Le point de vue de Pascal

Bonjour ,
J’ai souvent chanté dans mon église ce chant de Pat Berning :
“Nous sommes unis dans la famille / Car Dieu nous lie à toujours / Par une chaîne d’amour / Et chacun des maillons / Dans l’épreuve tiendra bon / Unis à toujours / Par une chaîne d’amour”.
A quoi reconnaît-on une chaîne forte ?
A la qualité du métal qui la compose ?
A l’épaisseur de ses maillons ?
Oui, en partie à cela, bien sûr.
Mais la force première d’une chaîne tient essentiellement à une chose:
la force de son maillon le plus faible.
Tu peux avoir une chaîne en acier trempé, dont chaque maillon est capable de porter dix tonnes.
Mais si un seul maillon n’est capable que de porter 10 kilos, alors toute la chaîne est limitée à 10 kilos.
Maintenant, si tu affectes à un maillon faible un maillon fort, si tu le doubles avec un soutien capable de supporter ce que lui ne peut pas supporter seul, alors, la chaîne n’est plus en danger.
Le maillon faible fait partie de la chaîne et participe même à renforcer le maillon déjà fort.
Les sociétés fortes ne sont pas celles qui écrasent leurs membres les plus faibles.
Tôt ou tard, elles craqueront et c’est l’ensemble de la chaîne qui est en péril.
Une société est forte lorsqu’elle arrive à se pencher sur ses membres les plus faibles, à les inclure dans sa chaîne, et à les rendre participants de la force de l’ensemble.
La solidarité n’est pas un affaiblisseur de sociétés qui nous tirerait vers le bas !
Au contraire !
Elle est l’apanage de ceux qui favorisent la croissance, le progrès, l’ambition.
Elle est un moyen essentiel de nous amener tous plus haut, les faibles comme les forts, conscients que, la roue tournant, le maillon fort d’aujourd’hui peut être le faible de demain.
Աստված օրհնի քեզ – Asdvadz orhni kéz