Saint Louis

FÊTE : 25 Août

Saint roi 1214-1270. Né à Poissy, près de Paris, il accéda au trône en 1226, sous la régence de sa mère, Blanche de Castille. II régna quarante-qua­tre ans. Dans sa vie privée, il était plus austère qu’un religieux et il priait davantage.
En tant que législateur, il se montra énergique mais plein de considération pour son peuple et spécialement pour les pauvres. Guerrier courageux, il conduisit ses armées vers la vic­toire contre le roi Henri III d’Angleterre, à Taillebourg en 1242. Il fonda plusieurs monastères et pour abriter sa large collection de reli­ques, il constuisit à Paris la Sainte Chapelle.Époux dévoué, il était père de onze enfants. Il dirigea deux croisades ; la première fois, il fut emprisonné en Égypte, la seconde il mourut de dysenterie devant Tunis.
En 1297, il fut canonisé avec l’approbation de toute la chrétienté occidentale. II est représenté comme roi, les vêtements souvent ornés de lys, tenant une croix, une couronne d’épines ou quel­que autre symbole de la passion du Christ.

Tropaire t, 8

Au royaume des lys ayant imité, * bienheureux Louis, l’insouciance des lis des champs, * qui ne filent ni ne tissent, mais surpassent pourtant * la magnificence du roi Salomon, * tu ne t’es pas mis en quête de vêtements somptueux, * mais ton âme fut pure comme un lis * et tu as resplendi par ton extraordinaire sainteté, * servant le Christ Jésus de royale façon.

Saint Privat de Mende

FÊTE ; 21 Août

Saint Privat évêque des Gabales, c’est-à-dire du Gévaudan, au début du Vème siècle. L’invasion des Alamans le contraignit à se réfugier dans une grotte. Pris par les barbares, il devait amener à se rendre les habitants assiégés de Grèze, sa cité épiscopale, mais il s’y refusa de même qu’il refusa de sacrifier aux idoles des païens. Pour ces deux raisons il fut longuement battu et torturé. Finalement les barbares retirèrent leur siège et les habitants, trouvant leur évêque à demi mort, le vénérèrent comme martyr. Ses reliques furent transférées de Mende à Saint Denis en 632 par Dagobert, puis en Lorraine en 777 et finalement elles firent retour à Mende. En conséquence, le nom de Privat illustre encore la toponymie de la Moselle et de la Lozère.

Kondakion t, 6

Les princes des peuples s’étaient ligués * contre le troupeau du Seigneur, * mais le Christ s’était choisi des pasteurs * capables de garder les brebis * des Loups ravisseurs qui désiraient les entraîner * dans l’idolâtrie ou l’hérésie. * C’est ainsi que Privat de Mende et Sidoine de Clermont, * n’étant pas des mercenaires, mais d’authentiques bergers, * ont défendu de toutes leurs forces la vraie foi * jusqu’à donner leur vie pour leurs frères ; * et nous, les fidèles sauvés par eux, nous célébrons, * dans l’action de grâces, leur mémoire sacrée.

La Sainte Face

FÊTE: 16 Août

Translation d’Édesse à Constantinople de l’Image non-peinte-de-main-d’homme, le saint Mandylion de notre Seigneur Jésus-Christ, Accueillie par une foule immense, la Sainte Image, prototype de toutes les icônes chrétiennes, fut d’abord déposée le 15 août 944, dans l’église des Blachernes, puis, le lendemain, à Sainte Sophie, et de là dans l’église de la Mère de Dieu du Phare, dans l’enceinte du palais, pour la protection de la Reine des villes et de tout le peuple. Lors de la prise de Constantinople par les Croisés en 1204, on perdit la trace du Mandylion. Il aurait été parmi les reliques achetées par Louis IX en 1247, qui déposées à la Ste Chapelle de Paris, furent détruites lors de la Révolution. Le Suaire de Turin, par la photographie en négatif, révèle une effigie ayant une ressemblance frappante avec le type iconographique de la Sainte Face. Icône russe offerte par les Fidèles de notre Pèlerinage en Terre Sainte et Sinaï, en juillet 1999, et vénérée dans le Sanctuaire de la Basilique St Gény de Lectoure, bénite par S.B. le Patriarche Diodore Ier de Jérusalem.

Tropaire t, 2

Devant ta sainte Icône nous nous prosternons, Dieu de bonté, * implorant le pardon de nos fautes, ô Christ notre Dieu, * car tu as bien voulu souffrir en montant sur la croix * pour sauver ta créature de la servitude de l’Ennemi ; * aussi dans l’action de grâce nous te crions : * tu as rempli de joie l’univers, * ô notre Sauveur, en venant porter au monde le salut.

Moine Pierre de Toulouse

Mémoire : 17 Août

Pierre Martial Emilien Léon DELORT, né le 01 juillet 1906 à Lézat dans l’Ariège, fut guéri miraculeusement le 10 mars 1931 par une relique du Père Marie-Antoine (1825-1907) “le saint de Toulouse” d’une maladie incurable et attestée par les médecins. Entre 1933 et 1938 il suivit l’enseignement du Père Lev GILLET (1893-1980), un moine d’Orient pour une Église Orthodoxe Locale. C’est dans cette mouvance qu’il est ordonné diacre à la Cathédrale Saint Alexandre Nevsky, rue Daru, puis prêtre, le 4 décembre 1939 dans l’église de la Présentation de la Vierge, rue Olivier de Serres, à Paris, par le Métropolite Euloge (1868-1946). Cette foi orthodoxe de l’Église indivise il sut la porter en Languedoc et la dispensa, sans compter, chaque jour auprès des malades, des pauvres et des humbles en cette période troublée de la guerre. Épuisé par son dévouement et son zèle missionnaire, lors des bombardements d’avril, mai, juin, avec de nombreux morts, il rendit pieusement son âme à Dieu le 17 août 1944. ll avait fondé la Paroisse Notre-Dame de Consolation et tous ses fidèles âgés étaient présents le 2/15 septembre 1985, lors de la consécration de l’église Saint Saturnin de Toulouse. Mémoire éternelle à celui qui sema, le temps d’un sourire, prémices d’une récolte, 40 ans après.

Tropaire

Dans la foi, l’espérance et l’amour, *dans la douceur et la pureté, * de même qu’en la sacerdotale dignité, * inoubliable Père Pierre, pieusement tu as vécu ; * aussi le Dieu d’avant les siècles que tu servis * placera lui-même ton esprit * dans le lieu de lumière et de beauté * où les justes jouissent du repos ; * tu trouveras au tribunal du Christ notre Dieu * le pardon de tes péchés et la grâce du salut.

Mère de Dieu de Jérusalem

FÊTE : 15 Août

Cette Icône miraculeuse vénérée, près de la Tombe de la Très sainte Mère de Dieu, dans l’église de la vallée du Cédron proche du Jardin des Oliviers, demeure comme une infinie source bénédiction pour tous les chrétiens. En 1870, la moniale Tatiana, du monastère Sainte Marie Madeleine, reçut en songe la Mère de Dieu, qui lui demanda de peindre une Icône. Elle informa sa mère abbesse de cette vision puis de retour dans sa cellule, elle y trouva une grande lumière qui la conduisit à retourner vers la supérieure qui semblait incrédule. En arrivant, elles virent au milieu de la pièce une Icône dont rayonnaient parfum et rayon aveuglant. La Mère de Dieu apparut à nouveau à sœur Tatiana lui demandant de porter cette icône à la maison de Gethsemani, lieu de son repos final.

En iconographie ce phénomène “acheiropoeito ” veut dire “image non peinte de main d’homme”, et puis elle est vénérée par tous les pèlerins qui viennent à Jérusalem. Ils déposent là leurs intentions et sollicitent des grâces.

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Secours infaillible des chrétiens, intercession perpétuelle auprès du créateur. Ne méprise pas la voix suppliante des pécheurs, mais presse-toi dans ta bonté de nous secourir. Nous qui avec confiance, te crions : Hâte-toi d’intercéder ; presse-toi de supplier, ô Mère de Dieu, Veille inlassablement sur tout ceux qui t’honorent.

Mère de Dieu Reine de France

FÊTE : 15 Août

Depuis le VIIème siècle, il est d’usage de faire une procession en l’honneur de la Mère de Dieu. En France, cette procession se déroule pour accomplir le vœu du roi Louis XIII qui, en 1638, consacra son royaume à Marie.

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Célébrant cette divine et sainte fête * de la Mère de Dieu, * venez, fidèles, battons des mains, * glorifiant le Dieu qu’elle a conçu. * Avec leurs armes guerrières les ennemis * sur ton héritage se sont précipités, * mais cela n’aboutit à rien, * car il était, divine Épouse, sous ta protection. * Le patriarche et la foule rassemblée, * s’étant mis à supplier * les signes de ton aspect * sur ton icône, ô Vierge immaculée * remportèrent la victoire sur l’ennemi. * Souveraine du monde entier, * la reine des cités, * malgré l’apparence * tirant de toi, sa Reine, * sa supériorité, * est demeurée saine et sauve devant l’ennemi.

Sainte Philomène

FÊTE : 10 Août

En 1802 on trouva dans les catacombes de Sainte Priscille, à la voie Salarienne, à Rome, des restes d’une jeune femme. Le tombeau était fermé avec trois pierres, qui portaient l’inscription Lumena pax tecum fi.
La personne inhumée là, était martyre et son nom Philomène. Ses restes furent enchâssés à Mungano, dans le diocèse de Nola, près de Naples où ils sont toujours très vénérés et porteurs de nombreux miracles.

Reliquaire à Lectoure

Tropaire

Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix forte : Mon époux, c’est Toi que j’aime, c’est pour te chercher que je combats, c’est avec Toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton baptême, pour Toi je souffre, afin de régner avec Toi, pour Toi je meurs afin de vivre en Toi. Accueille, comme victime sans défaut, Philomène, qui par amour est immolée pour Toi.Par son intercession, ô Miséricordieux, sauve nos âmes.

Notre Dame du Perpétuel Secours

FÊTE : 13 Août

Cette icône de type Hodighitria est très connue en Occident sous le nom de Notre-Dame du Perpétuel-Secours, et en Orient comme la “Vierge de la Passion”. Par ses nombreux caractères de ressemblance avec la Vierge peinte par Saint Luc, et qui fut fort célèbre au VIème siècle de l’Église indivise, cette icône appartient au trésor de la chrétienté et nous vient des premiers siècles de l’Église. C’est cette image, la “Vierge Conductrice” que les premiers empereurs chrétiens faisaient porter en tête de leurs armées. La même tradition de Saint Luc nous apprend que la Mère de Dieu a béni cette icône lorsqu’elle lui fut présentée, en disant : “Toujours ma faveur accompagnera cette image”. Cette icône resta en Crète jusqu’au XVème siècle, mais lors de l’invasion turque, un marchand l’emporta pour la protéger et échoua à Porto Romano. Il continua son chemin et alors qu’il quittait Rome il mourut. Par son icône-sainte, MARIE, vient rappeler le juste enseignement et l’Occident n’est pas resté ignorant de cette Tradition. Cette Icône si répandue depuis lors, prouve bien que cette dévotion plongeait ses racines dans le passé orthodoxe des nations européennes.

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Prière

Ô Mère de Dieu, notre conductrice, nous voici à tes pieds pour exposer nos misères et implorer le perpétuel secours que tu as promis à tes enfants. Écoute, Mère très secourable, ma prière pour N.…… Écoute aussi les demandes de tous ceux qui te prient et en particulier pour les âmes qui me sont le plus chères. Protège aussi nos malades, nos infirmes, nos vieillards, nos agonisants, les âmes victimes de l’erreur et du péché, les âmes découragées, nos défunts et toute l’Église du Christ.

Amen.

Notre Dame de Pitié

FÊTE : 13 Août

Cette icône est connue sous le nom de l’Icône de la Mère de Dieu qui attendrit les cœurs durs. Elle est fêtée le dimanche de tous les Saints et le 13 août. Elle porte aussi le nom du Prophète Siméon ~qui a dit à la Mère de Dieu : « Et à Toi-même une épée te transpercera l’âme afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées » LUC 2,35.

En Occident, elle nous rappelle toutes les souffrances de Marie qui commencèrent dès l’instant où elle consentit à devenir la Mère de Dieu et qui durèrent jusqu’à la fin de sa vie. On a choisi sept circonstances très douloureuses qu’on nomme ses «sept douleurs», mais ce chiffre, selon l’Écriture, est un nombre complet, c’est-à-dire de toutes les douleurs.

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Notre esprit est incapable de saisir, * Souveraine comblée de grâce par Dieu, * le redoutable et grand mystère qui en toi s’est accompli, * car ayant conçu l’Infini, * de tes chastes entrailles tu l’enfantas * dans les limites de la chair ; * sans cesse, Vierge pure, implore-le comme ton Fils, * pour qu’à nos âmes il accorde le salut.

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Ta pure et virginale Mère, ô Christ, * voyant ton corps suspendu sur la Croix, * versant des larmes, s’écria maternellement : * Voici la récompense d’un peuple ingrat qui a joui de tant de bienfaits ! * Ô mon Fils, je chante ta divine condescendance.

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Sainte Mère de Dieu, * espérance de tous les chrétiens,* garde sous ta constante protection * ceux qui placent en toi leur espérance. Sainte Mère de Dieu, * auxiliatrice du monde, en ta bonté, * protège-le, garde-le * de tout péril et de toute peine.

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Les Anges et les mortels * sont incapables de saisir * le mystère qui s’accomplit * en toi, Vierge Mère immaculée. Le vieillard Siméon * enserre dans ses mains * l’Auteur même de la Loi * et le Maître de toutes choses. Le Créateur, désireux de sauver les fils d’Adam, * a voulu demeurer en ton sein, * Vierge toute-pure. Le genre humain tout entier * te déclare bienheureuse, Immaculée * et te glorifie avec foi * comme la Mère ayant conçu notre Dieu.

Saint Martin de Brive

FÊTE : 9 Août

Au diocèse de Limoges, saint Martin de Brive-la-Gaillarde (Brive Curetia). au diocèse de Tulle, martyr.

Il naquit en Espagne. vers la fin du IVème siècle, de parents très distingués par
leur extraction, mais idolâtres. Il fut baptisé dès sa tendre enfance. passa en Italie et de là dans les Gaules et séjourna un temps assez considérable dans le Périgord.
À Brive, il entra dans le temple des faux dieux, au moment où les idolâtres leur offraient quelqu’un de leurs abominables sacrifices, et renversa les autels des sacrificateurs. La foule se rua sur lui et l’accabla de pierres : un furieux, se détachant de la troupe, lui trancha la tête
d’un coup de cimeterre. Il fut enterré à Brive et une belle église s’éleva bientôt sur son tombeau.

Tropaire t, 1

Brive chante en ce jour le glorieux athlète du Christ, Martin. Tu devins un vaillant soldat du Sauveur ; et, la tête par le glaive retranchée, tu fus agrégé au chœur des martyrs ; sans cesse intercède avec eux, pour les fidèles qui célèbrent ta mémoire en te chantant : Gloire à Celui qui t’a donné ce pouvoir, gloire à Celui qui t’a couronné, gloire à Celui qui procure à tous, par tes prières, le salut.