CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
1. Que Dieu se lève et que ses ennemis se dispersent, * que ses adversaires fuient devant sa face !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
2. Comme se dissipe la fumée ils se dispersent, * comme fond la cire en face du feu !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
3. Périssent les impies en face de Dieu, * mais les justes jubilent devant lui !
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
4. Voici le jour que fit le Seigneur,* exultons d’allégresse et de joie.
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
Gloire au Père et au Fils * et au saint Esprit. Maintenant et toujours. * et dans les siècles des siècles. Amen.
Christ est ressuscité des morts, * par sa mort il a vaincu la mort, * à ceux qui sont dans les tombeaux * Il a donné la vie.
MARDI DU RENOUVEAU
Lecture de l’Évangile selon saint Luc
(24, 12-35)
113
En ce temps-là, Pierre se leva et courut au sépulcre. En se penchant pour regarder, il ne vit que les bandelettes. Et il s’en retourna chez lui dans l’étonnement de ce qui était arrivé. Et voici que ce même jour deux disciples faisaient route vers un village nommé Emmaüs, à soixante stades de Jérusalem, et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. Or tandis qu’ils parlaient et devisaient ensemble, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux. Mais leurs yeux ne pouvaient le reconnaître. Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous, chemin faisant ? Et d’où vient que vous êtes si tristes ? L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul étranger dans Jérusalem à ne pas savoir ce qui s’est passé ces jours-ci ? Quoi donc ? leur dit-il. Ils lui répondirent : Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth. C’était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié. Nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël, mais avec tout cela, c’est aujourd’hui le troisième jour depuis que ces choses sont arrivées.
À vrai dire, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont fort étonnés. S’étant rendues de grand matin au sépulcre et n’y ayant pas trouvé son corps, elles sont revenues nous dire que des anges leur étaient apparus et assurent qu’il est vivant. Quelques-uns des nôtres sont allés au tombeau et ont trouvé les choses comme les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu.
Alors Jésus leur dit: Ô gens sans intelligence, comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont annoncé les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ainsi pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Quand ils furent près du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin, mais ils l’invitèrent en disant : Reste avec nous, voici le soir et le déclin du jour. Il entra donc pour rester avec eux.
Or, pendant qu’ils étaient à table, il prit le pain et le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il avait disparu de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ?
Sur l’heure ils partirent et revinrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent assemblés les Onze et ceux qui demeuraient avec eux ; et ils disaient tous : Le Seigneur est vraiment ressuscité, il est apparu à Simon ! Et ils leur racontèrent eux-mêmes ce qui leur était arrivé en chemin et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.
Florilège liturgique
Louez-le pour ses hauts faits, * louez-le pour sa suprême majesté.
Venez, tous les peuples, * connaître la puissance du mystère étonnant, * car le Christ notre Sauveur, * le Verbe qui était au commencement, * fut crucifié pour nos péchés * et se laissa mettre au tombeau, * puis il ressuscita des morts pour sauver l’univers : * prosternons-nous devant lui.
Louez-le par l’éclat du cor, * louez-le sur la harpe et et la cithare.
Tes gardiens racontèrent toutes tes merveilles, Seigneur, * mais l’assemblée des orgueilleux leur fit remettre des présents, * pensant cacher ainsi ta Résurrection, * que le monde entier glorifie : * Seigneur, aie pitié de nous.
Louez-le sur la lyre et le chalumeau, * louez-le par la danse et le tambour.
L‘univers fut rempli de joie * à la nouvelle de ta sainte Résurrection, * et Marie Madeleine, venue près du tombeau, * trouva un Ange assis sur la pierre ; • ses vêtements resplendissant, * et il disait : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui vit ? * Il n’est plus ici, car il est ressuscité : * comme il vous l’a dit, il vous précède en Galilée.
Louez-le par le son des cymbales, * louez-le par les cymbales triomphantes. * Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur !
Seigneur ami des hommes, * dans ta lumière nous verrons la lumière, * car tu es ressuscité des morts, * accordant le salut au genre humain * pour que la création entière te glorifie ; * toi, le seul sans péché, prends pitié de nous.