Le 5/18 novembre 2018, XXVème dimanche après Pentecôte, le ProtoPrêtre ANGELO, assisté du Hiéromoine GUILHÈM, a baptisé MARIO Todorov, MICKAËL au baptême, né le 27 avril 1996 à Schumen (Bulgarie), employé hospitalier, fils de DANAIL Dimov et NATALIA Raycheia.
Mes Frères, La dévotion aux Saints Anges est une de celles qui se recommandent le plus à tous les chrétiens, en raison de la mission qu’ils remplissent auprès de nous. Parmi eux, il en est un qui se désigne très spécialement à notre culte ; c’est le Prince de la milice céleste, Saint Michel. Comme Chrétien, comme Français nous avons à lui faire une part de notre piété.
I – Comme Chrétien
Nous devons l’honorer en tant que chrétien. Vous savez le rôle qu’il a joué à l’origine des temps. A la tête des cohortes angéliques, il a vengé les droits de Dieu outragés par la révolte de Lucifer et de ses partisans.
Depuis lors, la lutte commencée au ciel s’est continuée sur la terre. C’est là que les démons se réfugient pour y dévorer leur honte et assouvir contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise, leur implacable haine. Dans leur effroyable infortune, ils ne goûtent plus d’autre volupté que celle de faire des révoltés, de pervertir toute intelligence, tout cœur, toute volonté, de s’assurer des complices pour la destruction de cette « Femme » immortelle dont parle Saint Jean dans son Apocalypse, et qui se nomme l’Epouse du Christ.
Et la lutte n’a pas cessé au long des âges, elle se poursuit toujours plus acharnée, plus savante. Tandis qu’à la suite des persécutions des premiers siècles elle s’était localisée sur quelques points du globe, de nos jours, c’est de toutes parts qu’elle se déchaîne, ici ouverte, là hypocrite et sournoise, partout avec fureur telle que nous pouvons nous demander si ce n’est pas l’heure dont parle la liturgie : Venit tempus quale non fuit, ou celle dénoncée par la Sainte Ecriture : Hoec est hora… et protestas tenebrarum (Luc, XXII, 53).
Afin de la soutenir dans cette terrible guerre, Dieu a confié son Eglise à la protection de Saint Michel. Dès le VIIème siècle, Saint Grégoire le Grand disait : « Chaque fois que, dans l’Eglise, un acte de vaillance s’accomplit, c’est, d’après la tradition, à Saint Michel qu’on l’attribue. »
Il n’y a donc pas à s’étonner de la place d’honneur qui lui est faite dans la liturgie. Deux fêtes lui sont consacrées : celle de son Apparition au Mont-Gargan en Italie, le 8 mai 610, et celle que nous célébrons aujourd’hui.
II – Comme Français
Nous, fils de France, nous avons en outre une raison nationale d’honorer et de prier Saint Michel : c’est qu’il est le défenseur attitré de notre patrie.
Chaque nation a son ange tutélaire. Or, depuis longtemps, nos pères ont choisi Saint Michel comme patron de la France. En 709, entre les côtes de Bretagne et de Normandie, il apparaissait sur un rocher aride, qui surgit, tel un géant, au milieu des flots. Il demandait qu’une chapelle lui fût bâtie. Des prodiges s’y accomplirent. A la fin de ce même VIIIème siècle, Charlemagne y vint en pèlerinage ; peu après il fit proclamer l’Archange « Patronus et Princeps imperii Galliarum. Patron et Prince de l’empire des Gaules », et il voulut que son image fût peinte sur ses étendards. A partir de ce moment, Saint Michel devint et se montra le soldat de la France, contre les incursions des Anglais en particulier.
L’intervention la plus signalée du Prince des Anges a été la vocation de notre Jeanne d’Arc et la préparation de l’humble bergère à sa sublime mission. C’est lui qui, pendant deux ans, l’initia aux malheurs du royaume et la pressa, « de par Dieu », de se porter à sa délivrance, puisque tels étaient les desseins du Très-Haut. C’est lui qui se fit son éducateur et l’encouragea à surmonter les oppositions qui lui venaient de sa famille et du sire de Baudricourt : c’est lui qui lui répétait : « Va, fille de Dieu, va ! » jusqu’à ce qu’elle se fût mise en route. Qui ne voit que dans les circonstances présentes, le recours à Saint-Michel s’impose à tous les chrétiens français ? Si notre territoire n’est plus envahi comme au XVème siècle et comme il l’était encore il y a quelque cinquante ans par les armées étrangères, il reste toujours fortement menacé par l’athéisme.
Mais c’est surtout à l’intérieur, comme au temps de Jeanne d’Arc, que des factions se disputent le pays et mettent en péril son existence même. Satan met la division dans tous les rangs de la société, affaiblit par tous les moyens le sens religieux, le sens moral et jusqu’au patriotisme lui-même.
La dévotion à Saint Michel est donc, pour les chrétiens de France, plus opportune que jamais, puisque notre patrie est plus particulièrement le point stratégique des assauts de l’enfer.
Aussi bien, tournons-nous vers le Prince de la milice céleste ; redisons-lui avec toute notre confiance la prière quotidienne : « Defende nos in praelio, contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium ». Qu’il daigne refouler le démon des discordes, des divisions, des haines, le démon de l’impiété et de l’immortalité ; qu’il daigne nous aider à regagner les hauteurs dans la paix, pour la grandeur de la France et pour le triomphe de la Sainte Eglise
Il nous sera permis alors de répéter, avec espérance, la parole de l’Apocalypse : « Michel et ses anges combattaient contre le Dragon ; le Dragon et ses anges combattaient aussi à leur côté ; mais ceux-ci ne pouvaient prévaloir (XII, 7).
Continuons de l’invoquer pour notre pays et redisons-lui souvent cette prière :
« Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon ; que Dieu exerce sur lui son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes. »
Le Révérend Père Alain, recteur de la paroisse, accueille, comme chaque année, les élèves du Collège Sainte Marthe de Périgueux et leur accompagnatrice.
Pour eux, il fait une catéchèse et les jeunes lui posent des questions diverses qui les préoccupent dans le monde moderne.
Dans ton enfantement tu as gardé la virginité, * dans ta Dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu: * tu as rejoint la Source de la vie, * toi qui conçus le Dieu vivant * et qui de la mort délivres nos âmes par tes prières.
Nous te magnifions, ô tout-immaculée Mère du Christ notre Dieu, et nous célébrons ta glorieuse Dormition.
Le dimanche 19/6 août 2018, nous célébrions la fête de la Transfiguration en présence du père Marc GENIN recteur de la paroisse Saint Jean de San Fransisco d’Asnières (92).
Tropaire
Tu t’es transfiguré sur la montagne, ô Christ notre Dieu, * laissant tes Disciples * contempler Ta gloire autant qu’ils le pouvaient: * fais briller aussi sur les pécheurs que nous sommes * ton éternelle clarté * par les prières de la Mère de Dieu, * Source de lumière, gloire à Toi !
Réveillez-vous de la torpeur dont vous êtes accablés, * ne restez pas toujours couchés sur le sol; * pensées qui inclinez mon âme vers le bas, * élevez-vous vers le sommet de la divine ascension; * avec Pierre et les deux fils de Zébédée * empressons-nous de gravir le mont Thabor * afin de contempler nous aussi la gloire de notre Dieu * et d’écouter la vois céleste qu’ils ont eux-mêmes entendue, * si bien qu’ils proclamèrent à la face du monde * celui qui est en vérité le reflet * de la splendeur et de la gloire du Père.
Bénis, Seigneur, ce fruit nouveau de la vigne, que grâce au climat favorable, aux gouttes de pluie et au beau temps tu as bien voulu faire venir à pleine maturité; afin qu’il nous procure la joie, lorsque nous goûterons au produit de la vigne, et que nous puissions te l’offrir en don, pour la rémission de nos péchés, à travers le précieux Sang de ton Fils Jésus Christ, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Après les agapes fraternelles et la divine Liturgie, clergé & fidèles ont visité les nouveaux bâtiments et le parc.
Nous te magnifions, ô Christ source de vie, et nous vénérons de ta chair immaculée la sainte Transfiguration.
Regnum Galliae, regnum Mariae – Royaume de France, royaume de Marie –
La solennité de Marie, Reine de France, en revenant chaque année en cette église de Tarbes, consoler notre foi, éveille l’idée de la plupart des gloires. Reine du ciel, Marie l’est devenue pour l’éternité par l’éclat de ses grandeurs et par l’incomparable auréole qui couronne son front virginal. Reine de la terre, il ne nous est pas moins doux de la saluer sous ce titre béni qu’elle doit à notre affection et mieux encore à ses bontés : tous nous sommes heureux de lui vouer une obéissance et une tendresse filiales. Mais, pour son cœur, il y a dans le monde une famille privilégiée, une terre de choix, c’est la doulce France.
Lorsqu’on veut étudier les origines du culte de la sainte Vierge en France, il faut se reporter aux origines mêmes de l’Église. Du fait, les premiers autels élevés sur notre sol en l’honneur du vrai Dieu furent accompagnés aussitôt des autels de Marie. Le nom de France ne se disait pas encore, et déjà les premiers évêques de Lyon et de Paris, l’un disciple de St Jean, l’autre de St Paul, en apportant à nos aieux la nouvelle d’un Sauveur, leur parlait aussi de sa Mère. À n’en pas douter, ces hommes apostoliques demandèrent à Marie une bénédiction par le pays confié à leur zèle : et ce fut là comme la prise de possession de sa royauté.
Dès lors, et avec le cours des âges, la France devient en vérité le domaine de Marie. Partout, au seuil des maisons et à l’entrée des chemins, son image se montre parée de fleurs. Sa chapelle, cachée au fond des vallées ou sous les sombres arceaux de la forêt, garde l’empreinte des genoux qui depuis longtemps se sont courbés devant Elle. Aussi bien, à côté de l’humble sanctuaire du hameau, quels monuments admirables le génie de la France n’a-t-il pas élevés à la gloire de sa Souveraine ! Sur les bords de l’Eure, Notre Dame de Chartres, proclamée l’une des plus belles demeures de la Reine des Cieux ; Notre Dame de Paris, sur les bords de la Seine, d’une magnificence éclatante ; Notre Dame de Fourvière, au confluent de la Saône et du Rhône ; et, sur la ceinture bleue des mers qui nous entourent, comme autant de phares lumineux bâtis par la piété des fidèles, Notre Dame de la Garde, Notre Dame de Boulogne. Tous ces monuments séculaires portent sous leurs voûtes radieuses le Nom de Marie et avec son nom le symbole de sa royauté sur la France.
Depuis quinze siècles, la France n’a cessé d’ajouter de nouveaux fleurons au diadème de Marie. Nos vieux imagiers, nos sculpteurs, nos peintres sur bois et sur verre, se sont plus à la représenter le sceptre en main, tout en lui demandant leurs inspirations les plus pures. Aucun pays n’a produit autant de défenseurs dévoués à sa gloire, les Césaire d’Arles, Fulbert, Rémy de Reims dont les noms sont inscrits à jamais dans nos annales. St Anselme et St Bernard ont trouvé des accents d’une inexprimable douceur pour la chanter. Elle a été célébrée par les Pères de l’Eglise indivise avec une éloquence sublime. Pour la glorifier, des Moines et Ermites créent des familles de vierges et de moines. Aujourd’hui même sa mémoire n’est pas moins bénie ; de toute part et sur les lèvres les plus autorisées s’élève un concert admirable pour louer Celle qui est dessus de toute louange.
Toutefois la France a donné à Marie autre chose qu’un domaine, des monuments et des hymnes : elle lui a donné son cœur, le cœur de son peuple et le cœur de ses rois, depuis le jour où ceux-ci se disputèrent la gloire, parmi tous les princes chrétiens, d’être les fils aînés de l’Eglise. On sait la tendre piété des uns envers Marie, d’autres qui récitent chaque matin l’office de la Madone ou portent suspendue à leur cou une de ses images, d’autres consacrent leur royaume par un voeu, annuellement, dont le 15 août rappelle le souvenir par Liturgie solennelle et procession, et qui nous réunit ce jour en cette terre de Bigorre, par nos prières et nos chants.
Pour savoir jusqu’où va le culte de la France envers la Très Sainte Vierge, entrez dans nos églises : vous y verrez agenouillés devant nos multiples icônes de Marie, le génie qui vient de lui vouer sa plume, et l’homme de labeur, heureux de rendre hommage à la Souveraine de son champ ; l’humble fille que l’on trouve au chevet de toutes les douleurs, et la mère inquiète qui lui parle de sa famille… Pas une vertu, une gloire, une douleur, un dévouement qui ne chante sa royauté. Reine bienfaisante en tout temps et en toute saison, son Icône miraculeuse est de celles dont on a toujours peine à s’éloigner : Notre Dame Porte du Ciel, Notre Dame Il est digne, Notre Dame aux Trois Mains, Notre Dame du Perpétuel Secours, Notre Dame du Bon Conseil… des centaines d’Icônes de la Mère de Dieu vénérées dans le monde entier sous des vocables différents.
Voilà la couronne que la main de la France a déposé sur le front de la Vierge des vierges. Les sceptres faits de main d’homme se brisent, mais le sien est immortel, les hommes politiques disparaitront, laissant aucun souvenir de leur passage si ce n’est un esprit laïc destructeur et un échec cuisant de leur politique, des révolutions violentes et sanglantes voudront supprimer la Foi de notre terre mais la France immortelle est impérissable parce qu’elle est le Royaume de Marie restera comme un phare.
Reine de France, Marie en a exercé tous les privilèges, tous les droits. Sans vouloir établir de comparaison entre les divers peuples qui envient l’honneur de sa protection et de son amour, je puis dire qu’elle a toujours eu pour nous et qu’elle nous garde une bienveillance marquée, comme pour la sainte Russie qui s’est relevée après des décennies de tyrannies et des dizaines de millions de néo-martyrs.
Pour une Nation, le premier bienfait est celui de la Foi. La religion et la foi lui sont aussi nécessaires que le pain est nécessaire à la vie : car elles forment l’appui naturel de l’ordre, et, par le fait, de la société même. Or, de toutes les faveurs dont Marie a comblé la France, la Russie et tous les pays orthodoxes de l’Est dans la suite des siècles en retour de leur piété filiale, la plus grande est de les avoir protégés contre l’hérésie. Le néo-paganisme, le laicisme, l’abomination de la désolation… pourront profaner nos sanctuaires, abattre les Croix aux croisées de nos chemins et routes, mutiler ou saccager des icônes, jeter au vent les reliques des Saints ; ce qu’elle n’a pu déraciner dans l’âme de l’humble peuple placé sous l’égide de Marie c’est son attachement à Jésus-Christ, même si la Foi a bien diminuée en certaines contrées.
Au surplus, le culte de Marie sera chez nous l’emblème du culte de la patrie et de la foi combattante. Notre nationalité se formait à peine que ce cri retentissait de toutes parts : Regnum Galliae, regnum Mariae ! Royaume de France, royaume de Marie ! Comment dire l’amour de la Sainte Vierge pour la France ? Si aucune nation n’a élevé à sa gloire autant de sanctuaires, à aucune autre la Sainte Vierge n’a donné d’aussi multiples témoignages de sa bonté et de sa puissance maternelles. C’est entre Marie et la France un échange perpétuel de bienfaits et d’hommages. Son doux nom est associé à tous nos malheurs comme à tous nos triomphes. Mille marques de reconnaissance : épées dee chevaliers, cœurs d’argent, ex-votos avec lettres gravées, témoignent des grâces reçues et des miracles accomplis par Marie.
Notre Dame Reine de France ! Quel sens profond est attaché à ce vocable. Quels touchants souvenirs il perpétue ! Quelles gloires et quelle bonté il nous rappelle !…
Daigne Marie continuer à bénir nos destinées dans un monde qui a perdu ses repères et ses valeurs, en France même. Qu’elle bénisse et protège la France de tous ceux qui veulent la détruire, de l’intérieur comme de l’extérieur, dans ses représentants, en écartant de leurs conseils l’esprit de vertige et d’erreur. Qu’Elle bénisse et protège la France dans son humble peuple, souvent écrasé par des forces occultes ou des lavages de cerveau. Et puisse la France, de son côté, garder toujours à son immortelle Patronne et à sa Protectrice séculaire un filial amour et une inaltérable confiance contre tous ceux qui en veulent à sa Foi millénaire de l’Eglise indivise. Amen
HOMÉLIE DU Rme PÈRE ANTOINE – 14 JUILLET 2018 ST GÉNY DE LECTOURE
Chers Frères et Sœurs en Christ !
En cette fête de Notre Dame des Moissons, patronne de la Gascogne, nous devons faire un traité avec Celle dont nous allons contempler les vertus. Nous devons lui promettre de les imiter. Essayons de faire comme un bouquet de celles qui semblent nous convenir davantage et promettons-lui, en une consécration intime, de les porter dans notre cœur si souvent blessé. Ce sera notre ressemblance avec Elle.
I/ SON HUMILITÉ
Le péché est entré dans le monde par l’orgueil du démon qui disait à Dieu : « Je ne servirai pas », et le Fils de l’homme est venu sur la terre pour détruire l’orgueil dans l’humilité de l’Incarnation et dans tous les anéantissements qui devaient en être la suite.
Or il s’est servi pour instrument de ce mystère prodigieux, où un Dieu consentait à prendre toutes les infirmités de la nature humaine, de la plus humble de toutes les créatures. Qui a été plus humble que Marie ? C’est l’humilité qui a fixé le regard de Dieu sur celle qui devait être la Mère du Fils de Dieu.
Posons-nous la question : Quand serai-je réellement humble ? Une petite violette de Toulouse ? Quand m’abandonnerai-je à toute humiliation, telle que Dieu peut la demander ?
Ô MARIE, il faut que ce soit aujourd’hui même, et ma consécration à votre service datera de ce jour où j’aurai vaincu mon orgueil et mon amour-propre, dans une société de suffisance où l’on écrase le prochain pour arriver à ses désirs pervers et dominateurs. Je veux que ce soit sur-le-champ. Aide moi, ô ma Mère !
II/ SA PURETÉ
Quelle triste source de faiblesse pour l’homme, l’impureté devenue banale, presque un chalenge pour les esprits pervers ! Les sens le dominent et l’Esprit de Dieu ne demeure plus en lui, parce qu’il est chair. Ô esclavage de l’âme sous les chaînes de l’impureté ! Ô liberté de l’ange et de l’âme rendue, par la pureté, la sœur des anges !
Marie toujours vierge et, si on peut le dire, rendue plus vierge par la pureté même de Dieu dont elle est la Mère. Marie doit être notre modèle. Comme Marie, nous donnerons notre être tout entier à Dieu pour être plus pur, et Jésus-Christ, me donnant avec son Corps et son Sang, lors de la Communion, le pain des anges et le vin qui fait germer les âmes nobles, m’aidera à vivre d’une vie tout entière consacrée à la pureté.
Ô Reine des anges, dans une société pervertie où tout est permis, où des lois sont votées destructrices des valeurs éternelles d’une vraie famille, un père, une mère, des enfants unis dans l’amour sous un même toit, prie pour nous, afin que sous les ailes des séraphins qui entourent ton trône, nous ne brûlions que des flammes célestes et, y consumant toutes nos souillures ou tentations, nous soyons dignes d’être les sujets et les fils de la Reine des vierges !
III/ SA FOI
J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé, s’écriait le prophète. N’est-ce pas Marie surtout qui peut prononcer ces paroles, après qu’un ange lui a annoncé qu’elle sera la Mère de Dieu ? Quoi ! Une pauvre et ignorée créature ? Oui, elle croit et elle donne son consentement. « Voici la servante du Seigneur ». Elle croira, à Bethléem, qu’un Dieu veut naître dans une étable, veut fuir en Égypte, vivre trente ans dans le travail de menuisier et l’obscurité. Elle croira malgré les rebuts essuyés par son Fils. Elle verra son Dieu garroté, flagellé, crucifié, expirant, déposé de la croix, réduit à l’état de cadavre, enfermé dans un tombeau, et elle croira, et sur ce tombeau scellé elle répètera son cantique : Mon âme glorifie le Seigneur, tant sera grande est sa foi.
Ô Marie, en qui s’est incarné l’auteur et le consommateur de la foi, donne-moi la foi qui transporte les montagnes, afin que, parlant conformément à ma foi comme David, je dise toujours : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé… contre des lois iniques qui permettent la fin de vie d’enfants à naître, de malades même incurables, de personnes malades, âgées, grabataires. La vie existe jusqu’au dernier souffle.
IV/ SON RECUEILLEMENT ET SA PRIÈRE
Marie, témoin des plus grands prodiges, les conservait dans son cœur, parce qu’Elle était recueillie. Qu’a dû être la vie de Marie après la Nativité ? Le corps de Jésus n’était plus dans ses chastes entrailles, mais l’esprit, l’amour de Jésus n’était-il pas toujours dans son cœur ?
Voilà ce que je voudrais étudier pour apprendre l’union si recueillie de la pensée de Jésus avec la prière de Marie. Qui doutera que celui qui est le Verbe de Dieu, la vérité éternelle, la sagesse infinie, ne fût son docteur ?
Pourquoi, après la communion fervente reçue du prêtre, au pied de mon crucifix, devant le tabernacle, ne dis-je pas plus souvent à Jésus-Christ : Reste avec nous ?
Ô Jésus, qui a absorbé les pensées, les sentiments, la prière de Marie, pourquoi n’absorberais-Tu pas mon être tout entier ? Pourquoi, à l’imitation de ta Mère, ne m’efforcerais-je pas de me recueillir, de prier, de penser à Toi ? Pourquoi, dans ce monde agité, médiatisé, qui a perdu ses repères, ne deviendrais-je pas enfin un chrétien de recueillement dans la solitude de ma chambre et de prière, comme une orante ?
V/ SON AMOUR POUR DIEU, JÉSUS-CHRIST, L’ÉGLISE – SON ZÈLE POUR LES ÂMES
Quel a été l’attrait de Marie ? DIEU. Le Seigneur m’a possédée au commencement de ses voies. Marie dans l’ordre de la création a été le premier être dont Dieu se soit préoccupé, et l’on peut dire que le premier éveil de l’intelligence de Marie a été DIEU. Dieu était son principe, son but, il était aussi son centre. Peut-on supposer un autre repos pour Marie que Dieu ? Mais Dieu lui avait donné son Fils, et comme ce Fils était Dieu, elle l’aimait, et comme son Dieu et comme son Fils. Et comme l’œuvre par excellence du Fils, sur la terre, était l’Église, que le Fils s’était acquise par son sang : Marie, après Dieu et Jésus son Fils, n’aimait rien tant que l’Église. Enfin, comme l’Église n’est instituée que pour les élus, Marie avait, dès le commencement, une tendresse spéciale pour les élus.
Tel est l’ordre de l’amour de Marie, et tel doit être l’ordre de notre amour : Dieu, Jésus-Christ, l’Église, les âmes, la Famille…
Ô Marie, au terme de cette divine Liturgie, offerte à ta gloire, fais, que comprenant ta raison d’être, dans la pensée de Dieu, nous y trouvions la raison de notre existence et de notre bonheur ; et, qu’ornant mon âme des vertus qui ont embelli ton âme, je sois, étant ton imitateur et imitatrice, ton fils, ta fille d’adoption ; que je trouve en toi un modèle de perfection qui attire ta tendresse et me fasse arriver à cette sainteté, à cette rigueur, à cette piété, à cette charité … qu’à tes pieds Dieu récompensera un jour au ciel.
Le mercredi 27 juin le Père Antoine, assisté du Père Guilhèm, ont baptisé
MARGUERITE Mallet, née le 28 août 2017 à Agen, de Pascal Mallet et de Lidiia Tikhonova (Russe). Les Grands Parents maternels, venus de Kazan, participaient à la cérémonie, avec grande joie et immense ferveur.