Tropaire, t. 8
À l’heure même où les Disciples glorieux * au «baptistère» de la Cène furent tous illuminés, * l’impie Judas, pressé par la fièvre de l’argent, * au même instant dans les ténèbres s’enfonça * et te livra aux juges iniques, toi le Juge juste et bon.* Ô mon âme, si tu recherches l’argent, * regarde où va se pendre celui qui l’aime tant ; * détourne-toi de l’avarice de Judas * qui ose un tel forfait envers le Maitre qu’il trahit. * Toi qui es bon pour tous les hommes, Seigneur, gloire à toi.
À ta mystique et sainte Cène, * en ce jour, ô Fils de Dieu, * donne-moi de participer : * devant tes ennemis je n’irai pas révéler ton mystère * ni te trahir par un baiser, comme le fit Judas, * mais comme le Larron je m’écrie : * Souviens-toi de moi, Seigneur, * quand tu entreras dans ton royaume.
À tes disciples, Seigneur, * au cours du repas tu as révélé * le mystère de ta sainte immolation * qui nous délivre de la mort, * et nous vénérons ta divine Passion.