Saint Martin de Tours, le Miséricordieux

FÊTE : 11 Novembre

Né vers 316, en Haute-Pannonie, l’actuelle Hongrie, comme fils d’un officier romain, il fut éduqué à Pavie. Le partage de son vêtement militaire avec un pauvre mendiant, ainsi que la vision céleste qui le mena au baptême, sont célèbres. Ayant quitté l’armée, il se mit sous la direction de Saint Hilaire de Poitiers. Après dix ans de vie comme ermite, il fonda la communauté de Ligugé. En 372, il devint évêque de Tours puis supérieur du monastère de Marmoutiers. Il s’opposa à l’Arianisme et fut l’un des principaux pionnier du monachisme occidental avant Saint Benoit. Il rendit son âme à Dieu en 397. Une relique du Saint est conservée en la Basilique St Gény de Lectoure.

Tropaire t, 1

Brûlant de zèle pour le vrai Dieu, * en moine et pontife tu l’as servi ; * dans le ciel tu as trouvé la couronne des saints * et sur terre grande Gloire, Martin ; * pour vêtir un pauvre tu partageas en deux ton manteau, * dont tu vis en suite le Christ revêtu ; * dans les campagnes tu portas la lumière de la foi * et de tes miracles, mainte ville fut témoin. * Père célébré dans tout l’univers * pour ton zèle de pasteur et ton ardente charité, * en faveur de nos âmes prie le Christ notre Dieu.

Saint Nectaire d’Égine

FÊTE : 9 Novembre :

Né le 1er octobre 1846, en Silivrie (Thrace), il fit ses études à Constantinople puis enseigna à Chios. ll devint Moine le 7 novembre 1876 à Néa-Moni et obtint son Diplôme de Théologie à Athènes. Prêtre puis métropolite de la Pentapole à Alexandrie, il fut aussi, Prédicateur, Secrétaire patriarcal, Recteur de l’église St Nicolas du Caire, Directeur du séminaire Rizarios d’Athènes. Il fonda, entre 1904 et 1907, le Monastère de moniales à Égine. ll remit son âme à Dieu le 8 novembre 1920. Son corps resta incorrompu pendant plus de 20 ans, en dégageant un parfum céleste. Son culte a été officiellement reconnu en 1961 et son tombeau, à Égine, est devenu un très important lieu de pèlerinage. Une immense et splendide basilique, très vaste, a été construite. Depuis 1971, il est un des Protecteurs de la Fraternité St Benoît de Lectoure .

Tropaire t, 1

Fidèles, vénérons l’enfant de la Silivrie, le protecteur d’Égine, l’ami de la vertu Nectaire, qui en ces derniers temps a brillé divin serviteur du Christ ; il fait jaillir toutes sortes de guérisons sur ceux qui chantent avec foi : Gloire à Celui qui t’a glorifié, Gloire à Celui qui fit des merveilles par toi, Gloire à Celui qui espère en tous, par tes prières, le salut. 

Saint Gabriel de Géorgie

FÊTE : 2 Novembre.

L’Archimandrite Gabriel (Ourguébadzé) est né en Géorgie en 1929 où il y vécut comme ermite. Il fit, le 1er mai 1965, brûler le portrait de Lénine pendant la fête communiste. Les autorités ne voulant pas que son nom soit glorifié en tant que martyr, ne le condamnèrent pas à mort et le déclarèrent fou. Ils l’enfermèrent dans un hôpital psychiatrique. Libéré, il aura un grand rayonnement spirituel. Le Père Gabriel, avec une intense vertu possédait une suave dévotion, une foi conquérante, une grande humilité, un amour débordant et une tolérance sans bornes. Il accueillait tous les pécheurs avec compassion et les conduisait sur les chemins de Dieu. Il voyait l’état de l’âme de chacun et leur donnait la nourriture spirituelle appropriée. ll enseignait, par son exemple et sa parole, l’humilité, la charité et l’amour d’autrui. Il priait sans cesse pour les prisonniers et les malades enfermés dans les hôpitaux psychiatriques. ll rendra son âme à Dieu, le 2 novembre 1995. Il a abandonné ce monde, simplement et sans bruit, en disant : «Je vous quitte et je porterai votre amour à Dieu». Sur son tombeau, ce sont des cortèges de fidèles qui s’y rendent chaque jour où de multiples miracles se produisent. Son huile sainte, utilisée de partout produit les mêmes effets. Il fut canonisé le 2 novembre 2010.

Tropaire t, 1

Ayant ouï la voix de ton apôtrePaul qui disait : * Nous sommes fous à cause du Christ, * sur terre ton serviteur Gabriel devint tel * par amour pour toi, ô Christ notre Dieu ; * aussi, vénérant sa mémoire en ce jour, * nous te prions, Seigneur, de sauver nos âmes.

Kondakion t, 2

Désirant les célestes beautés, * tu as compté pour néant * les terrestres voluptés et les corporels vêtements * et tu as aimé les privations plus que les vanités d’ici-bas ; * ayant mené la vie des Anges, pour finir * tu les a rejoints dans le Ciel ; * sans cesse, bienheureux Gabriel, avec eux * intercède auprès du Christ en faveur de nous tous.

Patriarche Elias II de Géorgie
Pèlerinage en Géorgie en 2010
Vénération de la tombe de Saint Gabriel
Liturgie

Mgr Amphiloque du Monténégro s’est endormi dans le Seigneur

Il est un descendant de la voïvode Mina Radović qui a participé à l’unification de la région de Morača avec la Principauté du Monténégro en 1820. Il a étudié au séminaire Saint Sava et est diplômé de la Faculté de théologie de Belgrade en 1962. Pendant son séjour en tant que séminariste à la fin des années 50, Amphiloque connaissait le grand théologien Saint Justin Popović, qui avait beaucoup appris sur sa pensée. Il a également étudié la philosophie classique à l’Université de Belgrade.

À Paris, Mgr Amphiloque a étudié à l’Institut théologique orthodoxe russe Saint-Serge, à Rome à l’Institut pontifical oriental et à Berne à la Faculté ancienne catholique. Il a terminé ses études de troisième cycle à Berne et à Rome, puis a déménagé en Grèce où il a vécu pendant sept ans, a prononcé des vœux monastiques et a travaillé comme hiéromoine de l’Église orthodoxe grecque.

Mgr Amphiloque a été ordonné hiéromoine au monastère de Saint Gérasime de Céphalonie à Argostoli, dans la province grecque de Céphalonie. La veille, il avait été ordonné hiérodiacre par le même métropolite de Céphalonie, devant qui il avait prononcé les vœux monastiques en 1967. Plusieurs fois, Son Éminence Amphiloque a souligné que le métropolite Procope jouait un rôle important dans sa vie.

À Athènes, il a terminé sa thèse de doctorat sur Saint Grégoire Palamas et obtenu un doctorat en théologie. Après avoir passé un an au Mont Athos, il s’installe à Paris et travaille comme professeur à l’Institut théologique orthodoxe Saint-Serge.

En 2001, lors de notre pèlerinage au Monténégro

En 1976, il est enseignant et plus tard professeur de catéchèse orthodoxe à la Faculté orthodoxe de théologie de Belgrade. Il est docteur honoris causa de l’Académie théologique de Moscou depuis 2006 et de l’Institut de théologie de l’Université d’État biélorusse depuis 2008.

La Sainte Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe, l’a élu évêque du Banat en mai 1985. Il a été consacré dans l’église cathédrale de Belgrade le 16 juin 1985 par  feu le patriarche serbe Germain avec la concélébration du métropolite Danilo du Monténégro et du Littoral et les évêques Nikanor de Backa, Hrisostom de Branicevo, Stefan de Zicaa, Sava de Sumadija, Nikolai de Dalmatie, Milutin de Timok, Vasilije de Zvornik et Tuzla, Vasilije d’Australie et la Nouvelle-Zélande, Jefrem de Banja Luka et Danilo de Marcha. Le métropolite Procope de Céphalonie était également parmi eux. L’intronisation d’Amfilohije a eu lieu à Vrsac le 21 juillet 1985.

Au Monastère de l’Archange Michel à Lavardac (Lot-et-Garonne)

Par décision de la Sainte Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe, Mgr Amphiloque de Banat a été promu métropolite du Monténégro et du Littoral avec un siège à Cetinje en décembre 1990. Le 30 décembre 1990, l’intronisation solennelle a été célébrée par le patriarche Paul de bienheureuse mémoire avec concélébration des évêques au monastère de Cetinje.

Le métropolite Amphiloque parlait grec, russe, italien, allemand et français. Il est membre de l’Association des écrivains de Serbie et du Monténégro.

Lors de la consécration de l’église de Budua (Monténégro) le 15/28 août 2000

Mémoire Éternelle

Le 24 Octobre 1983, l’Archevêque Andréas de Keratea (Grèce) qui nous reçut dans la Sainte Orthodoxie remettant au Père Antoine cette sainte Icône. Tout un symbole !

« Alors Pilate ordonna de prendre jésus et de le flageller. Puis les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui mirent sur la tête et le revêtirent d’un manteau de pourpre ; s’approchant de Lui, ils disaient : Salut, roi des juifs !  Et ils lui donnèrent des soufflets… Pilate ressortit et leur dit : Voyez je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve aucun motif de condamnation. Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Pilate leur dit: Voici l’homme. »

Icône offerte par l’Archevêque Andréas de Kératéa le 24 octobre 1983 et vénérée au monastère Saint Gény

Antienne X   t, 6

Celui qui se revêt de la lumière comme d’un manteau * devant ses juges est présenté sans vêtement ; * et des mains qu’il a créées * il reçoit sur ses joues les soufflets ; * un peuple injuste cloue à la croix * le Dieu de gloire, son Seigneur; * et le voile du Temple se déchire en deux, * le soleil se couvre de ténèbres pour ne point voir * l’humiliation du Créateur * devant qui tremble l’univers. Prosternons-nous devant Lui.

Saintes Maries de la mer

FÊTE : 22 Octobre

Les Saintes Maries de la mer – MARIE-JACOBE, MARIE-SALOME et SARA l’EGYPTIENNE,  se trouvent au sud d’Arles, sur le littoral de la Camargue, entre la Grande Motte et Port-de-Bouc. Saint Césaire d’Arles (+543) mentionne dans son testament ce lieu de culte. Au XVème siècle, on découvre leur tombe : fin 1448, on creuse le sol et l’on retrouve le corps des deux Maries sous le maître-autel. Cela, sous René d’Anjou, roi de Naples et comte de Provence, le bon roi René. C’est lui qui, ayant appris la chose au cours d’une retraite à la Sainte-Baume, demanda au pape Nicolas V la permission de faire des fouilles sous l’autel. Les fouilles confirmèrent la tradition. Deux corps disposés en forme de croix exhalaient le parfum des myrophores. Elles avaient été ensevelies sur le site même de leur habitation, non loin de la source. Près de ce groupe, on trouva le corps de sainte Sara. Les ossements des deux Maries furent mis dans deux châsses jumelles, dans la chapelle haute de l’église. On les descend, puis les élève trois fois par an : 24 mai, 22 octobre et 3 décembre. Le corps de sainte Sara se trouve dans la crypte : la sainte servante y est représentée avec un visage à la peau noire. Les reliques des trois saintes n’ont pas souffert pendant les troubles de la Révolution : seule une partie des ex-voto a été détruite par les modernes iconoclastes.

Kondakion t, 8

Que retentissent nos joyeux accents de fête * en votre honneur, Saintes de la Mer, * et que vos châsses, s’élevant jusqu’au ciel, * fassent monter nos esprits vers Dieu ; * vers vous nous levons les bras, * implorant votre secours : * du plus haut des cieux, * abaissez votre regard * sur la nation qui vous a choisies * pour la protéger du Mal * et lui enseigner le Bien ; * et ses fils pourront alors * vous glorifier, * ô saintes Maries, patronnes de la Mer.

Notre Dame de Kazan

FÊTE : 22 Octobre

Très-sainte souveraine, ô Mère de Dieu, reine des cieux et de la terre, plus élevée que les Anges et les Archanges, plus vénérable que toute la création, pure Vierge Marie, excellente auxiliatrice du monde, soutien de tout ton peuple, toi qui nous délivres de tout malheur dans ta compassion, notre Dame, abaisse à présent ton regard vers tes serviteurs qui te prient avec componction et le cœur contrit, avec larmes se jettent à tes pieds et se prosternent devant ton image vénérable et miraculeuse, réclamant ton aide et protection. Vierge pure et Mère de Dieu, toute compatissante et miséricordieuse, notre Dame, considère ton peuple, car nous les pécheurs, nous n’avons d’autre aide que toi et le Fils né de toi, le Christ notre Dieu_ Tu es notre secours et protection, le rempart des opprimés, l’allégresse des affligés, l’asile des orphelins, la sauvegarde des veuves, la gloire des vierges, la joie des éplorés, la consolation des malades, la guérison des infirmes, le salut des pécheurs. C’est pourquoi, divine Mère, vers toi nous nous réfugions et, levant les yeux vers ta sainte icône, où tu tiens en main comme un enfant le Dieu d’avant les siècles, notre Seigneur Jésus Christ, nous t’adressons notre humble cantique et disons : Mère de Dieu, aie pitié de nous et exauce notre demande, car tout est possible à ton intercession. À toi la gloire, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Secourable et compatissante Mère du Très-Haut, prie ton Fils, le Christ notre Dieu, et procure le salut à tous ceux qui accourent sous ta puissante protection ; Notre-Dame, royale souveraine, viens au secours de nous tous qui, dans les épreuves, les malheurs et les peines dont nous accablent nos péchés, nous tenons en ta présence et te prions, dans l’humilité de nos âmes la contrition de nos cœurs, devant ta vénérable Icône, les larmes aux yeux. À nous qui mettons notre espérance en toi sans retour accorde ce qui nous est profitable et sauve-nous, car tu es, Vierge Mère, la divine pro­tection de tes serviteurs.

Saint Gaudéric l’agriculteur

FÊTE : 16 Octobre

Né, vers 820, à Viéville, dans l’Aude, entre Fanjeaux et Mirepoix, devenu le village Saint Gaudéric en Languedoc. Il y vécut une vie modeste de laboureur, de parents arrivés du Nord. Après la messe quotidienne il mêlait, avec son travail dur de la terre l’exercice de la prière, aimant les pauvres qu’il aidait et vénérant le Mère de Dieu avec une grande tendresse . Il rendit son âme à Dieu le 16 octobre, aux dernières années du IXème siècle et fut inhumé près de l’église où se produisit de nombreux miracles puisque l’Église le canonisa vers 990 lors du Concile de Narbonne où s’étaient réunis les Évêques de la Province de la Gaule du Sud. Il est invoqué contre la pluie et protège des épidémies. Ses reliques sont vénérées à Saint Martin du Canigou depuis 1009 et en l’église Saint Maurice de Mirepoix. Une église abbatiale porte son nom dans le diocèse d’Albi dès le début du XIème siècle. Il est le Protecteur du Languedoc et du Roussillon catalan.

Tropaire t, 4

Des Humbles ayant partagé le genre de vie, laboureur en Languedoc, tu as trouvé dans la pratique des vertus la voie qui mène à la contemplation ; c’est pourquoi donnant l’exemple de la foi et montrant ton amour à la Mère de Dieu, illustre Gaudéric, intercède auprès du Christ notre Dieu, pour qu’il sauve nos âmes.

Bienheureuse Philippe de Chantemilan

Née à Changy, en Forez, elle était la fille de chambre de Anne de Norry, sœur de l’Archevêque jean de Norry de Vienne (1423-1438). Elle vaquait ordinairement aux jeûnes, veilles, dévotions et piété, assistant les pauvres de la cité. Elle opéra de grands miracles en vertu de la ferveur de sa foi de son vivant et après son trépas, témoins et notaires, confirmés par les Prélats qui permirent son culte. Elle alla à pieds nus, avec sa maîtresse, à Rome pour le jubilé de 1450 et mourut saintement le 15 octobre 1451, à 39 ans, à Vienne. En 1629, la peste fit de terribles ravages dans la région. On eut recours à l’intercession de la Bienheureuse et en reconnaissance de la fin du fléau et des guérisons, on éleva un autel près de la chapelle Notre-Dame. Le Pataphium donne le témoignage de la gratitude des Fidèles à cette occasion.

Tropaire t, 7

Pour avoir chéri la pauvreté du Christ, tu goûtes son immortelle table à présent : ayant combattu la folie du monde par ton gratuit dévouement envers tous, par l’humilité de la croix tu as reçu la force de Dieu. Toi qui as hérité le don des miracles pour secourir, intercède auprès du Christ notre Dieu afin qu’Il nous délivre de tout mal par la pénitence, bienheureuse Philippe.

Sainte Aurélie

FÊTE : 15 Octobre

Fille d’Hugues-Capet et sœur du pieux roi Robert, elle s’enfuit de la Cour lorsqu’elle appris qu’elle était promise en mariage à Elwien. Elle alla, déguisée, vers saint Wilfrand, évêque de Ratisbonne. Il l’a reconnue et admira sa vertu. La voyant disposée à passer le reste de ses jours dans la solitude, il lui fit bâtir un ermitage où elle resta enfermée 52 ans, ignorée des hommes mais chérie, honorée et visitée par son Époux céleste, de qui elle reçut la couronne d’une gloire immortelle, le 15 octobre 1027. On porta son corps dans l’Abbaye de Saint-Emmeran où son tombeau fut placé au-milieu du cloître, avec l’inscription “Sous ce marbre est le corps de la vierge Aurélie, que le Ciel favorisa ·de mille bienfaits ; elle goûte sans fin la véritable Vie pour l’éclat des faux biens que son cœur a su mépriser”. L’église Archange Michel-Ste Foy de Nérac (Lot et Garonne) possède Icône et Relique.

Tropaire

Sur ton visage nous voyons se refléter la beauté de l’Image à laquelle tu ressemblas : tu n’es pas morte, belle Aurélie de France, en quittant un terrestre fiancé, mais tu as vécu pour l’Époux de ton âme, Jésus, pour Celui qui est vraiment notre Vie ; avec Lui tu règnes, sainte royale ermite, pour toujours.