Synode de l’Église serbe

Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe
 Communiqué de l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe

L’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe, qui s’est tenue au Patriarcat de Peć et à Belgrade du 29 avril au 10 mai 2018, a publié le communiqué suivant :

« L’Assemblée ordinaire des évêques de l’Église orthodoxe serbe a commencé le 29 avril au monastère du Patriarcat de Peć par la célébration commune de la Continuer la lecture de Synode de l’Église serbe

Canonisation de trois nouveaux saints de l’Église orthodoxe serbe

Saints Grégoire et Basile de Peć

Lors de sa dernière session, tenue du 28 avril au 10 mai, le Saint-Synode de l’Église orthodoxe serbe a décidé la canonisation de trois saints martyrs. Il s’agit des saints Grégoire et Basile de Peć, et de Bosiljka Rajičić. St Grégoire de Peć (XVIIème-XVIIIème s.) était un jeune moine du monastère du Patriarcat de Peć (Kosovo). Il fut martyrisé après avoir refusé de se convertir à l’Islam. Les miracles commencèrent à se produire sur le lieu de son inhumation secrète par les chrétiens, et une petite église fut construite plus tard à cet emplacement. Les autorités communistes ont démoli l’église et construit un institut à sa place au milieu du XXème siècle, bien que les reliques incorrompues du martyr aient été découvertes pendant la démolition de l’église. Sa mémoire sera célébrée le 22 janvier / 7 février. St Basile de Peć (XVIIème s.) travaillait comme boulanger à Peć. Lorsque les Albanais enlevèrent sa fille, il décida de préserver l’honneur de celle-ci et les supplia de ne pas la convertir à l’Islam. Les Albanais ont battu celui-ci avec une cimeterre et le laissèrent mourir. La place de son inhumation était vénérée par les orthodoxes qui, plus tard, érigèrent une église à cet endroit, qui fut démolie ensuite par les Turcs. Le lieu de sa sépulture a finalement été détruit durant les hostilités au Kosovo en en Métochie en 1999. Sa mémoire sera célébrée le 29 avril / 12 mai. Bosiljka Rajičić (XVIIIème s.) était âgée de 17 ans lorsque les Albanais l’ont enlevée. Elle refusa catégoriquement de se marier à un Albanais et de se convertir à l’Islam et subit toutes sortes de tortures. Elle fut ensuite emmenée hors du village et mise en pièces. Il fut interdit à sa parenté d’inhumer ses restes. Dans le peuple, le lieu de sa mort devint connu comme « la tombe de la fille » et elle-même fut représentée sur une fresque au monastère de Peć. Sa mémoire sera célébrée le 13/26 octobre.

Source Orthodoxie.com

Solidarité Kosovo: La ferme porcine voit enfin le jour !

 

La ferme porcine voit enfin le jour!

 

Novo Berdo- Le grand jour tant attendu par des centaines de foyers serbes est enfin arrivé. Jeudi dernier, le cordon d’inauguration de la ferme porcine a été coupé. Une délégation composée des représentants de l’Eglise serbe, de la soupe diocésaine et de Solidarité Kosovo était présente pour assister à la cérémonie d’ouverture de ce nouveau bâtiment, dernier venu sur le complexe agricole serbe de Novo Berdo. Mise en exploitation au lendemain des festivités, la ferme porcine ajoute un nouveau maillon à la chaîne d’autonomie alimentaire forgée depuis 2013 par Solidarité Kosovo en faveur des enclaves chrétiennes de la région.

A Novo Berdo, Solidarité Kosovo vient d’inaugurer sa 4e ferme. Cette dernière est dédiée à l’élevage porcin.

La fin heureuse d’un « chantier compliqué»

Dans son allocution à la presse, Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, instigateur du projet, s’est félicité de l’aboutissement d’un « chantier compliqué ». Et pour cause : le bâtiment de la ferme porcine a été livré après moult péripéties. Pour mémoire, au cours de l’été dernier, alors que le chantier s’engageait à bonne allure, l’administration kosovare a particulièrement tardé à accorder deux autorisations nécessaires à l’avancement des travaux. Puis, à cause d’un effet domino, ce retard s’est répercuté sur l’intervention des différents corps de métier qui en a été sévèrement décalée. Au final, le chantier a pris six mois de retard.

« Nous avons hélas subis des aléas de chantiers, confie Svetlana, Directrice de la soupe diocésaine. Sans compter les intempéries climatiques qui ont également émaillé les travaux. Mais la détermination de nos équipes a permis de surmonter ces épreuves. Dans ce sens, l’inauguration de la ferme porcine est une récompense car le résultat des travaux fait l’unanimité».

Sur le site agricole, Arnaud Gouillon, Président de SK aux côtés de Mgr Théodose, évêque du Kosovo-Métochie

Renforcer l’autonomie alimentaire et dynamiser l’économie des enclaves

La cérémonie d’inauguration s’est achevée par la bénédiction de la ferme porcine par Monseigneur Théodose, évêque du Kosovo-Métochie qui, lors de son interlocution de clôture, en a souligné la double portée. « Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau cap vers l’autonomie alimentaire de notre communauté. La ferme porcine apporte également un nouveau souffle à l’économie des enclaves serbes en créant une nouvelle activité d’élevage dont une partie de la production pourra être commercialisée à terme».
Avec ses 500 mètres carrés de surface, le nouveau bâtiment agricole -aussi spacieux que fonctionnel- abrite déjà 150 bêtes. Un élevage qui prévoit d’être doublé d’ici un an. Son exploitation est confiée à la soupe diocésaine qui a créé cinq nouveaux emplois à cet effet. Ce nouvel élevage aura pour objectif d’alimenter à la fois la soupe diocésaine en viande et les petites exploitations chrétiennes du Kosovo en bêtes. En effet, à grande échelle l’activité porcine permettra de redistribuer gratuitement des porcelets à travers tout le Kosovo, pour les familles et les communautés religieuses qui en font l’élevage.

 

Dans l’enceinte de la ferme porcine, Arnaud Gouillon en (bonne) compagnie des locataires du bâtiment

 

De ferme en ferme, Novo Berdo s’agrandit et l’autosuffisance se consolide

Les fermes alpine, bovine et laitière comptent désormais une nouvelle « ferme sœur ». En effet, la ferme porcine s’ajoute aux trois corps de bâtiment qui composent le complexe fermier de Novo Berdo, dont la construction a été amorcée il y a quatre ans.
Forgée sous l’impulsion conjointe de l’Église, de la soupe diocésaine et de Solidarité Kosovo, cette chaîne d’activités agricoles complémentaires – à laquelle s’ajoutent la laiterie et la conserverie- vise à l’autosuffisance alimentaire des enclaves serbes. Enrichie de ce nouveau maillon clé, elle assurera une production de viande en grande quantité, une distribution de bêtes aux familles ainsi que le développement de l’activité économique des enclaves.

 

Tout sourires, Arnaud Gouillon, Svetlana, directrice de la soupe diocésaine et père Serdjan ont coupé le cordon inaugurale de la ferme porcine

 

Tout au long de la journée inaugurale, plus d’une centaine de personnes – habitants, employés, religieux et institutionnels- sont venus découvrir le site de la ferme porcine. Tous ont souhaité exprimer leurs remerciements aux donateurs de Solidarité Kosovo qui par leur générosité et fidèle soutien ont permis à travers ce projet de renforcer leur autonomie alimentaire.

 

Les festivités inaugurales ont visiblement fatigué quelques participants!

L’équipe de “Solidarité Kosovo

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Réunion diocésaine à Paris

RÉUNION DU CLERGÉ À PARIS autour de notre bien-aimé Évêque LUKA :

Le Père MICHEL, recteur de la Paroisse St Aventin de Tarbes, représentait notre Doyenné car trois autres Recteurs ne pouvaient se déplacer pour des raisons de santé.

Il était muni des Procurations de 6 Prêtres et diacre ainsi que de 6 Epitropes (Présidents des Paroisses)

Il donna le Rapport de notre Doyenné publié et déposé dans les Archives de l’Assemblée générale, dont document joint à bulletin. Aux Agapes il put s’entretenir avec

les prêtres et représentants des paroisses de France, Espagne, Portugal, Benelux…

Le Synode de l’église russe hors-frontière apporte son soutien au métropolite Onuphre

Le Synode le l’Église russe hors-frontière apporte son soutien au métropolite Onuphre

Mgr Hilarion Alfeev
 Mgr Hilarion : « Je redoute de penser à ce qui se passerait si l’autocéphalie était accordée aux schismatiques »

Dans une interview à l’Agence grecque Romfea, le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du Département des affaires extérieures du Patriarcat de Moscou, a abordé différents points, dont celui de l’autocéphalie de l’Église orthodoxe d’Ukraine, que nous avons traduit ci-dessous.

– Il y a quelques jours, le Patriarcat œcuménique a accepté d’examiner la question de l’octroi de l’autocéphalie en Ukraine. Comment l’Église russe voit-elle cette décision ?
– Avec perplexité. Ni S.S. le patriarche Cyrille, pas même le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre n’ont été informés de la décision qui a été prise. Le communiqué publié souligne que le Synode « a reçu la demande concernant l’octroi de l’autocéphalie émanant de personnalités ecclésiastiques et politiques, représentant de nombreux millions d’Ukrainiens orthodoxes ». Selon les statistiques officielles, l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine réunit en son sein plus de 12.000 paroisses sur tout le territoire de l’Ukraine. C’est-à-dire deux fois plus que les deux ramifications schismatiques en Ukraine. La situation véritable de la vie spirituelle dans l’Église canonique d’Ukraine et dans la structure schismatique d’Ukraine ressort clairement d’après les nombres, par exemple, des moines et moniales. Aujourd’hui, l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine compte près de 5000 moines et moniales, tandis que le soi-disant « Patriarcat de Kiev », un peu moins de 200, et la prétendue « Église autocéphale » n’a que 15 moines et moniales dans 12 monastères. Les cas ne sont pas rares lorsque la presse se réfère à des éléments provenant de sondages payés par certains sponsors. Mais les nombres qui y sont mentionnés ne supportent pas la comparaison avec ceux que nous constatons de nos propres yeux et qui sont aisément contrôlables. En réalité, des millions de chrétiens orthodoxes d’Ukraine soutiennent notre Église et cela est clairement manifesté par les grandes processions organisées par l’Église canonique sur l’ensemble du territoire ukrainien, auxquelles, sur une base annuelle, participent des centaines de milliers de chrétiens en prière. Pourquoi nos frères de Constantinople ont-ils ignoré l’opinion de ces millions de chrétiens fidèles ? L’octroi de l’autocéphalie, contre la volonté de l’Église canonique, à un schisme issu de celle-ci, n’a pas d’avenir. Cela ne mènera pas l’Orthodoxie à l’unité, mais à l’approfondissement des différends déjà existants et à la plus grande déstabilisation de la société ukrainienne.

– Mais pour qu’une telle décision soit prise, l’accord de toutes les Églises n’est-il pas nécessaire ? Le patriarcat œcuménique n’a-t-il pas le droit d’aller vers l’octroi de l’autocéphalie, comme cela s’est précisément produit avec l’autocéphalie de la Russie ?
– Le patriarche de Constantinople Jérémie II, lors de sa visite à Moscou en 1589, a annoncé l’octroi à l’Église russe du rang patriarcal. À cette époque, il était impossible de communiquer rapidement avec les autres patriarches orientaux. Cependant, les autres primats n’acceptèrent point cet acte unilatéral auquel ils n’avaient pas participé. En 1590 à nouveau, lorsqu’au Concile de Constantinople, les patriarches de Constantinople Jérémie, d’Antioche Joachim et de Jérusalem Sophrone ont ratifé la constitution du Patriarcat en Russie, cela n’a pas été reconnu de façon panorthodoxe, en raison de la contestation de la décision prise par le Synode du patriarche d’Alexandrie, St Mélèce Pigas. Et ce n’est que lorsque les quatre patriarches orientaux, qui représentaient alors le plérôme orthodoxe, ont entériné lors d’un nouveau Concile à Constantinople en 1593, le rang patriarcal de l’Église de Russie, que celui-ci a acquis une validité indubitable. Le mode de proclamation d’une nouvelle Église autocéphale, a été examiné de façon répétée et approfondie dans le cadre de la préparation du Saint et Grand Concile et cette fois l’unanimité des Églises orthodoxes locales a été atteinte pour ce qui concerne la façon de l’octroyer. De même a été convenue la procédure qui prévoyait la participation de toutes les parties : de l’Église Mère, qui prendrait l’initiative de l’octroi de l’autocéphalie à l’une de ses parties, et du Patriarcat de Constantinople, qui coordonnerait la recherche d’unanimité des Églises locales et, finalement, de toutes les Églises orthodoxes autocéphales, sans le consentement coordonné desquelles, l’octroi de l’autocéphalie à une entité ecclésiastique resterait irréalisable. Nous avons réussi à nous mettre d’accord sur tout, hormis les problèmes techniques se rapportant au protocole, comme l’ordre des signatures. Maintenant, que voyons-nous dans la situation présente des choses ? La procédure de la proclamation de l’autocéphalie a commencé non pas par l’approbation de l’Église mère, c’est-à-dire ici de l’Église orthodoxe russe, et aussi en contournant l’Église orthodoxe d’Ukraine canonique. Il en résulte que le cheminement de l’Orthodoxie en Ukraine est décidé par des schismatiques, les autorités de l’État séculier et les parlementaires, dont beaucoup sont uniates ou représentent d’autres religions et confessions. Une telle autocéphalie serait-elle validée par les signatures des Primats des Églises orthodoxes ?

– Éminence, il se peut que la question de l’autocéphalie soit en relation avec les prochaines élections présidentielles en Ukraine ? Pensez-vous que le président Porochenko utilise ce que nous appelons la question sensible de la foi ?
– Cette entreprise, c’est-à-dire la formation d’une « Église locale unique » en Ukraine, a pour leaders les autorités au pouvoir, les groupes schismatiques et les gréco-catholiques [uniates, ndt]. Les politiciens voient cela comme une occasion pour un début réussi de la campagne électorale sur un fond de crise économique aggravée dans le pays. Les schismatiques qui, avec le soutien des autorités, continuent maintenant encore à s’emparer des édifices de l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, ont un besoin vital d’un fondement canonique et du soutien de n’importe quelle Église canonique orthodoxe. Pour les uniates, l’unification des schismatiques et l’acquisition par eux d’une existence canonique au sein de l’Orthodoxie est l’un des plans de soumission de l’Orthodoxie à Rome. La première demande du parlement ukrainien au patriarche Bartholomée en 2016 avait pour origine les parlementaires dont la majorité étaient uniates. La présente entreprise est également mise en œuvre avec le soutien des personnalités de l’État et des députés qui appartiennent à l’Église uniate. La direction de l’Église gréco-catholique d’Ukraine déclare clairement que la reconnaissance des confessions anti-canoniques comme canoniques par le Patriarcat de Constantinople est le premier pas, qui sera suivi par « l’unification de toutes les Églises qui proviennent du Baptême de Vladimir ». De quoi s’agit-il ? Peut-être les uniates veulent-ils l’autocéphalie ? Non, ils veulent que les orthodoxes « réintègrent Rome ». Le slogan des partisans de l’autocéphalie est fondamentalement mensonger et anti-ecclésial : « L’État indépendant doit disposer d’une Église indépendante ». En suivant une telle logique, nous devons diviser aussi les autres Églises locales historiques : Alexandrie, Antioche, Jérusalem, Serbie etc., en de nombreux segments, conformément aux pays auxquels elles sont soumises. Le fait suivant est cependant intéressant : aucun politicien ukrainien n’a émis d’objection à ce que les uniates ou catholiques-romains ukrainiens restent unis à Rome : pourquoi alors l’unité de l’Église orthodoxe d’Ukraine avec le Patriarcat de Moscou provoque-t-elle une réaction aussi délirante ?

– Que sera « le jour du lendemain » dans le cas de l’octroi de l’autocéphalie en Ukraine ? Aurons-nous une nouvelle « guerre froide » ?
Nous savons que déjà depuis plusieurs années, la communion eucharistique a cessé entre les deux anciens Patriarcats d’Antioche et de Jérusalem, et ce malgré les tentatives du Patriarcat de Constantinople et des autres Églises orthodoxes locales, ce problème douloureux n’est pas réglé. Soyez attentif au fait que nous parlons ici d’une seule paroisse dans la capitale du Qatar, Doha, avec des paroissiens qui dans le meilleur des cas sont au nombre d’une centaine. Je redoute de penser à ce qui se passera, si le scenario d’octroi de l’autocéphalie aux schismatiques ukrainiens devient réalité. Nous devons comprendre qu’il y aura différentes extensions au problème qui sera créé, car il ne s’agira pas seulement d’une paroisse, comme c’est le cas au Qatar, mais de plus 12.000 paroisses de notre Église. La division au sein de l’Orthodoxie universelle qui sera la conséquence inévitable de ce mouvement erroné, pourrait être comparée avec la division entre Orient et Occident en 1054. Nous enterrerons l’unité de l’Orthodoxie si quelque chose de tel se produit. Pour cette raison, à titre personnel, je ne veux même pas essayer d’imaginer de quelconque façon « quel sera le jour du lendemain ».Je veux cependant croire que la position coordonnée des Églises orthodoxes locales, qu’elles ont à maintes reprises exprimées dans le passé, maintiendront à l’avenir également, l’Orthodoxie universelle loin de la division. Cette position coordonnée ramènera, tôt ou tard, les schismatiques dans le sein de l’Église. C’est ce que je crois et prie pour que cela se produise !

 

 

 

La neige à Lectoure

Il a neigé au monastère !

« Gelées et grêles, givres et rosées, bénissez le Seigneur, chantez-le, exaltez-le dans les siècles.   Glaces et neiges, éclairs et nuées, bénissez le Seigneur, chantez-le, exaltez-le dans les siècles »

Cantique des trois enfants dans la Fournaise Daniel 3, 57-88