Martyre de la famille impériale de Russie

FÊTE : 17 Juillet

La présente mémoire a été instituée en 1981 par l’Église synodale russe hors frontières. Elle a été ratifiée par le Patriarcat de Moscou. Le Tsar Nicolas ll et sa famille furent transférés à Jékaterinbourg par les mouvements révolutionnaires et massacrés le 17 juillet 1918.

Tropaire t, 5

Humblement tu acceptas la privation * de l’empire terrestre, * les chaînes, les souffrances variées, * témoignant pour le Christ jusqu’à la mort * que t’infligèrent les ennemis de la foi, * empereur divinement couronné et saint martyr Nicolas ; * aussi, avec l’impératrice, les princes et tes compagnons *as-tu reçu dans le ciel la couronne des témoins * du Christ notre Dieu ; intercède auprès de lui * pour qu’il ait pitié de la Russie et qu’il sauve nos âmes.

Kondakion t, 6 

Tu as fortifié l’espérance * de l’empereur martyr, en compagnie * de l’impératrice, des princes, de leurs compagnons, * tu l’as gardé, Sauveur, en ton amour ; * du repos futur tu leur as donné l’annonce : * par leur prières, Seigneur, aie pitié de nous .

Sainte Marine

FÊTE : 17 Juillet

Cette vierge d’Antioche en Pisidie fut livrée au martyre sous Dioclétien. À part ce fait ses acta rapportent l’histoire du dragon farouche qui l’a engloutie. Cette vierge martyre très populaire jouit d’un culte fort ancien. En Orient, elle est invoquée contre les maléfices et les maux divers.

Tropaire t,4

Ta brebis, ô Jésus, * s’écrie de toute la force de sa voix : * C’est toi que j’aime, divin Époux, * c’est toi que je cherche en luttant ; * avec toi crucifiée, * en ton baptême, je suis ensevelie ; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi ; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi ; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s’immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.

Festival de la Jeunesse orthodoxe en France 2020

« Orthodoxe avant tout ? »

En cette dix-septième édition du Festival de la Jeunesse Orthodoxe (FJO), une réflexion sur l’unité de l’Orthodoxie et son ancrage en terre d’Occident nous a paru importante. La Communion Orthodoxe est avant tout fondée sur la confession de la Foi Orthodoxe et la vie Liturgique, indépendamment de nos différences culturelles.

Comment vivait l’Église en Occident avant le schisme de 1054 ? Quelles ont été les conséquences religieuses en Occident de la Révolution Russe de 1917 ? Quel avenir pour l’Orthodoxie en Occident ? Est-il possible de vivre la Prière du cœur en dehors d’un monastère ?

Telles sont les questions que nous aborderons durant ce FJO 2020.

Nous sommes un mouvement de jeunesse orthodoxe en France et de France issues de toutes les juridictions de l’Église Orthodoxe : Albanais, Arabes, Bulgares, Grecs, Russes, Roumains, Serbes…

Notre vocation est de :

  • Réunir des jeunes orthodoxes pour vivre l’unité de l’Orthodoxie en découvrant les richesses de nos diversités
  • Prier et communier ensemble dans l’Église Orthodoxe
  • Organiser un festival annuel et d’autres événements pour s’interroger sur notre vie chrétienne
  • Partager durant ces rencontres des moments festifs : concerts, chants, agapes, jeux…
  • Échanger et réfléchir à l’émergence d’une Église locale

N’hésitez pas à nous contacter, même si vous ne connaissez personne !

Saint Nicodème l’Hagiorite

FÊTE : 14 Juillet

1749-1809. Natif de Naxos, il se fit moine au mont Athos en 1775. Il assista saint Macaire Nataras de Corinthe à compiler la Philocalie, un monument de spiritualité monastique. Il réalisa encore d’autres ouvrages, surtout des traductions grecques de classiques de la spiritualité occidentale. L’Église orthodoxe le canonisa en 1955.

Tropaire t, 3

La grâce de la sagesse constituant ton plus bel ornement, * tu fus le clairon qui a fait retentir * le divin message de l’Esprit saint, * Nicodème, en théologien et maître de vertu ; * car à tous tu as offert les enseignements du salut * et tu as fait briller à travers la limpidité de ta vie * le splendide trésor de tes œuvres sacrées, * qui sur le monde a projeté sa lumineuse clarté.

Saint Païssios de Souroti

FÊTE : 12 Juillet

Né à Pharassa, en Cappadoce, en 1924. L’expulsion des Grecs de la région entraîna sa famille en Épire où il grandit. Après avoir servi dans les transmissions pendant la guerre civile, il entra au monastère d’Esphigménou (Mont-Athos), où il était apprécié des moines pour sa complaisance et sa piété. Retiré dans un ermitage, près de Stavronikita, il recevait des foules de gens dont il guérissait les corps et apaisait les âmes. Dans les dernières années de sa vie, rongé par de très graves maladies, il se rendit près de ses filles spirituelles du monastères de St Jean-le-Théologien de Souroti de Thessalonique où il rendit son âme le 12 juillet 1994. 

TROPAIRE 

COMPAGNON DES MOINES SAINTS ET DES ANGES INCORPORELS, NOUS TE CHANTONS, ILLUSTRE, PAISSIOS, ET TE PRIONS D’INTERCÉDER POUR QUE NOUS TROUVIONS MISÉRICORDE AUPRÈS DE DIEU.

KONDAKION 

DÈS LA JEUNESSE TU AS ARDEMMENT DÉSIRÉ, SAGE PÈRE, LES BIENS QUI SURPASSENT TOUT ESPRIT, TU AS RENONCÉ AUX MONDAINES VANITÉS ET PAR AMOUR DE LA CÉLESTE PATRIE TU ES DEVENU LA DEMEURE DE LA TRINITÉ AU POINT D’ILLUMINER LES FIDÈLES S’APPROCHANT DE TOI ; C’EST POURQUOI NOUS TE CHANTONS : BIENHEUREUX PÈRE PAÏSSIOS, RÉJOUIS-TOI.

Saintes Élisabeth et Barbara

FÊTE : 5 Juillet

Élisabeth était fille du grand-duc de Hesse-Darmstadt Louis IV et petite fille de la reine d’Angleterre Victoria. Sa sœur cadette deviendra en 1894 la tzarine Alexandra, par son mariage avec Nicolas II. Élisabeth avait épousé, dix ans auparavant, un fils d’Alexandre III, le grand-duc Serge, assassiné par les terroristes en 1905. Devenue veuve, elle se retira au couvent de Marthe-et-Marie, fondé par elle comme hospice de charité et elle en devint la supérieure. Peu après son mariage, elle avait aussi contribué à la fondation du monastère de Marie-Madeleine à Jérusalem. Arrêtée par les sans-Dieu, en compagnie de sœur Barbara et d’autres membres de la famille impériale, la grande-duchesse fut déportée à Alapaïevsk et, le 18 juillet 1918, un jour après le massacre de Iékatérinbourg, les martyrs furent jetés vivants dans le puits d’une mine, où furent lancées des grenades. Ils ne moururent pas tout de suite : de l’extérieur, quelques paysans entendirent chanter l’hymne des Chérubins. Trois mois plus tard, les blancs reprirent Alapaïevsk et trouvèrent les corps : ils n’avaient pas subi de corruption. Ceux des saintes Élisabeth et Barbara, furent portés en 1921, à travers la Chine et par la mer, sur des navires britanniques, jusqu’en Terre Sainte, pour être ensevelis à Jérusalem dans l’église russe de sainte Marie-Madeleine, près de Gethsémani.

Tropaire t, 4

Puisqu’en ton âme demeuraient * l’humilité, la douceur, la charité, * avec empressement tu as servi ceux qui souffraient, * sainte martyre, princesse Élisabeth, * et tu as souffert avec foi * la passion et la mort pour le Christ * en compagnie de la martyre Barbara ; * avec elle intercède pour tous ceux * qui vous honorent de tout cœur.

Mère ANNE, abbesse du Monastère russe Sainte Marie Madeleine,
à Jérusalem près de l’Eglise du Tombeau de la Mère de Dieu

Kondakion t, 1 

Délaissant les fastes impériaux * et prenant la croix du Christ, * tu as rejoint la gloire des cieux * en priant pour tes ennemis ; *et tu as trouvé l’éternelle joie * avec la nouvelle martyre Barbara ; * pour nos âmes veuillez donc intercéder.

Vénération des Reliques de Saintes ÉLISABETH et BARBARA,
Martyres du communisme, conservées  et vénérées
au Monastère Ste Marie-Madeleine à Jérusalem
par le Père THIERRY, recteur de la Paroisse St Saturnin de Toulouse
lors d’un pèlerinage à Jérusalem

Saint André de Crète

FÊTE : 4 Juillet

Né à Damas, il était moine de la Laure Saint Sabbas en Palestine puis diacre et prêtre de la Sainte Sagesse à Constantinople et archevêque de Gortyne, en Crète. II excella comme auteur d’homélies et de panégyriques de saints. Il composa le Grand Canon utilisé pendant le carême de Pâques avec ses 250 strophes.

Tropaire t, 8

Guide de l’Orthodoxie, maître de piété et de sainteté, luminaire de l’univers, ornement des pontifes inspirés de Dieu, Saint André tu nous as tous illuminés par tes sages enseignements, toi qui fut comme une lyre vibrant au souffle de l’Esprit. Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu’il sauve nos âmes.

Saint Georges le Porteur de Dieu

FÊTE : 3 Juillet

Ermite, il a œuvré sur les Montagnes noires, près d’Antioche, à l’époque où les églises et monastères fleurissaient. Les Chrétiens orthodoxes de partout venaient s’y installer ce qui, parfois, provoquait des tensions entre les moines de diverses nationalités. Voulant être éloigné de ces conflits, et voulant vivre pieusement, le Père Georges trouva refuge dans une fissure inabordable de la montagne d’où son surnom «le Reclus». Un autre moine, Georges de l’Athos, voyageait à la recherche d’un père spirituel. Dans chaque monastère où il s’arrêtait pour prier il faisait un vœu : trouver «un homme innocent comme une colombe» pour le diriger. Il trouva Georges le reclus, ils restèrent trois ans ensemble, suivant strictement l’ascèse. Un jour, le Reclus lui imposa le scapulaire de la perfection. ll l’envoya alors à Jérusalem puis lui demanda de revenir au monastère d’Iviron, sur la sainte Montagne, pour continuer à se sanctifier. Pendant sept ans il remplit d’autres obédiences que celles prescrites par le Père, à savoir traduire en géorgien les textes grecs. Après ces réprimandes, chacun de son côté produisit des travaux littéraires aussi bien pour l’Athos que pour la Géorgie. Saint Georges le Reclus copia les traductions de la «Vie de Sainte Marthe», mère de Simon du Mont-Admirable, et la «Vie de Saint Barlaam» (syro-caucasien). Quand il apprenait que des copies n’existaient pas à l’Athos, il s’empressait de les envoyer. Saint Georges, le porteur de Dieu et Reclus, trouva le repos éternel en 1068 après la mort de son vénérable disciple, St Georges de l’Athos. Une Icône est vénérée à la Chapelle conventuelle de Lectoure.

Kondakion t, 8

Comme un excellent docteur de l’ascétique vie et comme Théophore, l’Église orthodoxe te glorifie; car ayant reçu cette grâce depuis le ciel, tu illumines par tes écrits sur Dieu, ceux qui te chantent : Réjouis-toi, Georges le Reclus, Père Saint.