Office pour la protection de l’Environnement

Qu’ils louent le nom du Seigneur, dont la parole leur donna d’exister.

Composé par Son Éminence Mgr NICODÈME, métropolite de Patras

Traduit en français par l’Archimandrite DENIS, hymnographe et abbé émérite du Monastère Saint Gény en Gascogne où il est né au ciel, à Lectoure, le 18 juin 2008, au milieu de ses frères. Mémoire éternelle !

Tropaire, t. 4

Le Seigneur de gloire, par les œuvres de sa création, * manifestement révèle sa puissance éternelle, sa divinité; * ayant formé l’univers et de créatures l’ayant rempli, * à la nature il fixe des limites et pour les hommes il établit * de bien traiter sa Création pour rendre un culte au Créateur.

MATINES

Cathisme I, t. 4

Le Créateur de l’univers, providence du monde entier, * ne laisse pas sans témoin sa présence, mais nous envoie les pluies du ciel ; * lui qui donne les saisons favorables à la croissance des fruits * et comble tous les êtres de la nourriture qui les satisfait, * il est chanté par des coeurs réjouis * et s’entend dire, car il est bon : * A toi la gloire, divin Bienfai-teur et notre Père.

Cathisme II, t. 1

Le Donateur de tous les biens, fidèles, chantons-le * de bouche et de cœur, dans la gratitude de nos âmes, * nous tous qui usons du monde sans en abuser, * sachant que ce qu’il a de provisoire passera; * pour notre part, c’est un autre monde que nous attendons, * selon le bon plaisir du Christ notre Dieu.

Après le Polyéléos:

Cathisme III, t. 5

Ils sont conformes au siècle présent, * les hommes désirant ce qui dans le monde se corrompt, * Seigneur, sans appliquer à la modération leurs pensées, * mais accédant avec folie aux volontés de Lucifer, * en indubitables destructeurs; * c’est pourquoi nous t’en prions, Sauveur: * enseigne la mesure à tes propres serviteurs.

Ode 1, t. 8

« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Égyptiens, * le peuple d’Israël s’écria : * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés.

Constructeur du monde, tout-puissant * verbe de Dieu le Père et Sagesse surpassant tout esprit, * rends-moi capable de chanter des hymnes en ton honneur,* toi par qui tout a été fait, comme tu l’as bien voulu.

Aux Anges apparut l’admirable Création * lorsqu’elle sortit de ton verbe, Tout-puissant, * et ils chantèrent à haute voix: * Tu t’es couvert de gloire, Créateur de l’univers.

Nous te chantons comme dispensateur de la vie, * faisant jaillir intarissablement les dons de ta bonté * et du monde, en ta providence, ayant toujours souci: * Tu t’es couvert de gloire, toi qui préserves l’univers.

Théotokion :

Au monde comme splendide couronne, * comme la Mère comblée de grâce, tu fus donnée, * Vierge sainte, par le Rédempteur * couvert de gloire, que sans cesse nous chantons.

Ode 3

« Seigneur qui as tendu la coupole des cieux * et qui as édifié l’Église en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, * haut lieu de nos désirs et forteresse des croyants.

Dans ta sagesse, ô Père des cieux, * avec la force de ta puissance tu as construit * le monde grâce à ton Verbe coéternel * et à l’Esprit qui procède de toi: * Gloire à ton pouvoir, Être sans commencement.

Toi qui fis lever la clarté * et, voyant qu’elle était belle, * t’en revêtis comme d’un manteau, * tu posas les luminaires, le grand et le petit, * pour éclairer le jour et briller dans la nuit.

Par les nuits sans lune voyant au firmament * la splendeur des astres, leur éclat, * nous pensons au Créateur du ciel, * qui fit avec sagesse l’univers : * devant lui, nous les fidèles, prosternons-nous.

Théotokion:

Mère toute-sainte, reçois * notre prière et supplie ton Fils * de nous montrer comment il faut respecter * ses œuvres admirables * au lieu d’en mésuser, de manière insensée.

Cathisme, t. 8

Sagesse et Verbe de Dieu, nous te supplions, Seigneur de l’univers: * montre-nous, Créateur, ce qui est agréable à tes yeux, * ce qui est propre et utile à ta Création, * ce qui est bon pour tous les hommes et leur est avantageux, * comment dans le monde il nous faut tous * changer de conduite et ne pas outrepasser * ce qu’à l’arbre de la connaissance il est possible de goûter. * Donne-nous le bon sens, ô notre Dieu, * de ne pas esquiver les interdits, * mais de garder sans faille tes préceptes divins.

Ode 4

« Seigneur, j’ai perçu * le mystère de ta venue, * sur tes œuvres j’ai médité * et j ‘ai glorifié ta divinité.

À tes serviteurs tu as donné * tous les biens utiles pour le corps * et dont aucun n’est à mépriser : * accorde-les en abondance à qui te prie.

Sans cesse nous t’adressons * notre action de grâce en esprit,* nous qui voulons être sanctifiés * par la prière et la parole de Dieu.

Gardons pure, comme il se doit, * et non souillée la nature de l’air, * de la terre, de l’eau; et les premiers * nous-mêmes en tout notre être purifions-nous.

Théotokion:

Toi le temple très-saint * de l’unique et suprême Divinité, * virginale Mère de Dieu, * donne au monde de ne pas être pollué.

Ode 5

« Éclaire-nous de tes préceptes, Seigneur, * et par la force de ton bras tout-puissant,* Ami des hommes, donne au monde la paix.

Ô Christ, mon Sauveur, l’entière création, * ayant trouvé sa délivrance dans les douleurs, * dans les gémissements t’implore avec tes serviteurs.

Considérez comme le plus grand de tous les trésors,* vous les hommes, la santé de l’âme et du corps: * ne maltraitez pas la nature et ses lois.

Vois la pollution qui s’ introduit massivement, * ô mon âme, rejette-la et du péché * lave-toi, de peur qu’il ne t’advienne pis encore.

Théotokion:

Fais monter une chaleureuse intercession * vers le Fils qui t’exauce, Tout-immaculée,* pour qu’ il préserve la nature des violences impies.

Ode 6

« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j’expose mon chagrin, * car mon âme s’est emplie de maux * et ma vie est proche de l’Enfer, * au point que je m’écrie comme Jonas: * De la fosse, Seigneur, délivre-moi.

Toi qui mis en ordre la création * tu donnes au monde une harmonieuse direction: * tu rends compactes les montagnes s’élevant * et places à leur base les sources d’eau,* que tu guides vers les lieux verdoyants * pour donner leur nourriture à tous les êtres créés.

Toi qui fais lever les plantes du sol * et procures aux hommes le pain, * tu nourris aussi les oiseaux du ciel, * avec l’huile tu rends les visages rayonnants, * tu donnes leur nourriture aux mortels * et réjouis le cœur de l’ homme avec le vin.

Dans les arbres nichent les passereaux, * aux gerboises l’abri des rochers, * aux chamois les hauts sommets: * chacun trouve la demeure qui lui convient, * et la nourriture, c’est à Dieu * que la réclament les animaux de la forêt.

Théotokion :

Le bercail assure leur gîte aux brebis, * quant aux hommes c’est toi leur puissante protection, * ô Vierge, l’orient * du Soleil de justice et le refuge inviolé * où se trouvent réunis * les peuples ayant accueilli la royauté du Christ.

Kondakion, t. 8

Adam jadis au Paradis avait reçu * l’ordre de le cultiver et bien garder, * mais il désobéit, et la porte fut fermée; * quant à nous qui nous trouvons en grave transgression * pour avoir indubitablement goûté * à la connaissance du mal, cet arbre amer, * mettons-nous en œuvre pour la création, * fauchons les ronces de la pollution, * car en changeant de conduite nous en réchapperons.

Ikos

Au Seigneur la terre et sa plénitude, * l’univers et tous ses habitants; * Dieu, ayant prévu pour nous-mêmes le meilleur, * à peine au-dessous des Anges nous avait placés * dans le monde, pour nous y faire trouver la perfection. * Mais, pour avoir failli, par séduction du péché, * nous n’en cessons pas moins de goûter à son festin.* Et la création en attente aspire avec nous * à la révélation des fils de Dieu ; * aussi rejetons la pollution de la nature et notre propre destruction, * car en changeant de conduite nous en réchapperons.

Synaxaire

Le 1er Septembre, en ce début de la nouvelle Indiction, la Grande Église du Christ a décidé « de faire en premier lieu des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes » ainsi que pour la protection et la sauvegarde de la nature qui nous environne, contre la pollution et les altérations, « car cela est bon et agréable au regard de Dieu notre Sauveur ».

Habitants de ce monde, gardons la nature,

aussi bien que notre âme, de toute souillure.

L’ Indiction commençante invite l’univers:

pour sa préservation tenons les yeux ouverts.

Ode 7

« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis * par leur foi dans la Trinité * la flamme de la fournaise en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Que la festive assemblée de l’univers, * réunie pour la louange du Tout-puissant, * le soleil, la lune, les astres et les nues * et les cieux des cieux se mettent à chanter : * Béni es-tu dans le temple de ta gloire, Dieu saint.

Toi qui scrutes les abîmes et que portent les Chérubins, * de tout cœur nous t’adressons, Dieu très-haut, * l’hymne des Séraphins en disant: * Plein de gloire est ton temple, * Dieu saint, Dieu trois-fois-saint, ô Seigneur Sabaoth.

Toi qui, sur le trône de ta gloire, es chanté * par les Puissances des cieux, * ne repousse pas les terrestres prières de tes indignes serviteurs, * mais accueille leur louange te chantant: * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Théotokion:

Hâte-toi, notre Dame, de sauver * du péril et de la pollution tes serviteurs; * mets un terme à l’inconscience d’hommes insensés, * arrache le voile qui couvre leurs yeux, * afin qu’à leurs ravages puisse échapper ta création.

Ode 8

« Le Roi des cieux * que chantent les célestes armées, * louez-le, exaltez-le dans tous les siècles.

Le Christ renouvelle ce qui avait en l’homme vieilli, * nouvellement il recrée ce qui était en sa créature corrompu : * chantons-le dans tous les siècles.

Viens à notre aide, Sauveur, pour guérir * les plaies et les maux qu’en notre nature nous portons, * afin que nous te chantions dans tous les siècles.

Bénissons le Seigneur, Père, Fils et saint Esprit.

Délivre-nous des méfaits de l’ennemi, * des malheurs provoqués par la dégradation des biens, * nous t’en prions, toi qui existes dans les siècles, ô notre Dieu.

Et maintenant et toujours, et dans Les siècles des siècles. Amen

Théotokion :

Le Verbe coéternel au Père et notre Dieu, * divine Mère, ayant pris de toi notre chair, * renouvelle sa créature pour qu’elle vive dans les siècles.

Ode 9

« À juste titre nous te reconnaissons pour la mère de Dieu; * par toi nous avons trouvé le salut: * ô Vierge immaculée, * avec les chœurs des Anges nous te magnifions.

De son temple céleste le Verbe s’est avancé,* il est devenu le Créateur de l’univers; * et celui qui endommage la création * auprès de lui passera pour un ennemi de Dieu.

La création est soumise à tes pieds, * et rien ne doit échapper à cette soumission envers toi; * celui qui tend la main pour l’endommager * se déclare donc ennemi du Créateur.

Ne déplace pas sans discernement les bornes de la nature, * ne pense pas que l’insolence demeure impunie; * car tu récolterais la destruction * comme juste salaire de ton manque de sens.

Théotokion:

Sans cesse, ô Vierge, nous reconnaissons en toi * notre bienfaitrice et notre avocate; * parmi toutes les femmes ce n’est qu’en toi * que les lois de nature ont été dépassées.

Exapostilaire (t. 2)

Les strophes du Ménée, en particulier:

Auteur et chef de l’entière création* qui as soumis à ton pouvoir les moments et les temps, * couronne de tes bienfaisantes bénédictions * le cycle de l’année, Seigneur compatissant; * nous t’en prions, garde ton peuple dans la paix, * sans dommage, sain et sauf, * par l’intercession de ta Mère et des Anges divins.

Laudes

On chante 8 stichères: les 4 idiomèles du Ménée et ces 4 stichères sur « l’environnement ».

t. 1

Louez-le, soleil et lune, * louez-le, tous les astres et la lumière.

Créateur, tu as disposé * de façon magnifique l’entière création, * tu as orné d’étoiles le ciel * et tu as embelli la terre, * selon leur espèce, de plantes et de fleurs, * de formes animées et d’hommes chantant: * Qu’il est admirable, ton nom très-saint.

Qu’ils louent le nom du Seigneur, * dont la parole leur donna d’exister.

Toute chose à tes pieds * est soumise, Sauveur: * les reptiles, les bestiaux, * les fauves et les oiseaux, * les poissons de la mer * ainsi qu ‘en général, * les flux de la nature; * en outre tu as dit que sur la terre devaient dominer * ceux qu’à ton image tu as formés.

Il les a pour toujours établis, * pour les siècles des siècles, * sous une loi qui jamais ne passera.

Chancelantes sont les pensées des hommes, Rédempteur, * point de sagesse en leurs idées; * mais ne nous livre pas pour autant, * Seigneur, à la totale destruction; * sauvegarde l’entière création,* préserve-la de la pollution, * dans ta miséricorde envers nous.

Que les jeunes gens, les jeunes filles, * les vieillards et les enfants * louent le nom du Seigneur.

La Mère toute-bienheureuse, implorons-la, * tous ensemble, pour la grande Église du Christ : * qu’elle la garde et protège en tout temps, * comme le rempart avancé des chrétiens, * qu’elle la sauve des périls, des épreuves et de toute adversité.

Gloire… :

de Siméon le Stylite (Ménée)

Maintenant… , t. 5

Quelle splendeur en ta création, * ô Christ, comment, par ton seul verbe tout-puissant, * apparut le chœur des étoiles, Artisan de l’univers, * comment toute la terre, habilement, * fut affermie sur les eaux * et d’admirable façon fut comblée de tes bienfaits ! * Aussi la multitude des Anges magnifie ta gloire, * tandis que ta louange est annoncée dans l’Assemblée des Saints; * et toi qui pour le bien des hommes as disposé l’univers, * rends sages ceux qui veulent le reporter à la confusion de Babel, * repousse les complots destructeurs * de ceux dont les cœurs se sont endurcis; * rappelle-les à la connaissance de toi; * quant à ceux qui dans l’église sont assemblés maintenant, * comble-les de tes bénédictions et donne-leur * de trouver le droit chemin de la paix.

Grande Doxologie.

Notre Dame des Moissons 2019

Mes Bien Chers Frères,

      Il est devenu une tradition annuelle de nous retrouver le 14 juillet, en la basilique St Gény pour fêter la Sainte Icône de la Mère de Dieu, Notre Dame des Moissons, que nous vénérons dans notre église, où elle a la place royale au-milieu de la nef, nous y rendant obligatoirement pour un premier hommage à celle qui nous transmet tant de grâces. Nous bénirons ensuite les épis de blé pour que dans notre demeure nous ne manquions jamais du pain et des aliments nécessaires à la vie. Vous pourrez en emporter 7 épis, comme les 7 jours de la semaine et les placer près de l’Icône de la Mère de Dieu et de la Croix.

     En ces temps troublés je voudrais justement répondre à la question : « Comment porter sa croix » ? Car tous, fidèles et clergé, jeunes ou âgés, nous devons la porter bien souvent.

    Tant que la vie est heureuse, que tout réussit, on a confiance en soi, dans ses mérites, dans sa vertu et on éprouve une sorte de suffisance et même un sentiment d’orgueil. L’épreuve abat cette suffisance, cet orgueil et nous montre ce que nous sommes en réalité : faiblesse, impuissance.

     Si le chrétien reconnaît qu’il ne peut rien par lui-même, il doit se souvenir qu’il peut tout en Celui qui nous fortifie. C’est avec courage qu’il doit porter sa croix à la suite du Divin Maître. Il doit la porter avec un courage humble, paisible, grand par la patience, la douceur, petit par l’humilité .

     Dieu est le médecin de nos âmes et s’il tranche au vif, c’est qu’il veut guérir les maux qui leur nuisent et arrêtent leur marche vers la perfection.

     Portons notre Croix en silence. Baisons la main qui nous frappe, et s’il le faut, « buvons le calice jusqu’à la lie », comme Notre-Seigneur Jésus. Il est mort pour ceux qui le faisaient mourir et il nous enseigne à aimer et à prier pour ceux qui nous affligent, nous persécutent et mentent pour nous anéantir.

     Aimer sa Croix, c’est la rendre plus légère. Ce qui la rend lourde, c’est vouloir lutter, se débattre contre elle et se livrer à la révolte de la nature. Nous devons nous persuader que la vie qui passe est une préparation à la vie qui ne passera pas et une purification pour nous en rendre digne.

     Souffrir en se taisant, agir contre son gré pour faire la volonté de Dieu, en s’accommodant à celle du prochain, voilà la voie dans laquelle nous devons marcher.
     C’est Dieu qui nous crucifie par les créatures. Livrons-nous donc à lui chaque jour, sans regarder plus loin. Il nous porte entre ses bras comme une mère porte son enfant. Dans toutes nos peines, dans tous nos besoins, nos regards doivent tendre vers notre Père céleste. « Quand même une mère oublierait son propre fils, je ne vous oublierai jamais », dit le Seigneur.

     Dans les épreuves matérielles, morales, qui peuvent survenir dans notre vie ; dans les maladies qui nous terrassent et nous réduisent à l’impuissance, nous devons nous défendre contre le découragement, l’impatience qui essaient de s’emparer de nous. Pour leur résister, pour garder la force, l’énergie de lutter contre les difficultés qui viennent du dehors, et celles qui viennent de nous-mêmes, le moyen efficace est de vivre sous le regard de Marie. Jetons-nous dans ses bras comme l’enfant qui se jette dans les bras de sa mère à la vue d’un objet qui l’effraye. Établissons-nous dans ce divin refuge et nous y trouverons la patience et l’amour.

     Il y a des heures angoissantes et sombres pendant lesquelles nous nous demandons : que faut-il faire, que faut-il dire pour surmonter les difficultés qui se présentent ? Dieu a mis dans notre âme une lumière pour nous guider et éclairer notre route; c’est l’Esprit-Saint. Recourons à Lui toutes les fois que nous avons une décision à prendre et que la voie à suivre est incertaine.

     Si nous succombons dans la maladie à la tentation de l’impatience, ne nous décourageons pas; appelons Marie à notre secours comme nous appellerions une âme charitable pour nous aider à porter un fardeau trop lourd.

    Jésus est le céleste médecin, et Marie l’infirmière, montrons-leur la profondeur de la plaie afin qu’ils versent le baume divin de la guérison.

     Ne cherchons pas à augmenter le poids de nos douleurs par des inquiétudes, des préoccupations inutiles. Comme le Sauveur sur la Croix, comme Marie au pied de la Croix, restons immobiles tant qu’il plaira à Dieu de nous y laisser. Supportons nos peines avec humilité, notre amour pour Dieu nous les rendra moins dures.

     « Faites cela et vous vivrez » dit le Seigneur. Ne restons pas seuls à porter notre croix; portons-la en union avec Jésus et Marie et elle nous conduira au vrai bonheur.

      Comme bouquet spirituel je vous dirai : « Habituons-nous à vivre sous le regard de Dieu, sous le Voile protecteur de Marie, notre vie si douloureuse soit-elle à certains moments sera transformée en joie et douceur. Amen

Bénédiction des Épis de blé

Dieu éternel et tout-puissant, qui du néant par ta parole as créé le ciel, la terre, la mer, les choses visibles et invisibles; qui as donné l’ordre à la terre de produire les herbes et les arbres pour l’usage des hommes et du bétail, et à chaque plante de porter du fruit selon son espèce; et qui, par ineffable bonté, as voulu que l’herbe servît non seulement de nourriture aux animaux, mais aussi de médecine aux malades; nous te demandons de cœur et de lèvres de bénir en ta miséricorde ces herbes, ces plantes, ces légumes et ces fruits; et, par la force divine qui leur vient de toi, de répandre la grâce de ta nouvelle bénédiction, afin qu’ils protègent les hommes et le bétail de tout mal et de toute infirmité.

Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Ch. Amen.

Seigneur qui par ton serviteur Moïse as ordonné aux enfants d’Israël d’offrir aux prêtres les prémices des fruits nouveaux et de prendre les· fruits du meilleur arbre pour se réjouir devant toi, leur Dieu, viens à notre appel et, dans ta miséricorde, répands l’abondance de ta bénédiction sur nous et sur les prémices des nouveaux grains, des baies, des herbes et des fruits qu’en action de grâce nous te présentons et qu’en ton nom, au cours de cette fête, nous bénissons; fais que pour les gens, le bétail, les animaux, ils soient une aide contre les maladies, les épidémies, les poisons, les drogues, les intoxications, les vertiges, les cauchemars, les hallucinations, les morsures des serpents et les autres bêtes venimeuses, partout où ils seront appliqués et absorbés; afin qu’avec les prémices de nos bonnes œuvres, par les prières de notre Dame toute-bénie, la Mère de Dieu et toujours-vierge Marie, dont nous fêtons solennellement en ce jour la Dormition, là même où elle a été élevée nous soyons reçus nous aussi.

Par la miséricorde et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Ch. Amen.

Procession de la Sainte Icône de Notre Dame des Moissons

Admirable Souveraine,  Protectrice du Duché de Gascogne, manifeste en notre faveur tes merveilles d’amour, sur les épis de blé de nos moissons. Humblement nous t’en prions : délivre-nous de toute affliction et maladie, guide-nous sur la voie du bien, du partage et des vertus, garde-nous des épreuves, de la maladie, de la solitude, des calomnies et du malheur, protège-nous contre la foudre et les incendies, la sécheresse et la famine, les tremblements de terre, les inondations et les mortelles épidémies.

    Accorde-nous ton aide miséricordieuse sur les routes de la terre, de la mer et du ciel, afin qu’aucun malheur ne nous arrive, Toute compatissante Mère du Dieu d’amour. Nous t’adressons notre humble prière avec un ferme espérance : ne repousse pas nos larmes et nos soupirs, ne nous oublie pas tous les jours de notre vie, mais demeure en tout temps avec nous. Par ton perpétuel secours et ta puissante intercession auprès du Seigneur, accorde-nous la joie et la consolation, aide et protection, afin que sans cesse nous puissions louer et magnifier ton nom béni et très digne d’être chanté, Mère Bienfaitrice de la Gascogne.

À bord du Saint Lukas, le train-hôpital qui parcourt la Sibérie

Icône de Saint Lukas vénérée au monastère de Lectoure

En Russie, financé par le gouvernement russe, le train Saint Lukas,
train-hôpital, parcourt la Sibérie et l’Extrême Orient russe afin d’offrir des soins aux personnes vivant dans des villages reculés. En effet, dans ces lieux quasiment coupés du reste du monde en raison de l’éloignement géographique et de l’exode rural, il manque souvent de médecins et d’infrastructures médicales. Pour les villageois, l’arrivée du train médical une fois dans l’année est donc un événement à ne pas manquer.Au sein du convoi, grâce au matériel dont ils disposent, médecins et infirmières effectuent échographies, scanners,
prises de sang, diagnostics… Les visites et les soins sont gratuits.

Le Saint Lukas

Au total, toutes professions confondues, ce sont près de 75 personnes qui sont présentes à bord du train, avec plus d’une vingtaine de spécialités médicales. L’équipage s’arrête plus ou moins longtemps dans les villages. Les médecins voient en moyenne 150 patients par jour. Le train porte le nom de saint Lukas.
En effet, canonisé en l’an 2000 dans l’Église orthodoxe, Mgr Lukas était à la fois évêque et chirurgien, il a survécu à la révolution bolchévique et aux goulags de Staline. Très tourné vers la très sainte Mère de Dieu, il ne manquait pas de l’invoquer avant d’opérer quelqu’un.

La chapelle du train

L’un des wagons a d’ailleurs été transformé en église. Les patients peuvent venir se recueillir entre deux examens dans ce wagon baigné par la lueur des cierges.


Plus qu’un simple train, le Saint Lukas est un véritable lieu de vie. 

Travaux d’été au monastère #2

Abattage d’un cèdre centenaire

Troisième opération estivale : la pollution de la route nationale Agen vers Tarbes et les Pyrénées, et qui longe le monastère, nous a fait mourir deux arbres séculaires.

     Le premier cèdre a été coupé il y a 4 ans puis débité en planches pour notre menuiserie, puis maintenant, en juin, triste opération  pour un second cèdre centenaire.

   En trois heures, cinq ouvriers jeunes, motivés et expérimentés sont arrivés à mettre à terre ce grand arbre, assistés d’un grutier des établissements Troisel de Fleurance, car la route avait été coupée et surveillée par l’Équipement pour passage alterné sur une autre voie.

     Il fallait voir la grue panoramique soulever l’arbre coupé en son milieu, par un jeune « alpiniste » suspendu dans le vide avec sa tronçonneuse, déposé sur la route et les autres munis d’élagueuses couper les branches afin de laisser au sol le tronc, en attendant la seconde partie et faire des voyages vers la scierie de ces monstres qui reviendront débités dans un an… puis nettoyage de la route nationale !

Félicitations à ces jeunes et à leur Patron qui ont fait un travail remarquable, avec courage, témérité, respect de l’environnement. Que Dieu les bénisse et les protège.

À gauche, Enzo, collègue de Thomas, fils du Père Michel, au Lycée technique

Travaux d’été au monastère

     Cette période estivale permet d’entreprendre création, restauration, élagage…

    Nous avons aménagé le Parc Saint BABYLE qui permet aux fidèles et pèlerins d’accéder à la crypte et à l’ossuaire de la basilique restaurés récemment, ainsi qu’à la grotte de l’Archange Michel, en partant de Béthanie.

     Ainsi les fidèles peuvent méditer et se reposer en admirant la Colline Sainte Croix où se retirait Saint GÉNY pour prier et méditer dans le calme et la sérénité.

     Saint Babyle est le plus vénéré compagnon de Saint CLAIR, et, selon la Tradition, l’associé constant des travaux de son apostolat, l’ayant suivi pas à pas dans tous les lieux qu’il évangélisa, depuis son départ de Rome, jusqu’à sa mort à Lectoure.

     D’après des documents crédibles, Hauteserre nous apprend qu’il fut martyrisé à l’extérieur de la Cité, comme St Clair, une Croix en rappelle le lieu, non pas le même jour mais à une date proche. Il était honoré d’un culte spécial dans le diocèse de Lectoure où le peuple le désignait sous le nom de Saint Bébel  (Dictionnaire d’Hagiographie de Migne selon l’abbé Couture qui occupa la Chaire de Littérature romane à l’Institut Catholique de Toulouse)

     Nous avons entrepris également la RESTAURATION de l’antique mur de clôture du Monastère où ont vécu et sont sanctifiés les Moines jusqu’à la révolution française, devenu après restauration la Maison Béthanie car il menaçait de disparaître, abandonné d’entretien depuis plus de deux siècles.

     Nous avons dégagé les antiques pierres sur 30 mètres, recouvertes de végétation, voir d’arbres et buissons, de cette clôture monastique construite pour protéger les moines, leur permettre de prier dans la paix et vaquer à leurs occupations.

     Ce travail minutieux a été réalisé à l’ancienne, manuellement, avec amour et respect du sacré par des fidèles orthodoxes courageux et solides. Que Dieu les bénisse pour cette réalisation spectaculaire.

     Cette clôture protégeait le Monastère avec ses trois puits, toujours en fonctionnement, longée d’un chemin qui nous mène à la Chapelle, en bois de Saint Antoine le Grand, avec ses icônes sculptées, et aux parcs arboré et provençal. Ce mur regarde la Colline Sainte Croix et l’ermitage où montait Saint Gény.

Mariage d’Elie et Léa

     Le 29 juin, le Père MICHEL, recteur de la Paroisse Saint Aventin de Tarbes, a célébré, en l’église de la Nativité de la Mère de Dieu de MONTSEGUR (Haute-Ariège), prêtée par le Diocèse de Foix, le mariage de

     ELIE Roy, bûcheron, né le 7 novembre 1986 à Paris XIIIème, baptisé en la Basilique St Gény de Lectoure en 2016

et de

     LEA Defawe, bibliothécaire, née le 2 juin 1993 à Saint-Martin d’Hères (Isère) baptisée en la Basilique Saint Gény de Lectoure en 2019

Entrée des fiancés, la famille et les amis
Accueil
Bénédiction
Couronnement
Danse d’Isaïe

AD MULTOS ANNOS !

Fête de la Pentecôte à Dénat d’Albi

Lecture des Actes des Apôtres

(2, 1·11)

Lorsqu’arriva le jour de la Pentecôte, les Apôtres se trouvaient tous ensemble dans un même lieu. Soudain retentit depuis le ciel un bruit pareil à un souffle violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis.

lls virent apparaître une sorte de feu, qui se partageait en langues, pour se poser sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit saint et se mirent à parler en d’autres langues, chacun s’exprimant selon le don de l’Esprit.

Or il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, ils se rassemblèrent en foule, et chacun eut la stupéfaction de les entendre parler sa propre langue. Déconcertés, émerveillés, ils se disaient tous, les uns aux autres: Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? Nous qui sommes Parthes, Mèdes ou Elamites, qui habitons la Mésopotamie, la Judée ou la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie ou l’Égypte, Libyens de Cyrénaïque, Romains résidant ici, Juifs de naissance ou prosélytes, Crétois ou Arabes, tous, nous les entendons en notre propre langue proclamer les merveilles de Dieu !

Lecture  du  saint  Évangile  selon saint  Jean

(20,19-23)

Le soir  de  ce même  jour,  le  premier  de  la  semaine, toutes  portes  étant  closes par  crainte  des  Juifs, Jésus vint  là où  se  trouvaient  les disciples, il se tint  au  milieu d’eux  et  leur  dit :

La paix soit avec vous !

Ce disant,  il leur  montra  ses  mains et  son  côté. Les disciples furent  remplis de joie à la vue du Seigneur. Il leur  dit  encore une  fois : 

La paix soit avec vous !

Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Puis il souffla sur  eux  et  leur  dit: Recevez le saint Esprit. Ceux à qui  vous remettrez  les  péchés, ils  leur  seront remis ; ceux à  qui  vous les retiendrez, ils  leur  seront  retenus.

Tous les peuples ont vu * des merveilles en ce jour * dans la cité de David lorsque l’Esprit saint descendit * sous la forme de langues de feu  comme saint  Luc nous l’a rapporté : * les Disciples du Christ se trouvant  tous réunis, * soudain retentit du ciel un fracas, * une violente bourrasque de vent  * et ce bruit remplit toute la maison où ils siégeaient;  * et tous ils se mirent  à  parler  * en langues étrangères pour enseigner * la doctrine nouvelle de la sainte Trinité.

L’Esprit saint qui est, qui était, qui sera toujours, * sans principe et sans fin, * jouit du même rang que le Père et le Fils ; * il est la Vie, le Seigneur vivifiant, * la lu­mière et la source de la clarté;  * il est le bien,  le trésor de bonté ;  par lui le Père est connu et le Fils glorifié ; * à tous il révèle l’unique puissance et  l’intime union, * la même adoration de la sainte Trinité. 

L’Esprit saint, lumière et vie, * eau vive qui jaillit mys­tiquement, * Esprit de sagesse, de science, de bonté, * droi­ture, intelligence souveraine purifiant les péchés; * il est Dieu et nous déifie ; * feu jaillissant du feu,  * parlant et agissant * et répandant les charismes divins ; * par lui tous les Prophètes et les Apôtres de Dieu * ont  reçu la cou­ronne en compagnie des Martyrs : * étrange vision, prodige inouï ! * le feu se divise pour le partage des dons.

Roi céleste,  Consolateur, * Esprit de vérité, * partout présent et  remplissant l’univers,  * trésor de grâce qui don­nes la vie, * viens et  demeure en nous, * purifie-nous de tout ce qui est vil * et sauve nos âmes, ô Dieu de bonté.

Communiqué de presse des Patriarches Jean X d’Antioche et Irénée de Serbie

Communiqué de presse commun des patriarches Jean X d’Antioche et Irénée de Serbie

 ” Ayant en vue l’unité de la foi, agissant selon la tradition et les usages de l’Église, S.S. le patriarche de Serbie Irénée, à la tête de sa délégation ecclésiale, a effectué une visite officielle et pacifique à l’Église orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient. S.B. Jean X, patriarche d’Antioche, avec les hiérarques du synode du Patriarcat d’Antioche, leur a réservé un accueil solennel. La visite de Sa Sainteté était effectuée sur l’invitation que lui avait adressée le patriarche Jean X lors de sa visite en Serbie en octobre dernier. S.S. le patriarche Irénée et sa délégation ont eu l’occasion de faire connaissance de la situation réelle de l’Église d’Antioche en Syrie et au Liban, où les deux parties ont examiné un grand nombre de questions importantes pour les Églises d’Antioche et de Serbie. Les patriarches ont également confirmé nombre de positions avec fermeté : les deux Églises considèrent que les chrétiens constituent une composante fondamentale de la mosaïque orientale dans les sociétés où ils vivent, et que la paix dans la région du Proche-Orient ne peut être fondée ni sur la théorie des minorités, ni sur la logique de la suprématie de la majorité, mais qu’elle doit être atteinte par le croisement et la synergie de tous les efforts dans le cadre de la citoyenneté et d’une vie unique pour tous les groupes religieux et sociaux. Les deux Églises affirment également que la responsabilité repose sur tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Syrie, pour l’éradication du terrorisme, tant idéologique qu’armé, et elles se prononcent pour la résolution de la crise de façon pacifique, ce qui devrait préserver la population de l’Orient des souffrances de la guerre telles que le sont les enlèvements, les assassinats, les expulsions et la violence. Les deux Églises appellent également la communauté internationale et tous les gouvernements à examiner véritablement le problème du terrorisme, qui pèse depuis longtemps sur tous les pays et les hommes en Orient, parmi lesquels se trouvent aussi les chrétiens, dont les enfants de l’Église d’Antioche et d’autres, lesquels paient particulièrement cher. Les deux Églises soulignent l’importance de la coopération au sein de l’orthodoxie et appellent au renforcement et à l’activation du dialogue entre toutes les Églises orthodoxes autocéphales, car c’est là le seul moyen de sortie de crise. En outre, elles confirment que l’on doit respecter les limites historiques et géographiques entre les Églises locales et considèrent que l’unité du monde orthodoxe est un héritage précieux que nous a confié le Seigneur Jésus-Christ Lui-même, et qu’il restera préservé, indépendamment de ce que peuvent amener les crises futures. Les deux Églises soulignent également leur foi dans la bonté de l’homme dans nos pays, ainsi que dans son héritage religieux et civilisationnel qui constituent son identité et son appartenance, et qui ne peut être fragmenté dans les tourbillons du monde contemporain pénétré de l’esprit d’indépendance et d’individualisme, ni dans les tendances au schisme et à l’utilisation de la religion dans le domaine politique. En outre, les deux Églises confirment aussi que l’appartenance à l’Église ni n’abolit, ni, simultanément, s’identifie, avec l’appartenance nationale, fondée sur la spécificité des pays, mais l’appartenance à l’Église pose précisément un fondement à l’appartenance à la nation et à l’État, édifiant en l’homme la culture de la citoyenneté et de la cohabitation avec les autres, en respectant pleinement ses particularités. Les deux Églises attirent également l’attention sur l’enlèvement des deux métropolites d’Alep, Jean Ibrahim et Paul Yazigi, qui dure depuis avril 2013 et ce, jusqu’à aujourd’hui. Les deux Églises condamnent tant cet enlèvement criminel que le silence qui enveloppe cet événement, appelant tous à fournir des efforts pour que les deux métropolites soient libérés et ainsi mettre fin à cette tragédie qui symbolise sur une petite échelle les souffrances de tous ceux qui ont été enlevés, de même les souffrances des hommes d’Orient qui payent le prix des guerres. Les deux Églises appellent également la communauté internationale à sauvegarder les lieux saints du Kosovo et de la Métochie. Les deux Églises prient pour la prospérité du peuple qui appartient à l’Église orthodoxe serbe, pour la paix et la stabilité dans tous les pays et pour la paix en Syrie et la stabilité au Liban, pour l’humanité dans sa globalité qui aspire à la paix du Dieu très saint.”

À Damas, le 7 juin 2019

Patriarcat de Serbie, S.S. le patriarche Irénée ; Patriarcat d’Antioche, S.B. le patriarche Jean X  

Source Site patriarcat serbe

Traduction: Orthodoxie.com