Saint Benoit. Il rendit son âme à Dieu en 397. Une relique du Saint est conservée en la Basilique St Gény de Lectoure.

Tropaire t, 1

Brûlant de zèle pour le vrai Dieu, * en moine et pontife tu l’as servi ; * dans le ciel tu as trouvé la couronne des saints * et sur terre grande Gloire, Martin ; * pour vêtir un pauvre tu partageas en deux ton manteau, * dont tu vis en suite le Christ revêtu ; * dans les campagnes tu portas la lumière de la foi * et de tes miracles, mainte ville fut témoin. * Père célébré dans tout l’univers * pour ton zèle de pasteur et ton ardente charité, * en faveur de nos âmes prie le Christ notre Dieu.

Saint Nectaire d’Égine

FÊTE : 9 Novembre :

Né le 1er octobre 1846, en Silivrie (Thrace), il fit ses études à Constantinople puis enseigna à Chios. ll devint Moine le 7 novembre 1876 à Néa-Moni et obtint son Diplôme de Théologie à Athènes. Prêtre puis métropolite de la Pentapole à Alexandrie, il fut aussi, Prédicateur, Secrétaire patriarcal, Recteur de l’église St Nicolas du Caire, Directeur du séminaire Rizarios d’Athènes. Il fonda, entre 1904 et 1907, le Monastère de moniales à Égine. ll remit son âme à Dieu le 8 novembre 1920. Son corps resta incorrompu pendant plus de 20 ans, en dégageant un parfum céleste. Son culte a été officiellement reconnu en 1961 et son tombeau, à Égine, est devenu un très important lieu de pèlerinage. Une immense et splendide basilique, très vaste, a été construite. Depuis 1971, il est un des Protecteurs de la Fraternité St Benoît de Lectoure .

Tropaire t, 1

Fidèles, vénérons l’enfant de la Silivrie, le protecteur d’Égine, l’ami de la vertu Nectaire, qui en ces derniers temps a brillé divin serviteur du Christ ; il fait jaillir toutes sortes de guérisons sur ceux qui chantent avec foi : Gloire à Celui qui t’a glorifié, Gloire à Celui qui fit des merveilles par toi, Gloire à Celui qui espère en tous, par tes prières, le salut. 

Saint Gabriel de Géorgie

FÊTE : 2 Novembre.

L’Archimandrite Gabriel (Ourguébadzé) est né en Géorgie en 1929 où il y vécut comme ermite. Il fit, le 1er mai 1965, brûler le portrait de Lénine pendant la fête communiste. Les autorités ne voulant pas que son nom soit glorifié en tant que martyr, ne le condamnèrent pas à mort et le déclarèrent fou. Ils l’enfermèrent dans un hôpital psychiatrique. Libéré, il aura un grand rayonnement spirituel. Le Père Gabriel, avec une intense vertu possédait une suave dévotion, une foi conquérante, une grande humilité, un amour débordant et une tolérance sans bornes. Il accueillait tous les pécheurs avec compassion et les conduisait sur les chemins de Dieu. Il voyait l’état de l’âme de chacun et leur donnait la nourriture spirituelle appropriée. ll enseignait, par son exemple et sa parole, l’humilité, la charité et l’amour d’autrui. Il priait sans cesse pour les prisonniers et les malades enfermés dans les hôpitaux psychiatriques. ll rendra son âme à Dieu, le 2 novembre 1995. Il a abandonné ce monde, simplement et sans bruit, en disant : «Je vous quitte et je porterai votre amour à Dieu». Sur son tombeau, ce sont des cortèges de fidèles qui s’y rendent chaque jour où de multiples miracles se produisent. Son huile sainte, utilisée de partout produit les mêmes effets. Il fut canonisé le 2 novembre 2010.

Tropaire t, 1

Ayant ouï la voix de ton apôtrePaul qui disait : * Nous sommes fous à cause du Christ, * sur terre ton serviteur Gabriel devint tel * par amour pour toi, ô Christ notre Dieu ; * aussi, vénérant sa mémoire en ce jour, * nous te prions, Seigneur, de sauver nos âmes.

Kondakion t, 2

Désirant les célestes beautés, * tu as compté pour néant * les terrestres voluptés et les corporels vêtements * et tu as aimé les privations plus que les vanités d’ici-bas ; * ayant mené la vie des Anges, pour finir * tu les a rejoints dans le Ciel ; * sans cesse, bienheureux Gabriel, avec eux * intercède auprès du Christ en faveur de nous tous.

Patriarche Elias II de Géorgie
Pèlerinage en Géorgie en 2010
Vénération de la tombe de Saint Gabriel
Liturgie

Mgr Amphiloque du Monténégro s’est endormi dans le Seigneur

Il est un descendant de la voïvode Mina Radović qui a participé à l’unification de la région de Morača avec la Principauté du Monténégro en 1820. Il a étudié au séminaire Saint Sava et est diplômé de la Faculté de théologie de Belgrade en 1962. Pendant son séjour en tant que séminariste à la fin des années 50, Amphiloque connaissait le grand théologien Saint Justin Popović, qui avait beaucoup appris sur sa pensée. Il a également étudié la philosophie classique à l’Université de Belgrade.

À Paris, Mgr Amphiloque a étudié à l’Institut théologique orthodoxe russe Saint-Serge, à Rome à l’Institut pontifical oriental et à Berne à la Faculté ancienne catholique. Il a terminé ses études de troisième cycle à Berne et à Rome, puis a déménagé en Grèce où il a vécu pendant sept ans, a prononcé des vœux monastiques et a travaillé comme hiéromoine de l’Église orthodoxe grecque.

Mgr Amphiloque a été ordonné hiéromoine au monastère de Saint Gérasime de Céphalonie à Argostoli, dans la province grecque de Céphalonie. La veille, il avait été ordonné hiérodiacre par le même métropolite de Céphalonie, devant qui il avait prononcé les vœux monastiques en 1967. Plusieurs fois, Son Éminence Amphiloque a souligné que le métropolite Procope jouait un rôle important dans sa vie.

À Athènes, il a terminé sa thèse de doctorat sur Saint Grégoire Palamas et obtenu un doctorat en théologie. Après avoir passé un an au Mont Athos, il s’installe à Paris et travaille comme professeur à l’Institut théologique orthodoxe Saint-Serge.

En 2001, lors de notre pèlerinage au Monténégro

En 1976, il est enseignant et plus tard professeur de catéchèse orthodoxe à la Faculté orthodoxe de théologie de Belgrade. Il est docteur honoris causa de l’Académie théologique de Moscou depuis 2006 et de l’Institut de théologie de l’Université d’État biélorusse depuis 2008.

La Sainte Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe, l’a élu évêque du Banat en mai 1985. Il a été consacré dans l’église cathédrale de Belgrade le 16 juin 1985 par  feu le patriarche serbe Germain avec la concélébration du métropolite Danilo du Monténégro et du Littoral et les évêques Nikanor de Backa, Hrisostom de Branicevo, Stefan de Zicaa, Sava de Sumadija, Nikolai de Dalmatie, Milutin de Timok, Vasilije de Zvornik et Tuzla, Vasilije d’Australie et la Nouvelle-Zélande, Jefrem de Banja Luka et Danilo de Marcha. Le métropolite Procope de Céphalonie était également parmi eux. L’intronisation d’Amfilohije a eu lieu à Vrsac le 21 juillet 1985.

Au Monastère de l’Archange Michel à Lavardac (Lot-et-Garonne)

Par décision de la Sainte Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe, Mgr Amphiloque de Banat a été promu métropolite du Monténégro et du Littoral avec un siège à Cetinje en décembre 1990. Le 30 décembre 1990, l’intronisation solennelle a été célébrée par le patriarche Paul de bienheureuse mémoire avec concélébration des évêques au monastère de Cetinje.

Le métropolite Amphiloque parlait grec, russe, italien, allemand et français. Il est membre de l’Association des écrivains de Serbie et du Monténégro.

Lors de la consécration de l’église de Budua (Monténégro) le 15/28 août 2000

Mémoire Éternelle

Le 24 Octobre 1983, l’Archevêque Andréas de Keratea (Grèce) qui nous reçut dans la Sainte Orthodoxie remettant au Père Antoine cette sainte Icône. Tout un symbole !

« Alors Pilate ordonna de prendre jésus et de le flageller. Puis les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui mirent sur la tête et le revêtirent d’un manteau de pourpre ; s’approchant de Lui, ils disaient : Salut, roi des juifs !  Et ils lui donnèrent des soufflets… Pilate ressortit et leur dit : Voyez je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve aucun motif de condamnation. Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Pilate leur dit: Voici l’homme. »

Icône offerte par l’Archevêque Andréas de Kératéa le 24 octobre 1983 et vénérée au monastère Saint Gény

Antienne X   t, 6

Celui qui se revêt de la lumière comme d’un manteau * devant ses juges est présenté sans vêtement ; * et des mains qu’il a créées * il reçoit sur ses joues les soufflets ; * un peuple injuste cloue à la croix * le Dieu de gloire, son Seigneur; * et le voile du Temple se déchire en deux, * le soleil se couvre de ténèbres pour ne point voir * l’humiliation du Créateur * devant qui tremble l’univers. Prosternons-nous devant Lui.

Saintes Maries de la mer

FÊTE : 22 Octobre

Les Saintes Maries de la mer – MARIE-JACOBE, MARIE-SALOME et SARA l’EGYPTIENNE,  se trouvent au sud d’Arles, sur le littoral de la Camargue, entre la Grande Motte et Port-de-Bouc. Saint Césaire d’Arles (+543) mentionne dans son testament ce lieu de culte. Au XVème siècle, on découvre leur tombe : fin 1448, on creuse le sol et l’on retrouve le corps des deux Maries sous le maître-autel. Cela, sous René d’Anjou, roi de Naples et comte de Provence, le bon roi René. C’est lui qui, ayant appris la chose au cours d’une retraite à la Sainte-Baume, demanda au pape Nicolas V la permission de faire des fouilles sous l’autel. Les fouilles confirmèrent la tradition. Deux corps disposés en forme de croix exhalaient le parfum des myrophores. Elles avaient été ensevelies sur le site même de leur habitation, non loin de la source. Près de ce groupe, on trouva le corps de sainte Sara. Les ossements des deux Maries furent mis dans deux châsses jumelles, dans la chapelle haute de l’église. On les descend, puis les élève trois fois par an : 24 mai, 22 octobre et 3 décembre. Le corps de sainte Sara se trouve dans la crypte : la sainte servante y est représentée avec un visage à la peau noire. Les reliques des trois saintes n’ont pas souffert pendant les troubles de la Révolution : seule une partie des ex-voto a été détruite par les modernes iconoclastes.

Kondakion t, 8

Que retentissent nos joyeux accents de fête * en votre honneur, Saintes de la Mer, * et que vos châsses, s’élevant jusqu’au ciel, * fassent monter nos esprits vers Dieu ; * vers vous nous levons les bras, * implorant votre secours : * du plus haut des cieux, * abaissez votre regard * sur la nation qui vous a choisies * pour la protéger du Mal * et lui enseigner le Bien ; * et ses fils pourront alors * vous glorifier, * ô saintes Maries, patronnes de la Mer.

Notre Dame de Kazan

FÊTE : 22 Octobre

Très-sainte souveraine, ô Mère de Dieu, reine des cieux et de la terre, plus élevée que les Anges et les Archanges, plus vénérable que toute la création, pure Vierge Marie, excellente auxiliatrice du monde, soutien de tout ton peuple, toi qui nous délivres de tout malheur dans ta compassion, notre Dame, abaisse à présent ton regard vers tes serviteurs qui te prient avec componction et le cœur contrit, avec larmes se jettent à tes pieds et se prosternent devant ton image vénérable et miraculeuse, réclamant ton aide et protection. Vierge pure et Mère de Dieu, toute compatissante et miséricordieuse, notre Dame, considère ton peuple, car nous les pécheurs, nous n’avons d’autre aide que toi et le Fils né de toi, le Christ notre Dieu_ Tu es notre secours et protection, le rempart des opprimés, l’allégresse des affligés, l’asile des orphelins, la sauvegarde des veuves, la gloire des vierges, la joie des éplorés, la consolation des malades, la guérison des infirmes, le salut des pécheurs. C’est pourquoi, divine Mère, vers toi nous nous réfugions et, levant les yeux vers ta sainte icône, où tu tiens en main comme un enfant le Dieu d’avant les siècles, notre Seigneur Jésus Christ, nous t’adressons notre humble cantique et disons : Mère de Dieu, aie pitié de nous et exauce notre demande, car tout est possible à ton intercession. À toi la gloire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Secourable et compatissante Mère du Très-Haut, prie ton Fils, le Christ notre Dieu, et procure le salut à tous ceux qui accourent sous ta puissante protection ; Notre-Dame, royale souveraine, viens au secours de nous tous qui, dans les épreuves, les malheurs et les peines dont nous accablent nos péchés, nous tenons en ta présence et te prions, dans l’humilité de nos âmes la contrition de nos cœurs, devant ta vénérable Icône, les larmes aux yeux. À nous qui mettons notre espérance en toi sans retour accorde ce qui nous est profitable et sauve-nous, car tu es, Vierge Mère, la divine pro­tection de tes serviteurs.