Saints Archanges

FÊTE : 29 Septembre

Archanges du Seigneur
Astres resplendissants
Liturges immatériels,
Défenseurs des hommes,
Chefs des Incorporels
Ô Anges de Feu.
À l’aspect terrifiant,
Intercédez sans cesse,
Pour tous les Chrétiens,
Auprès du Rédempteur !
Devant le Trône incandescent
De Dieu vous vous tenez,
Et vous chantez des hymnes
Au Seigneur et Maitre,
Du ciel et de la terre !
Ô divins Archanges,
Illuminés de Gloire,
Devenez nos guides,
Nous qui vous célébrons
En divine mémoire !
Protecteurs des chrétiens,
Pieux et Orthodoxes,
Écoutez nos prières,
Et sauvez-nous des dangers
Et de la tentation !
Vous qui chantez à Dieu,
L’hymne trois fois saint,
Dissipez les ténèbres,
Nos passions obscures,
Et la haine des démons.

Tropaire

Chefs des Armées célestes, nous vous prions, indignes que nous sommes, entourez-nous de vos prières, couvrez-nous des ailes de votre gloire immatérielle, veillez sur nous, qui à genoux vous crions : Chefs des Armées célestes délivrez-nous des périls.

Louis XVI

Grand drapeau du Royaume de France

Né le 23 août 1754 à Versailles, Roi de France du 10 mai 1774 au 06 novembre 1789. Décédé le 21 janvier 1789 à Paris, il repose en Paix en la Basilique Saint Denis.

Icône vénérée en la basilique Saint Gény :
En haut : Mère de Dieu, Christ et Archange Michel
En dessous : Saint Rémy, Louis XVI roi de France, Sainte Clotilde

La « Prière de Louis XVI »

Voici le Testament, véritable Prière « Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit » de Louis XVI (1754-1793), Roi de France, rédigé le jour de Noël, le 25 décembre 1792, en prison dans la Tour du Temple à Paris avant d’être guillotiné le 21 janvier 1793 au nom de la Révolution Française. Le Testament d’un grand Martyr, d’une âme de grande Foi, de grande Charité et de grand Pardon…

Le « Testament de Louis XVI » :

Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze. Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.

Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.

Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.

Plaque : 1754-1793
14/07/1779 : Donation Basilique Saint Gény de Lectoure
Fondation ducale

Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.

Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Cadre contenant un Fanion Original porté par les Chouans en faveur du Roi

Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moments de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.

Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.

Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.

Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. Ainsi soit-il.


Le Testament de Louis XVI (1754-1793) – le 25 décembre 1792 dans la Prison de la Tour du Temple à Paris

Saint Cyprien de Carthage

FÊTE : 16 Septembre

Saint évêque martyr. 200-258. Thascius Cécilien Cyprien naquit en Afrique proconsulaire et devint avocat. ll fut converti au christianisme et sacré évêque de Carthage, en 248. En tant que tel, il joua un rôle de première importance dans l’histoire de l’Église occidentale. Il a écrit nombre de lettres et de traités théologiques, dont un des plus importants est celui sur l’Unité de l’Église orthodoxe, de 251. Comme Tertullien, il était un des pionniers de la littérature chrétienne latine. À l’image de sa vie, ses écrits excellent par sa compassion, son discernement et son zèle pastoral. ll soutenait la doctrine du pape saint Corneille sur la réconciliation des chrétiens apostats. Il était néanmoins dans l’erreur par son enseignement sur la validité du baptême conféré par les hérétiques. Toujours est-il, que l’Église célèbre sa mémoire avec reconnaissance et qu’elle cite son nom dans la première prière eucharistique. Cyprien dut se réfugier pendant la persécution de Dèce, mais il fut arrêté et décapité lors du premier édit de Valérien. Les “acta” de son martyre sont très intéressants et importants.

Kondakion t, 4

Abandonnant la fausse philosophie des païens, * en véritable ami de la sagesse, Cyprien, * à l’âge mûr tu as adhéré * à la divine connaissance avec joie * et jusqu’à la folie des martyrs * tu es allé confessant la vérité de notre foi. 

Saints Joachim et Anne

Le 9 septembre, synaxe des saints Joachim et Anne

Avec Anne, en ce jour exulte, Joachim,

car du salut du monde le jour est prochain.

Les aïeux de celui qui du mal nous relace,

le neuf, ont mérité leur festive synaxe.

Kondakion t, 2

Sainte Anne se réjouit, maintenant * que les chaînes de sa stérilité sont brisées ; * elle
nourrit la Vierge tout-Immaculée, * invitant l’univers à célébrer le Seigneur qui donne aux mortels comme fruit de son sein la seule Vierge Mère, l’Épouse inépousée.

Ikos

Sainte Anne, délivrée par l’oraison * des chaînes de sa précédente stérilité, * nous invite à célébrer cette merveille dans la joie, * à présenter à sa fille des cadeaux, * invoquant celle au-devant de laquelle jadis * le chœur des vierges accourut en  disant: ” Voici celle qui tous nous ramène vers Dieu * et qui délivre Adam de ses liens, * puisque sainte Anne a produit comme fruit * la seule Vierge Mère, l’Épouse inépousée.

Saint Silouane l’athonite

FÊTE : 11 Septembre

Né en 1866 à Tambov (RUSSIE). Dès son enfance les récits des ascètes et des saints enflammaient son cœur d’amour pour Dieu et, s’attachant au souvenir de Dieu, il aspirait à la vie monastique. Après une vie dissolue, suite à une rixe où il faillit tuer un rival, il eut un songe de la Mère de Dieu. Touché par la grâce, en 1892, après son service militaire, il s’embarqua pour la Sainte Montagne, comme novice au Monastère russe de Saint Pantéleimon. Pendant 45 ans il s’appliqua à la prière continuelle, pendant les divers ministères qu’il accomplissait, en renonçant à sa propre volonté. Cet humble moine du Mont-Athos, qui vécut sa vie dans l’effacement, le martyre de la prière pour le monde, légua à l’Église, tel un nouveau prophète, le condensé de tout le message chrétien et la voie assurée pour parvenir à la perfection. Il s ‘endormit en paix le 11/24 septembre 1938 et fut canonisé par le Patriarcat œcuménique de Constantinople en 1988. (St Silouane peut être traduit en français par Sylvain)

Tropaire t, 2

Imitateur enflammé de l’amour * que les Séraphins éprouvent pour le Seigneur, * ardent disciple du prophète Jérémie, * toi qui as pleuré pour le peuple des pécheurs, Silouane, Père bienheureux * qui, prenant force à l’appel de la Mère du Seigneur, * avec courage rejeta le serpent du péché * et t’éloignas d’un monde vain sur la montagne de l’Athos, * où dans les peines, les larmes et l’oraison * tu acquis en abondance la grâce de l’Esprit, * enflamme nos cœurs de son amour * et permets-nous de crier avec toi humblement * Seigneur, ma sainte joie et ma vie, * sauve le monde et nous-mêmes de toute adversité.

Saint Maxime Sandovitch

FÊTE : 6 Septembre

Il est né en 1886 à Jdénia (RUTIIÉNIE). À l’école, il se levait de bonne heure pour lire dans sa chambre les offices et chanter les hymnes liturgiques. Dès ses études secondaires achevées, il entre dans un monastère uniate de sa région. Déçu par la vie relâchée, il se rendit au Monastère orthodoxe de Potchaev. Il dut abandonner son idéal monastique sur la demande du Métropolite Antoine de Kiev qui avait besoin de prêtres de paroisse. Il se rendit au séminaire de Jitomir, puis épousa une Biélorusse et fut ordonné en 1911. Il célébra sa première liturgie dans sa région passée à l’uniatisme au XVIIIème siècle. Il fut arrêté et condamné. Continuant à célébrer, il fut emprisonné à Lvov en mars 1912 et condamné sous inculpation d’être orthodoxe pour deux ans. Libéré début 1914, il fut à nouveau arrêté, la même année, avec sa femme enceinte, son père et les Orthodoxes du village. Emprisonnés à Gorlitsé, il sortit de son cachot le 6 septembre 1914, après l’annonce de sa condamnation à mort par le juge. Il fut fusillé le jour même en criant : ”Vive la Sainte Orthodoxie !”.

Il a été canonisé par l’Église Orthodoxe de Pologne, qui couvre cette région, en 1994. Le Primat-Métropolite Basile (1914-1998), ami de notre Fraternité, envoya à notre Monastère une grande icône du nouveau saint où elle est toujours vénérée.

Tropaire t, 4

Mû par la Providence de Dieu pour aller au Mont Potchaev * afin d’y apprendre la rectitude de la foi orthodoxe, * tu es parvenu au véritable enseignement dans la cité de Zhitomir, * et tu es retourné dans ton pays comme un vaillant guerrier du Christ. * Pour l’Orthodoxie et pour ton peuple, tu as reçu la couronne du martyre, * et à cause de cela tu as fortifié ta terre natale dans la sainte foi. * Ô hiéromartyr Maxime, * prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

Saint Gilles

fête : 1 Septembre

Gilles naquit à Athènes en 470. Il aborda en Provence où il passa quelque temps auprès de Saint Césaire, à Arles, puis il gagna la campagne d’Uzès, où il se rencontra avec un solitaire du nom de Vérédème qui fut plus tard évêque d’Avignon. Le roi Théodoric lui donna en propre le terrain qu’il avait choisi pour sa retraite. C’était une forêt où il vécut seul, nourri du lait d’une biche qu’il avait élevée. Le roi Childéric étant à la chasse lança l’animal auquel il décocha une flèche au jugé. Le trait atteignit l’ermite et le blessa profondément. Childéric, désolé, tint à réparer de son mieux sa faute involontaire. Il fit construire un monastère et en donna le gouvernement au pieux reclus. L’évêque d’Uzès, probablement Saint Férréol, éleva Gilles au sacerdoce. Le saint abbé fut obligé deux fois de rompre avec ses goûts de solitude pour faire deux voyages l’un à Orléans où Childéric l’avait mandé, l’autre à Rome. Il mourut dans son monastère, le 1er septembre 590. L’emplacement du cloître et ses dépendances forment actuellement la ville de Saint Gilles du Gard, qui l’a choisi pour patron et lui a érigé une église remarquable à bien des titres, mais surtout pour la splendeur de son portail, un des plus imposants spécimens du style roman, en Provence. Son tombeau et ses reliques y sont l’objet de la vénération universelle.

Tropaire t, 4

L‘enfant d’Athènes, né au bord de l’Égée, * de part en part a franchi la Méditerranée, * portant de l’Orient vers l’Occident, * de Grèce en Provence et en Languedoc, * la sagesse de l’Attique et la lumière du Christ ; * en moine, il a fui la célébrité, * mais plus il s’est caché sous le boisseau, * plus le monde l’a élevé sur le chandelier * pour illuminer la route des pèlerins * au carrefour des chemins * conduisant des sombres ténèbres aux clartés de la foi.

Christ Pantocrator

Nouvel an ecclésiastique

FÊTE : 1 Septembre

Cette icône est la reproduction de la Mosaïque byzantine du VIème siècle, restaurée au XIIIème siècle, et vénérée en la Basilique St Paul hors les murs, la plus grande église de Rome, après St Pierre. Saint Constantin, en 314, construit en ce lieu une chapelle et y dépose les reliques de Saint Paul, consécration en 324. Valentinien II, fondateur de la Basilique actuelle, commence les travaux en 386 avec consécration en 390 par Siricio. Après un tremblement de terre en 443, elle fut restaurée par Saint Léon-le-Grand. En 1823, un terrible incendie détruisit une partie de la Basilique mais la mosaïque n’est pas touchée.

Tropaire t, 2

Auteur de l’entière création * qui as soumis à ton pouvoir les moments et les temps, * bénis la couronne de l’année * que ta bonté nous donne de commencer. * Garde en paix le peuple fidèle qui t’appartient * et par l’intercession de ta Mère, Seigneur, sauve-nous.

Divin Roi qui es et qui demeures * dans les siècles sans fin, * reçois la prière des pécheurs implorant ton salut; * accorde, en ton amour du genre humain, * à la terre abondance de fruits * grâce au temps favorable que tu voudras lui donner ; comme autrefois du roi David, * sois l’allié des fidèles chrétiens * pour les sauver des barbares sans-Dieu ; *car ils sont venus dans tes parvis, * ils ont souillé ton lieu saint ; * Sauveur, accorde-nous d’en triompher * par les prières de ta Mère, ô Christ notre Dieu, * car tu es le triomphe et la gloire du peuple chrétien.

Saint Phanourios

FÊTE : 27 AOÛT

Le 27 août, nous faisons mémoire du saint et illustre mégalomartyr Phanourios le nouvellement apparu. 

C’est lors de travaux entrepris pour relever les murailles de la forteresse de Rhodes au XIVème siècle que les ouvriers découvrirent une belle église en ruine, sous les dalles de laquelle ils trouvèrent de nombreuses icônes. Parmi elles, la seule qui était intacte était une icône représentant un jeune soldat, tenant en main droite une croix; autour de l’icône étaient représentées douze scènes de son martyre. L’évêque Nil (qui siégea sur le trône de Rhodes de 1355 à 1369) put déchiffrer l’inscription : Saint Phanourios, qui accomplit de nombreux miracles, notamment pour retrouver des objets ou des animaux disparus : d’ailleurs, la racine de son nom ne signifie-t-elle pas “découvrir, montrer” ?

Tropaire t, 1

L‘Église sur terre brillamment *entonne un cantique des cieux ; * à la terrestre solennité * répond l’assemblée des anges festivement ; * par des hymnes sacrées, dans les hauteurs, * l’une acclame tes exploits, * tandis que l’autre, ici-bas, * célèbre la céleste gloire que tu trouvas, * illustre Phanourios, par tes peines de martyr.

Saint Césaire d’Arles

FÊTE : 27 Août

470-543. Né à Chalon-sur-Saône, il devint à vingt ans moine à Lérins et fut choisi en 500 comme évêque d’Arles. Il présida plusieurs conciles, entre autres celui d’Orange (529), qui condamna le semi pélagianisme. À Arles, il fonda le grand monastère féminin qui portera plus tard son nom et pour lequel il écrivit une règle. Il attacha beaucoup d’importance à la dignité liturgique et fut un prédicateur remarquable, dont les sermons gardent encore tout leur intérêt. Il se montra toujours digne de l’admiration de ses fidèles et de la confiance qu’ils lui témoignèrent. Lors du siège d’Arles, en 508, il vendit les trésors de son église pour venir en aide aux pauvres. Il aurait été le premier archevêque d’Europe à recevoir le pallium du pape.

Tropaire

Chantons le pontife du Christ qui a sanctifié la cité d’Arles par sa vie, Césaire, ce moine de Lérins, que ses humbles vertus ont porté sur le trône élevé ; les âmes, il les a de sa parole nourries, les souffrances des corps, il les a soignées et guéries ; par sa prestance et son authenticité, il en imposa même au plus terrible des rois ; par ses aumônes et sa charité, il a permis aux pauvres et aux captifs, amis ou ennemis, de louer le Seigneur dans la joie.