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Deuxième dimanche de carême à l’église Saint Denys, Dénat

À l’origine, le deuxième dimanche du Carême était consacré à la guérison par le Seigneur Jésus dans la ville de Capharnaüm du paralysé, comme en témoigne la lecture évangélique que nous venons d’entendre. Plus tard, l’Église orthodoxe y a associé la mémoire de saint Grégoire Palamas, moine athonite qui fut archevêque de Thessalonique de 1347 jusqu’à sa mort en 1359.
Continuer la lecture de Deuxième dimanche de carême à l’église Saint Denys, DénatPrions pour le retour à la paix et à la sagesse
La Russie veut que l’Ukraine soit une nation neutre
En Occident, les responsables gouvernementaux et les analystes politiques insistent sur le fait que la stratégie russe en Ukraine présuppose comme objectif l’occupation permanente, l’annexion ou la balkanisation du pays. Cependant, le cours des événements dans le conflit et les déclarations officielles du Kremlin semblent suggérer une direction totalement opposée, dans laquelle le but est uniquement de neutraliser la force militaire ukrainienne, faisant du pays un point impartial dans la géopolitique de l’Europe de l’Est.
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Le patriarche Cyrille de Moscou accuse les politiciens occidentaux de tenter de transformer les Ukrainiens en ennemis de la Russie
Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a critiqué l’Occident pour son intention de changer la mentalité des habitants de l’Ukraine et de les transformer en ennemis de la Russie, alors que les deux peuples sont “unis par une foi commune” et “Partagent un destin historique commun.”
Ukraine : six églises orthodoxes spoliées en une semaine
L’église orthodoxe de Kalusha, dans la région d’Ivano-Frankovsk en Ukraine, est la sixième église spoliée en une semaine dans la région, selon le diocèse orthodoxe. A chaque fois, des membres de l’église uniate, mais aussi des hommes armés issus des corps francs territoriaux, aussi nommés Volksturm par les belligérants, ont fait irruption dans les églises orthodoxes et ont pillé les bâtiments, avant de les mettre sous scellés.
Lesdites églises sont, au 9 mars :
- église Saint-Nicolas de Kalusha
- l’église de la Conception de Sainte-Anne de Verkhovina
- l’église de l’icone Vierge Reine de Tseniava, qui a été saisie par des uniates
- Eglise de l’Intercession de la Vierge Marie sur le mont Markov à Golovy
- Monastère de Saint-Michel à Babianka, dont les moines ont été expulsés
- Une chapelle orthodoxe à Shvindkovski Grun’
Depuis le début du conflit russo-ukrainien, les églises orthodoxes d’Ukraine, accusées d’intelligence avec les russes, sont sujettes, en Ukraine de l’ouest, à des pillages, exactions, incendies et spoliations, souvent par les bandes armées du Volksturm ou des fidèles uniates.
Persécutions en Ukraine, IV
Les moines disparus du monastère des Carpates ont été retrouvés, mais ils sont expulsés du monastère.

Sa Béatitude, le métropolite Onuphre a exhorté à résoudre les problèmes non pas avec des armes, mais avec un mot raisonnable.

« La foi orthodoxe enseigne à une personne à vivre correctement sur terre. Aujourd’hui est une épreuve très difficile pour le pays et le peuple. Dieu teste notre foi. Nous sommes également responsables de cela. Nous sommes des gens pécheurs, et les péchés ne font pas de bien à une personne. Ils sont doux au goût, mais amers dans les conséquences. Et maintenant, nous goûtons les conséquences de nos péchés », a déclaré Sa Béatitude le métropolite Onuphre. « Mais c’est un examen, c’est un test que le Seigneur nous a donné pour montrer notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Ce sont les fruits les plus importants que la foi favorise chez une personne. En cette période difficile, nous devons nous tendre la main, nous soutenir les uns les autres. Qui n’a pas d’abri – aidez-le à en trouver, qui n’a pas de pain – donnez-lui, s’il y a une opportunité, s’il n’y a aucun moyen d’aider – réchauffez-le simplement avec un mot gentil », a exhorté le métropolite Onuphre. Le primat de l’UOC a noté que tous les problèmes qui surgissent entre les gens ne doivent pas être résolus avec des armes, ni par la force, mais avec des mots. « Après tout, nous sommes des personnes, des créations intelligentes de Dieu, Dieu nous a donné l’esprit, nous a donné la parole, et elle a un grand pouvoir. Avec ces dons – la raison et la parole – nous devons résoudre tous nos problèmes. Dieu nous a créés sur terre non pour nous attaquer ou nous tuer mais pour vivre dans l’amour. Et si nous n’avons pas cet amour mais que nous voulons l’atteindre, nous ne devons pas le faire avec des armes mais avec des mots. Nous appelons, encore et encore, tous ceux dont cela dépend à faire en sorte que les problèmes qui existent soient résolus à l’aide d’un mot raisonnable », a déclaré le métropolite. « Que le Seigneur nous sauve et en ces temps difficiles nous couvre de sa grâce divine et de la puissance que personne ne peut vaincre. C’est le pouvoir de l’amour. Que ce soit entre nous et au-dessus de nous, et alors nous passerons toutes les épreuves que nous avons et serons dignes de cette vie lumineuse et belle que le Seigneur a préparée au Ciel pour ceux qui L’aiment, dans le Royaume des Cieux, en Jésus-Christ , notre Seigneur, » par ces mots Sa Béatitude le Métropolite Onuphre a conclu son sermon. Lors du triomphe de l’orthodoxie, le primat de l’UOC a présidé la liturgie à la laure de Kiev-Pechersk.
Dimanche de l’Orthodoxie (2022) à l’église de Sainte Foy, Nérac

Le dimanche du Triomphe de l’Orthodoxie est le nom donné au premier dimanche du Grand Carême dans l’Orthodoxie.
Continuer la lecture de Dimanche de l’Orthodoxie (2022) à l’église de Sainte Foy, NéracDiscours du Patriarche Cyrille de Moscou

Le primat de l’Église orthodoxe russe estime que l’ennemi de la race humaine jette un mensonge dans les relations entre les peuples, ce qui débouche sur un conflit.
Continuer la lecture de Discours du Patriarche Cyrille de MoscouPersécutions en Ukraine, III
Dans l’Ouest de l’Ukraine, des uniates s’emparent d’une église de l’Église orthodoxe ukrainienne
Le 28 février 2022, au village de Tseniava, district de Kolomyia, dans la région d’Ivano-Frankovsk, l’église dédiée à la Vierge « Toute-Souveraine », appartenant à la communauté de l’Église orthodoxe ukrainienne, a été occupée.
Suivant le témoignage du recteur de la paroisse, l’archiprêtre Gueorgui Malycha, des partisans de l’Église gréco-catholique ukrainienne se sont emparés du bâtiment par la violence, sous la conduite du chantre uniate Arsenytch, connu localement pour son combat contre “les israélites et les moscovites“.
Les serrures ont été brisées, les paroissiens ont été repoussés hors de l’église. Le prêtre n’a pas appelé les paroissiens à défendre l’église pour éviter un bain de sang, les malfaiteurs étant armés, notamment de mitraillettes.
Les assaillants ont justifié leurs actions par la situation militaire. De son côté, l’archiprêtre Gueorgui a proposé de mettre les locaux de la paroisse à la disposition des réfugiés pour la nuit, mais sa proposition a été rejetée. Les fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne ont été autorisés à prendre l’antimension, les ornements liturgiques et quelques vases et objets nécessaires à la liturgie.
La veille, 27 février, tout de suite après l’office dominical, une cinquantaine de représentants de l’Église Grecque Catholique Ukrainienne et de l’ÉOd’U étaient entrés dans l’église, exigeant que le recteur et la communauté « libèrent l’église en 24 heures », les menaçant de représailles dans le cas contraire, informe l’Union des journalistes orthodoxes. L’archiprêtre avait été accusé par une dénonciation anonyme de cacher des munitions et des agents de diversion [russes], ce qui lui avait valu une perquisition par les services secrets qui n’avaient rien trouvé. Des fidèles ont été menacés – ainsi une mère de famille s’est vu menacée d’être brûlée vive avec ses enfants.
L’église Notre-Dame « Toute-Souveraine » a été bâtie il y a dix ans grâce aux dons des paroissiens et, suivant la documentation juridique, appartient à la communauté paroissiale.
Les représentants des organes du maintien de l’ordre n’étaient pas présents au moment de l’agression, bien qu’ayant préalablement promis d’envoyer une patrouille. Bien plus, une fois appelée, la police n’est pas intervenue, aucun représentant de l’ordre ne s’est montré.