SÈME L’AMOUR ET TU RÉCOLTERAS L’AMOUR ; SÈME LA PAIX ET TU RÉCOLTERAS LA PAIX !
Ce que nous donnons, nous le recevons en retour. Nous ne connaissons pas la paix intérieure si nous sommes mentalement en conflit avec nos parents. Les esprits mauvais s’efforcent de nous voir offenser nos parents. Ils acquièrent alors un pouvoir sur nous alors que nous pensons que quelqu’un d’autre est fautif pour la situation ainsi créée. Nombreux sont ceux qui finissent par s’en rendre compte et corrigent en conséquence leur façon de penser. Certains acceptent alors de changer leur comportement tandis que d’autres sont trop orgueilleux pour le faire. Ce que nous donnons, nous le recevons en retour. Sème l’amour et tu récolteras l’amour ; sème la paix et tu récolteras la paix.
Les Saints Pères disent :« Sème l’amour et tu récolteras l’amour ; sème la paix et tu récolteras la paix.» Il est impossible d’acquérir la paix intérieure si on est plein de jalousie et de méchanceté. Si nous ne nous libérons pas de ces caractéristiques démoniaques comment pourrions-nous prétendre à l’éternité ? Le Seigneur est le seul qui soit en mesure de nous transformer. C’est avec les traits de caractère que nous possédons ici-bas que nous passerons dans l’éternité.
Il n’y a pas de péché qui ne puisse être pardonné.
Le Seigneur déplore que Ses créatures souffrent autant, mais c’est en vain tant qu’elles ne voudront pas se repentir. Un vieil homme vint voir saint Antoine le Grand en lui disant qu’il était un grand pécheur :
-Je voudrais que tu me dises s’il est possible pour moi de me repentir.
– Je vais prier le Seigneur pour qu’Il me le révèle ; reviens dans huit jours. Et le Seigneur le lui révéla.
– Sais-tu qui est le vieillard qui est venu te voir ?
-Je l’ignore.
– C’est Satan.
– Il veut que je lui dise s’il peut se repentir.
– Le repentir est possible. Lui, qui est un esprit toujours en mouvement, devrait se fixer en un point pendant trois ans, en se tournant vers l’Orient et en priant :« Pardonne-moi Seigneur ma méchanceté !»
Le vieillard revint au bout d’une semaine.
-T’es-tu renseigné pour moi ?
– Je l’ai fait. Il faudrait que tu te tiennes, trois ans durant, tourné vers l’Orient et que tu pries : « Pardonne-moi Seigneur ma méchanceté ! »
À ces mots le vieillard s’enfuit en sautillant sur un pied car il connaissait cette réponse, mais refusait de se repentir. Il n’y a pas de péché qui ne puisse être pardonné. Il n’y a pas de péché en mesure de détruire la miséricorde du Seigneur.
Si nous surmontons les offenses, le Seigneur nous accordera la force et la paix.
Nous devons garder notre calme. Il est préférable de supporter les offenses plutôt que d’en infliger. Si nous surmontons les offenses, le Seigneur nous accordera la force et la paix. Si nous ne surmontons pas les offenses, notre conscience ne nous donnera pas la paix. Notre conscience est un tribunal divin existant en nous-mêmes.
Si nous sommes paisibles et calmes, nous nous rangerons dans la cohorte des saints et des anges.
Nous avons le loisir de faire ce qui nous plaît mais nous ne connaîtrons alors ni la paix ni le repos. Les qualités de l’âme conditionnent le passage à l’éternité. Si nous sommes paisibles et calmes, nous nous rangerons dans la cohorte des saints et des anges. Le Seigneur leur a accordé le don de la grâce, et dans ces âmes on ne trouve aucune caractéristique de ce monde ; on peut les insulter sans qu’ils se sentent insultés. On peut les frapper : sans qu’ils se mettent en colère car leur âme est guidée par le Saint-Esprit.
Le but de notre vie : revenir dans les bras du Père céleste.
On demanda un jour à saint Séraphim de Sarov : « Quel est le but de notre vie ?» , et il répondit : « Revenir dans les bras du Père céleste. »
Quand la grâce du Saint-Esprit illumine l’âme, elle ne ressent plus les souffrances.
C’est nous qui portons atteinte à notre paix intérieure. Le Seigneur nous abandonne alors à nos pensées, et nos souffrances commencent. Mais aucune force n’est en mesure de détruire la miséricorde du Seigneur. C’est pourquoi les martyrs ne ressentaient pas leurs souffrances, et quand ils les ressentaient, le doux Seigneur les réconfortait. Quand la grâce du Saint-Esprit illumine l’âme, elle ne ressent plus les souffrances.
Après le Seigneur, nous n’avons pas de bonheur plus grand que nos parents.
Le Seigneur a dit : « Je suis Celui qui conçoit le fruit dans les entrailles maternelles. » Les parents sont un instrument entre les mains du Seigneur. C’est pourquoi le Seigneur accorde Sa bénédiction au mariage.
Blasphémer le Saint-Esprit, c’est s’obstiner à ne pas se repentir et s’opposer à la vérité.
Les Saints Pères se sont demandés ce que blasphémer le Saint-Esprit signifiait en réalité et ils ont fini par y répondre. Blasphémer le Saint-Esprit c’est s’obstiner à ne pas se repentir et s’opposer à la vérité.
Quand l’homme se refuse à entendre, il est vain de parler.
C’est en vain qu’on explique à quelqu’un que Dieu est présent partout et qu’Il est Celui qui donne la vie, si cette personne ne veut même pas en entendre parler.